La romancière américaine Louisa May Alcott (1832-1888), qui a beaucoup œuvré pour l'abolition de l'esclavage et pour l'inclusion des femmes dans les suffrages, raconte avec une grande sensibilité la vie des quatre filles du couple March (Meg, Jo, Beth et Amy), dans le célèbre roman intitulé Les petites femmes et dans ses deux suites : Les bonnes épouses y Les garçons de Jo (Little Men). Il décrit la pédagogie douce et forte d'un foyer chrétien, qui doit faire face à diverses souffrances et difficultés. Surmontant les préjugés de classe, les excès de tempérament, la maladie, la séparation due à la guerre et les difficultés économiques, les jeunes femmes deviennent des professionnelles responsables et des épouses et mères cultivées.
À son tour, l'écrivain canadien Lucy Maud Montgomery (1874-1942) a créé la charmante figure d'Anne Shirley, dans le célèbre roman Anne aux pignons verts (Anne aux pignons verts) et dans les sept livres suivants de la série : la jeune fille orpheline - adoptée par les propriétaires de la ferme nommée Bardeaux vertsL'histoire est celle d'une femme vive, intelligente, originale, impulsive, aimante et têtue, dotée d'une grande personnalité. Il raconte l'histoire passionnante de cette femme de grande personnalité, dont l'esprit vif et l'amour ardent ont illuminé les esprits et les cœurs autour d'elle, et qui a ensuite élevé une belle famille chrétienne avec de nombreux enfants et petits-enfants.
Le génie des femmes
Dans ces figures littéraires féminines, nous trouvons l'incarnation de ce que Jean-Paul II appelait le "génie" et le "prophétisme" des femmes, qui naît de leur ouverture constitutive à la maternité : c'est-à-dire de sa vocation à recevoir, engendrer, soigner et éduquer la vie humaine naissante, faible et nécessiteuse (cf. lettre apostolique Mulieris dignitatem sur la dignité et vocation de la femme, 15-8-1988, nn. 29-30 ; voir aussi : Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Lettre sur la collaboration des hommes et des femmes dans l'Église et dans le monde31-5-2004, III : L'actualité des valeurs des femmes dans la vie de la société).
En résumé, nous pouvons considérer que le identité et le mission Les valeurs spécifiques des femmes comprennent ces valeurs : leur capacité et leur intuition particulières à découvrir avec alacrité et étonnement les valeur unique et sacrée de chaque personne ; son don particulier pour hôte de manière responsable et affectueuse le vie l'être humain qui lui est confié ; sa capacité à comprendre et à vivre dans la joie la vraie vie de l'homme. commander d'amour et de la beauté ; sa compréhension de l'appel originel à la service et de l'abnégation ; sa force intérieure et sa maturité, développées à travers la persévérance dans la réalisation du bien au milieu des difficultés et des épreuves ; son dévouement, sa tendresse, sa cordialité et sa sensibilité, en particulier envers accompagner et promouvoir avec affection, patience et exigence pour les personnes spécifiques de leur formation spirituels et aussi dans leur souffrance ; sa compréhension clairvoyante de la langue filial, conjugal et générateur de la le corps humain dans leur masculinité et leur féminité, avec leurs diverses implications appropriées sur les attitudes et les relations humaines ; leur expérience de l'importance de la engagement et le la fidélité, vécue et affirmée comme une exigence profondément appropriée dans les relations entre les gens ; sa sage perspicacité et son soin diligent à garder dans son cœur la souvenir reconnaissant de l'histoire familiale et des cadeaux reçus ; et, enfin, sa sensibilité le sens religieux, avec une orientation précoce vers une relation - intime et confiante (face à face), obéissante et généreuse - avec le Dieu révélé, qui lui permet de saisir dans les vicissitudes et les actions de l'existence temporelle la perspective ou l'horizon transcendant de la la vie éternelle.
Merci, femme !
Jean-Paul II lui-même a conclu son Lettre aux femmes (29-6-1995), avec une chanson sincère de remerciement pour le don des femmes au monde et à chaque homme :
"Je te remercie, femme-mère, de devenir le ventre de l'être humain avec la joie et les douleurs de l'accouchement dans une expérience unique, qui fait de toi le sourire de Dieu pour l'enfant qui vient au monde et fait de toi le guide de ses premiers pas, le soutien de sa croissance, le point de référence sur le chemin ultérieur de la vie.
Je te remercie, femme-épouse, d'unir irrévocablement ton destin à celui de l'homme dans une relation de don réciproque, au service de la communion et de la vie.
Je vous remercie, femme-fille et femme-sœur, qui apportez les richesses de votre sensibilité, de votre intuition, de votre générosité et de votre persévérance au noyau familial et aussi à la vie sociale dans son ensemble.
Je te remercie, femme-travailleur, de participer à tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle, artistique et politique, par la contribution indispensable que tu apportes à l'élaboration d'une culture capable de concilier raison et sentiment, à une conception de la vie toujours ouverte au sens du "mystère", à la construction de structures économiques et politiques plus riches en humanité.
Je te remercie, femme consacrée, parce qu'à l'exemple de la plus grande des femmes, la Mère du Christ, le Verbe incarné, tu t'ouvres avec docilité et fidélité à l'amour de Dieu, aidant l'Église et toute l'humanité à vivre pour Dieu une réponse "sponsale", qui exprime merveilleusement la communion qu'Il veut établir avec sa créature.
Je te remercie, femme, pour le simple fait d'être une femme ! Avec l'intuition de votre féminité, vous enrichissez notre compréhension du monde et contribuez à la pleine vérité des relations humaines.