Lectures du dimanche

"La bonne partie qui rend la vie bonne". 16e dimanche du temps ordinaire

Andrea Mardegan commente les lectures du 16e dimanche du temps ordinaire et Luis Herrera propose une courte homélie vidéo. 

Andrea Mardegan-14 juillet 2022-Temps de lecture : 2 minutes
Lecture du dimanche

Jésus est reconnaissant de l'hospitalité de Marthe, qui l'accueille dans sa maison et fait tout son possible pour que lui, avec ses disciples, puisse se reposer et reprendre des forces. Jésus connaît bien Marthe et Marie. Les deux sœurs ont avec lui une relation simple et directe que nous voudrions imiter. On remarque qu'ils ont un caractère différent : Marthe est extravertie et extravertie, Marie est calme et réfléchie. 

Dans son travail, il arrive à Marta quelque chose qui peut arriver à n'importe qui. Si nous sommes pressés par les urgences, les délais, la peur de ne pas être à la hauteur, le désir de ne pas défigurer, de ne pas savoir comment hiérarchiser deux demandes simultanées, nous pouvons perdre la patience, et en même temps perdre la bonne perspective sur les choses et le sens du pourquoi nous les faisons.

Nous nous mettons donc en scène et commençons à protester, ne serait-ce qu'intérieurement, auprès des personnes dont nous attendons une aide qui ne vient pas. Tout est tiré vers le bas par l'impatience : les frères, les sœurs, même Dieu qui nous a mis dans cette situation et ne répond pas à la prière comme nous le souhaiterions, selon notre commandement.

Si, en outre, il nous arrive, comme à Marthe, que lorsque nous regardons la personne qui devrait nous comprendre et nous aider, nous découvrons qu'elle profite de la vie, qu'elle fait ce que nous voudrions faire mais que nous ne pouvons pas faire, nous sommes envahis par un sentiment de victime, exacerbé par une envie cachée. Marthe aussi aurait aimé s'asseoir et écouter Jésus, mais elle pense qu'elle ne peut pas : il y a trop de choses à faire. 

Jésus répète son nom deux fois : "Marta, Marta"Il fait de même dans l'Évangile de Luc avec Simon lorsqu'il lui dit qu'il a prié pour lui avant de lui annoncer son reniement, et avec Jérusalem lorsqu'il révèle à la ville bien-aimée qu'il aurait aimé rassembler ses enfants comme une poule rassemble ses poussins. C'est une façon de lui dire tendrement qu'il l'aime comme elle est.

Il aime son caractère impétueux, comme il aime le caractère doux de Marie.

Elle aime son travail de service, mais c'est précisément pour cela qu'elle souhaite pour lui un bonheur plus grand et plus durable, et elle lui donne donc le remède : elle doit lui parler, comme Marie, l'écouter, ne pas le perdre de vue quand elle travaille pour lui, l'aimer comme il souhaite être aimé.

Il apprécie sa nourriture, mais apprécie davantage sa compagnie sereine et son amour libéré de son ego démesuré : trois fois, il a parlé de lui en quelques mots : "Ma soeur m'a laissé seul, dis-lui de m'aider"..

La partie que Marie a choisie peut être traduite du grec de la manière suivante "la bonne partie", sans comparaison. C'est être avec Jésus, l'aimer, avant le travail et pendant le travail. Une partie qui n'est jamais perdue et qui est capable de rendre bon chaque action, chaque jour, chaque travail, chaque service, chaque apostolat, chaque vie.

L'homélie sur les lectures du dimanche 16 juillet

Le prêtre Luis Herrera Campo offre ses nanomiliaune courte réflexion d'une minute pour ces lectures.

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