Après la prière de l'Angélus, dans laquelle le Saint-Père a demandé si nous nous contentons de "ne pas faire le mal", au lieu de "chercher à grandir dans l'amour de Dieu et des autres", le pape François a rappelé "la douleur" des peuples qui souffrent, ainsi que la "douleur" de ceux qui souffrent, tels que Turquie et Syrieoù il y a eu tant de milliers de victimes de la "catastrophe" des tremblements de terre, dont le Pontife romain a regardé les photographies plus tôt aujourd'hui. Le pape nous a demandé de "prier" et de voir "ce que nous pouvons faire".
Il a poursuivi en demandant que "nous n'oublions pas les martyrs". Ukraine" Prions pour que le Seigneur " ouvre des chemins de paix et nous donne le courage de les parcourir ".
Le pape a immédiatement montré sa proximité et a demandé des prières pour l'évêque de Matagalpa (Nicaragua), Monseigneur Rolando Álvarez, qui a été condamné à 26 ans de prison, et pour les personnes déportées de la "nation bien-aimée" du Nicaragua. Il a également demandé des prières pour que le Seigneur "ouvre les cœurs des responsables politiques" du pays, et a invité les gens à prier un Ave Maria pour la paix au Nicaragua.
"Dieu nous aime comme un amoureux".
Avant l'Angélus, le Saint-Père a commenté l'Évangile de la liturgie d'aujourd'hui, dans lequel Jésus dit : "Ne croyez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir mais accomplir" (Mt 5,17). Accomplissement : c'est un mot clé pour comprendre Jésus et son message. Qu'est-ce que cela signifie ?"
Le Pape a dit que "Dieu ne raisonne pas avec des calculs et des tableaux, il nous aime comme un...". amoureuxPas au minimum, mais au maximum ! Il ne dit pas : je t'aime jusqu'à un certain point. Non, le véritable amour ne va jamais jusqu'à un certain point et n'est jamais satisfait ; l'amour va plus loin, il ne peut pas faire moins. Le Seigneur nous l'a montré en donnant sa vie sur la croix et en pardonnant à ses meurtriers (cf. Lc 23,34). Et il nous a confié le commandement qui lui est le plus cher : que nous nous aimions les uns les autres comme il nous a aimés (cf. Jn 15,12). C'est cet amour qui donne son accomplissement à la Loi, à la foi, à la vie".
Auparavant, François avait rappelé que le premier pas est fait par Dieu. " Le message est clair : Dieu nous aime d'abord, gratuitement, en faisant le premier pas vers nous sans que nous le méritions ; et par conséquent, nous ne pouvons pas célébrer son amour sans faire le premier pas à notre tour pour nous réconcilier avec ceux qui nous ont blessés. Ainsi, il y a accomplissement devant Dieu, sinon l'observance extérieure, purement rituelle, est inutile. [...] Les commandements que Dieu nous a donnés ne doivent pas être enfermés dans les coffres étouffants de l'observance formelle, sinon nous restons dans une religiosité extérieure et détachée, serviteurs d'un 'dieu maître' au lieu d'enfants de Dieu le Père".
"Est-ce que j'aime mon prochain comme il m'aime ?"
Enfin, le pape nous a invités à nous interroger sur nos calculs et notre conformisme : "Comment est-ce que je vis ma foi : est-ce une question de calcul, de formalisme, ou est-ce une histoire d'amour avec Dieu ? Est-ce que je me contente de ne pas faire le mal, de garder la "façade", ou est-ce que je cherche à grandir dans l'amour de Dieu et des autres ? Et de temps en temps, je me confronte au grand commandement de Jésus, je me demande si j'aime mon prochain comme il m'aime."
"Car peut-être sommes-nous inflexibles dans le jugement des autres et oublions-nous d'être miséricordieux, comme Dieu l'est pour nous", a conclu le Saint-Père. "Que Marie, qui a parfaitement observé la Parole de Dieu, nous aide à accomplir notre foi et notre charité".