Trois universités pontificales romaines unies par leur passion pour la communication célèbrent ensemble le 60e anniversaire de l'un des premiers décrets approuvés par le Concile Vatican II, la "Déclaration du Conseil de l'Europe".Inter mirificaLe "Media", publié le 4 décembre 1963, est consacré aux médias.
Mettant en pratique l'invitation du Pape François à "travailler en réseau" entre les Universités et les Facultés ecclésiastiques pour "étudier les problèmes qui affectent l'humanité aujourd'hui, en arrivant à proposer des voies de solution adéquates et réalistes" ("Veritatis gaudium"), l'Université Pontificale de la Sainte-Croix - par sa Faculté de Communication Institutionnelle -, l'Université Pontificale du Latran - par son Institut Pastoral Redemptor Homnis - et l'Université Pontificale Salésienne - par sa Faculté de Communication Sociale -, ont organisé une réflexion de trois jours sur les problèmes qui affectent l'humanité aujourd'hui, l'Université pontificale du Latran - à travers son Institut pastoral Redemptor Homnis - et l'Université pontificale salésienne - à travers sa Faculté de communication sociale - ont organisé une réflexion de trois jours sur l'important texte conciliaire, son historicité et sa mise à jour.
Ce fut sans doute l'une des semences les plus fructueuses de l'histoire de l'Europe. Conseil du Vatican IIqui a eu le mérite de lancer le voyage moderne de l'Église dans les territoires de la communication. Il est toujours cité lorsqu'on parle du lien entre l'Église et les médias, il est une source bibliographique de recherches et de thèses, et il est au centre de séminaires et de journées d'étude comme celle qui est actuellement organisée à Rome.
La première journée du Symposium, intitulée 60 ans de merveilles, a débuté le mardi 7 novembre à l'Université de la Sainte-Croix, par une présentation de la perspective historico-institutionnelle, en examinant le document "Inter mirifica" également en relation avec les documents précédents, le magistère préconciliaire sur la communication, la communication institutionnelle elle-même pendant le Concile et les implications pour les bureaux de communication de l'Église.
L'activité du lendemain s'est déroulée à l'Université pontificale du Latran et s'est concentrée sur la dimension théorique et pratique du ministère de la communication, en examinant, par exemple, les modèles de théologie de la communication, les liens du Document avec le contexte médiatique actuel et le ministère de la communication numérique.
Le dernier jour, c'est l'Université Pontificale Salésienne qui a accueilli le Congrès, concentrant les différentes interventions sur la mise à jour du document à la lumière de la logique des réseaux, et en particulier de l'Église numérique, de l'intelligence artificielle, des formateurs et des outils de communication en réseau.
Réfléchir à "Inter mirifica" aujourd'hui signifie se placer dans une perspective de recherche académique innovante, qui n'est plus cristallisée dans une identité et une proposition de formation spécifiques", a déclaré Massimiliano Padula, sociologue à l'Université du Latran et l'un des promoteurs de l'initiative.
Les doyens des trois institutions organisatrices, Daniel Arasa pour Holy Cross, Paolo Asolan pour l'Université du Latran et Fabio Pasqualetti pour l'Université Salésienne, sont intervenus lors du Congrès. Parmi les autres intervenants figuraient des universitaires de différentes disciplines, tels que la sociologue Mihaela Gavrila, le philosophe Philip Larrey et le théologien José María La Porte.
Une excellente occasion, en somme, de mettre en pratique l'autre invitation du pape François dans "Veritatis gaudium", la constitution apostolique dédiée aux universités et aux facultés ecclésiastiques, à savoir l'intégration des différentes compétences intellectuelles pour atteindre "l'inter- et la transdisciplinarité qui doit s'exercer avec sagesse et créativité à la lumière de la Révélation".