Lectures du dimanche

Avec la foi dans le Dieu des vivants. 32e dimanche du temps ordinaire (C)

Andrea Mardegan commente les lectures du 32e dimanche du temps ordinaire et Luis Herrera prononce une courte homélie vidéo.

Andrea Mardegan-3 novembre 2022-Temps de lecture : 2 minutes

Alors que l'année liturgique touche à sa fin, nous méditons sur les vérités ultimes de la vie humaine : aujourd'hui, l'espérance en la résurrection.

L'épisode de la torture et de la mort des sept frères Maccabées sous le regard de leur mère témoigne de la manière dont la révélation de la résurrection des morts progresse dans l'Ancien Testament.

Le deuxième fils dit : "Quand nous serons morts par sa loi, le Roi de l'univers nous ressuscitera pour la vie éternelle".et le troisième : "C'est du ciel que j'ai reçu [les mains] ; j'espère les retrouver de Dieu lui-même".. Une foi en la résurrection liée au mérite des bonnes œuvres accomplies durant la vie.

Les Sadducéens apparaissent pour la première fois dans l'Évangile de Luc, mais beaucoup d'entre eux étaient des grands prêtres, ils étaient donc probablement aussi parmi ceux qui, peu avant, après l'expulsion des vendeurs du temple, "ils voulaient l'achever". (Lc 19, 47), et qu'après avoir interrogé Jésus "ils essayaient de mettre la main sur lui". (Lc 20, 19).

Ils étaient liés à l'aristocratie sacerdotale qui contrôlait les finances du temple. Ils considéraient que seul le Pentateuque était inspiré, et comme il n'y avait aucune mention de la résurrection dans ces livres, ils pensaient qu'elle n'appartenait pas à la foi du peuple juif. Leur question donne à Jésus l'occasion de parler de la résurrection, sans faire référence à la sienne.

La loi du lévirat dont ils parlent, si éloignée de notre mentalité, exprime le désir de survie au-delà de la mort, par la vie des enfants. D'autre part, la foi en la résurrection donne aux sept fils Maccabées la force de perdre leur vie pour l'amour de Dieu, en renonçant à mettre des enfants au monde.

Jésus souligne la grande différence entre le monde terrestre et la vie en Dieu après la mort. Quand il dit qu'ils ne prennent pas de femmes et de maris, il ne dit pas que dans la vie céleste les relations amoureuses qu'ils avaient dans la vie terrestre sont indifférentes, mais qu'elles ont des caractéristiques différentes : elles ne donnent pas lieu à des liens comme ceux de la vie terrestre, ni à de nouvelles naissances.

L'amour, par contre, demeure ; il est même vécu au plus haut degré, sans limites, sans distractions, sans égoïsme, sans envie, sans jalousie, sans incompréhension, sans colère, sans infidélité, mais avec la liberté des anges du ciel, toujours prêts à aimer comme Dieu aime.

Jésus, qui connaît le rapport des sadducéens à la Torah, réfute leur erreur en citant Moïse, considéré comme l'auteur de la Torah, qui, dans le buisson ardent, entend Dieu se dire le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob : c'est pourquoi ils sont vivants, et les morts ressuscitent. Avec la foi dans le Dieu des vivants, Jésus se tourne vers sa passion et sa mort et se confie à lui : "Père, entre tes mains je remets mon esprit". (Lc 23, 46), je sais que dans trois jours mon esprit redonnera vie à mon corps, qui sera ressuscité.

L'homélie sur les lectures du dimanche 32ème dimanche

Le prêtre Luis Herrera Campo offre ses nanomiliaune courte réflexion d'une minute pour ces lectures.

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