"La prochaine visite de la Le pape François au Chili peut être une occasion privilégiée de s'ouvrir à une coexistence sociale fondée sur cette justice qui apporte la paix. Nous devons nous permettre, au milieu des débats politiques et sociaux des prochains mois, d'être prêts à revitaliser l'âme du Chili.". C'est ainsi que l'évêque auxiliaire de Santiago du Chili et coordinateur national de la visite dans le pays, Mgr Fernando Ramos Pérez, décrit la visite du pape François.
Le choix du slogan de la visite Je te donne ma paix est due à une préoccupation pour la nécessité de promouvoir le dialogue et la coexistence sociale. "Nous avons besoin d'un climat qui nous permette de construire à nouveau des ponts de proximité et de confiance, ce qui est la base fondamentale de la coexistence civique.Ramos Perez explique. "Cet objectif ne peut être atteint que grâce à la générosité de chacun d'entre nous qui formons la nation, en dépassant les intérêts individuels et en plaçant le bien commun, notamment les exclus et les personnes vulnérables, au centre de nos préoccupations.". De cette manière, l'évêque auxiliaire de Santiago du Chili poursuit en expliquant : "Ce n'est que dans un climat de paix que notre pays - catholiques et non-catholiques - pourra répondre à l'exhortation du pape François à aller vers les périphéries".
L'évêque de San Bernardo, Monseigneur Juan Ignacio Errazúriz, souligne que le pape François "arrive au Chili à un moment difficiledifficile. Notamment en raison des divisions qui ont été provoquées dans le pays par les changements politiques et idéologiques introduits, certains d'entre eux affectant nos visions les plus profondes sur la vie, la famille, l'éducation, etc. Aujourd'hui, nous avons besoin de la présence du Pape.
40 ans plus tard
La dernière fois que le pape s'est rendu au Chili remonte à 1987, lorsque saint Jean-Paul II avait visité sept villes du pays au cours d'un voyage de cinq jours. Depuis ce voyage, la population du pays est passée de 13 à 17,8 millions d'habitants, et le nombre de catholiques a diminué de 11 points de pourcentage, passant de 70 à 59 %.
Le voyage pastoral du pape François le conduira dans différentes villes du Chili. Le 15 janvier, le Saint-Père arrivera dans la capitale, Santiago du Chili. Le lendemain, il célébrera la messe dans le Parque O'Higgins, le seul événement de ce type dans la capitale. Après la messe, il aura une rencontre avec des religieux et des prêtres dans la cathédrale de la capitale chilienne. Il visitera également la prison de San Joaquín, où il rencontrera les détenus. Il terminera la journée par une rencontre avec les prêtres de la Compagnie de Jésus au sanctuaire du Padre Hurtado.
Le 17 janvier, il se rendra dans la ville de Temuco, à 690 kilomètres au sud de la capitale. Il y célébrera la messe à l'aéroport. Dans l'après-midi du même jour, le pape François retournera à Santiago du Chili, où il rencontrera des jeunes et visitera l'Université catholique pontificale du Chili.
Le 18 janvier, le pape se rendra dans la ville d'Iquique, à 1 780 kilomètres au nord de Santiago. La messe aura lieu au Campus Lobito. De cette ville du nord, il se rendra au Pérou pour poursuivre son voyage.