Lectures du dimanche

Commentaire sur les lectures du dimanche 26e dimanche du temps ordinaire (B)

Andrea Mardegan commente les lectures du 26e dimanche du temps ordinaire et Luis Herrera prononce une courte homélie vidéo. 

Andrea Mardegan-22 septembre 2021-Temps de lecture : 2 minutes

Commentaire sur les lectures de ce dimanche 26 octobre

Lors des derniers événements, les disciples pensaient avoir laissé une mauvaise impression à Jésus. Pour retrouver leur courage à ses yeux, Jean raconte comment ils ont empêché un homme de chasser les démons au nom de Jésus, "parce qu'il ne vient pas avec nous".. Ils n'avaient pas pu chasser le diable qui tourmentait l'enfant au pied de la montagne. Un étranger, par contre, a réussi. L'envie et l'exclusion se déchaînent, cachées par l'apparente bonne raison de l'appartenance. Jean attend la louange du Seigneur, mais elle ne vient pas : "Celui qui n'est pas contre nous, est avec nous".. N'importe qui peut faire des miracles au nom de Jésus, même s'il ne fait pas partie de ceux qui le suivent. La tentation de l'orgueil collectif, du "nous" compensateur, de l'envie du bien fait par d'autres qui ne sont pas de son propre groupe, est toujours présente dans la société civile et dans l'Église. Il est facile d'y tomber, et il faut être vigilant.

Jésus leur propose des antidotes à cet orgueil collectif, alimenté par le fait de se savoir disciples de Jésus et de participer de près à ses miracles : Jean a vu la fille de Jaïrus revenir à la vie et Jésus se transfigurer sur la montagne. Il affirme que toute personne, de n'importe quel peuple, de n'importe quelle foi, de n'importe quelle culture, si elle fait quelque chose de petit, comme donner un verre d'eau à boire aux disciples parce qu'elle appartient au Christ, elle sera récompensée. En revanche, les disciples doivent faire attention car ils peuvent scandaliser les petits, qui sont ceux qui ont une foi faible, les amenant peut-être à abandonner la suite du Christ et de l'Église, par exemple avec l'attitude d'exclusion qu'ils viennent de montrer.

En outre, le disciple doit éliminer en lui-même ce qui lui fait obstacle. Une main, un pied, l'œil. Quelque chose de très personnel, qui fait trébucher. La main d'Adam a pris le fruit de l'arbre de vie, et la main de Caïn s'est levée contre Abel. Mais la main d'Abraham s'est levée dans la prière, et la main de Jésus a soulevé la fille de Jaïrus. La main saisit pour posséder, vole, tue ; mais elle travaille aussi, prie, caresse, guérit et donne. Jésus parle d'une seule main pour couper, car l'autre est le signe de la possibilité du bien, de la conversion toujours possible. Le pied rappelle l'orientation de la vie, la possession de la terre et l'exercice du pouvoir. "Leurs pieds courent pour verser le sang".mais "qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui apportent de bonnes nouvelles". (Rm 3, 15, 10, 15). "L'homme aux yeux envieux est mauvais". (Sir 14, 8) mais "mes yeux ont vu ton salut" (Lc 2, 30). Les yeux parlent de l'attitude du cœur envers les créatures. Jésus fait comprendre à ses disciples qu'ils doivent le suivre (pied) et mettre sa parole en pratique (main), mais aussi avoir le regard clair pour aimer toutes les personnes qu'il aime.

L'homélie sur les lectures de ce dimanche 26 octobre

Le prêtre Luis Herrera Campo offre ses nanomiliaune courte réflexion d'une minute pour ces lectures.

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