Le Pape François a participé à la Rencontre internationale de prière pour la paix "Nul n'est sauvé seul - Paix et Fraternité", promue par la Commission européenne. Communauté de Sant'Egidio l'après-midi du 20 octobre, qui a réuni à Rome des représentants des principales religions du monde.
La réunion, qui a débuté après 16 heures, était divisée en deux parties. La première partie a porté sur le prière pour la paix des différentes confessions. La basilique de Santa Maria d'Aracoeli a accueilli la prière du pape François avec le patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, et les représentants des différentes églises orthodoxes et protestantes, tandis que les juifs se sont rassemblés dans la synagogue et les musulmans et les représentants des religions bouddhistes et orientales dans les musées du Capitole.
Au cours de cette réunion de prière, le pape a commenté le passage de Matthieu dans lequel il raconte la crucifixion du Christ et comment le mauvais larron l'a interpellé. Sauvez votre peau !une tentation, que François a voulu souligner "est la tentation de ne penser qu'à se protéger soi-même ou son propre groupe, de n'avoir à l'esprit que ses propres problèmes et intérêts, alors que tout le reste ne compte pas".
Le pape a également voulu mettre en garde contre cet égoïsme de l'âme qui finit par créer un Dieu à notre mesure. "Combien de fois nous voulons un dieu qui nous corresponde, plutôt que de nous adapter à Dieu ; un dieu comme nous, plutôt que de devenir comme lui. Mais ainsi, au lieu du culte de Dieu, nous préférons le culte du moi". Au Calvaire, le Saint-Père a souligné que "le grand duel a eu lieu entre Dieu qui est venu nous sauver et l'homme qui veut se sauver lui-même ; (...) Les bras de Jésus, ouverts sur la croix, marquent un tournant, car Dieu ne montre personne du doigt, mais embrasse tout le monde".
La prière, racine de la paix
Après le service de prière, les différents leaders religieux se sont rendus sur la Piazza del Campidoglio en présence du Président de la République italienne et du Maire de Rome. Dans son allocution de bienvenue, le professeur Andrea Riccardi a souligné que "Aujourd'hui, nous avons prié les uns avec les autres car la prière est la racine de la paix.". La dernière encyclique du pape François, Fratelli Tuttiet son thème central de la fraternité et de l'amitié sociale, a été rappelé à plusieurs reprises par l'auditoire. Sergio Mattarella, président de la République italienne, qui a souhaité rappeler comment il L'esprit d'Assise se renouvelle aujourd'hui à Rome en un moment difficile où la pandémie a mis en évidence notre fragilité commune"." et a salué le rôle des religions dans la recherche de la paix et de solutions aux crises. "le témoignage des religions peut aider le monde à sortir de la résignation avec confiance".
Aussi Bartholomew IPatriarche de Constantinople, a tenu à souligner, en rappelant le Fratelli Tutti y Laudato Si' comment "pour construire la fraternité qui mène à la paix et à la justice, pour nous sentir familiers, nous devons commencer par prendre soin de notre maison commune où nous nous trouvons tous et de tout ce qui a été créé par Dieu" (...) les grandes religions et leurs textes sacrés nous montrent une image dans laquelle l'homme fait partie de la création avec tout ce qu'elle contient, la maison commune est un miroir dans lequel se reflète notre image".
Le musulman a également pris la parole, Mohamed Abdelsalam Abdellatif, Secrétaire général du Haut Comité de la Fraternité humaine, Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Shoten Minegishi, mmoine bouddhiste et un représentant sikh.
La paix, première mission de la politique
Dans son discours de clôture sur la place, le pape François a rappelé l'esprit d'Assise qui a donné lieu à cette rencontre de dialogue et de prière pour la paix entre les représentants de la Communauté de Sant'Egidio. En ce sens, il a rappelé que cette réunion contenait "une graine prophétique" qui a mûri en rencontres et en idées". et, bien que les conflits et les tensions actuels soient évidents, le Pape a souligné que "Nous devons reconnaître les étapes qui ont été franchies dans la rencontre entre les religions et ce qui a été travaillé en tant que frères". ce qui a conduit à des développements tels que le "Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune".
Comme le pape a souhaité le rappeler, "Le commandement de la paix est inscrit au plus profond des religions, la diversité des religions ne justifie pas l'inimitié mais les religions sont au service de la paix".Il a donc souligné que "J'exhorte les croyants à prier pour la paix, et non à se résigner à la guerre. Mettre fin à la guerre est le devoir des dirigeants politiques devant Dieu. Dieu demandera des comptes à ceux qui n'ont pas recherché la paix et qui ont fomenté les tensions et la guerre"..
Personne n'est sauvé seul
¿Comment prévenir les conflits, comment pacifier les seigneurs de la guerre, comment prévenir les conflits, comment pacifier les seigneurs de la guerre, comment prévenir les conflits.... a demandé au Pape "Aucun peuple ne peut parvenir à la paix par ses propres moyens. La leçon de la pandémie est d'être une communauté naviguant sur un bateau commun où le mal d'un seul nuit à tous, personne n'est sauvé seul".a conclu le Saint-Père.
Après les paroles du Pape, les personnes présentes ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes de la pandémie et de toutes les guerres, suivie de la lecture du manifeste pour la paix. Le manifeste a été symboliquement remis par les chefs religieux à un groupe d'enfants de différentes nationalités et religions, qui l'ont ensuite remis aux autres personnes présentes. La réunion s'est terminée par le geste symbolique de l'allumage du candélabre de la paix et la signature du manifeste par les différents représentants religieux.