Écologie intégrale

Les racines du divorce entre la science moderne et la religion chrétienne

La séparation, ou même l'opposition apparente, entre la foi et le progrès scientifique n'a pas de substance réelle. Il suffit de regarder les croyances des plus grands scientifiques de l'histoire et l'élan que leur foi a donné à leur recherche scientifique. Le "divorce" moderne entre la science et la foi provient d'un oubli, de la part des deux parties, des clés et des prémisses de leur relation nécessaire. 

Juan Arana-17 juin 2024-Temps de lecture : 10 minutes
La signature de l'astronome Galileo Galilei sur les actes de son procès figure sur un document des archives secrètes du Vatican (Photo CNS/Archives secrètes du Vatican).

La signature de l'astronome Galileo Galilei sur les actes de son procès figure sur un document des archives secrètes du Vatican (Photo CNS/Archives secrètes du Vatican).

La relation entre la science moderne et la religion chrétienne semble entourée d'un halo de conflit qui conditionne tout ce qui est dit à son sujet. C'est ainsi qu'elle est perçue par ceux qui sont convaincus qu'il y a quelque chose de fondamentalement mauvais dans l'une ou l'autre : les scientismes estiment que la science moderne a le monopole de la vérité, de sorte que toutes les religions doivent nécessairement être fausses, sauf en tout cas une version scientifique de celles-ci, comme la "religion de l'humanité" qu'Auguste Comte a tenté d'établir au 19ème siècle. Parallèlement, certains chrétiens contre-attaquent en rappelant l'insuccès de telles tentatives : ils voient dans la science tout au plus une poignée de vérités secondaires, qu'il convient de bien ficeler pour ne pas les absolutiser, une tentation qui les guette toujours. 

J'ai consacré l'essentiel de mes efforts à l'examen de l'histoire des relations entre la science moderne et la religion chrétienne. Je dois dire que je suis en désaccord avec les deux positions. Je ne me fonde pas sur une simple intuition : j'ai pris la peine de coordonner un groupe de spécialistes pour analyser l'attitude pro-, anti- ou a-religieuse d'une sélection de 160 personnalités de premier plan dans tous les domaines de la connaissance positive, du début du XVIe siècle à la fin du XXe siècle. Nos conclusions sont catégoriques : au cours des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, pratiquement tous ont été pro-, anti- ou a-religieux. tous les créateurs de la nouvelle science étaient des croyants. Ils n'étaient pas seulement en même temps scientifiques y chrétiens, mais leurs travaux étaient presque toujours motivés par la religion, si bien qu'ils ont réussi à devenir des chercheurs de haut niveau. parce que étaient chrétiens (on peut en dire autant, en général, des chercheurs de deuxième et troisième niveau). 

Au XIXe siècle, période au cours de laquelle la déchristianisation des intellectuels européens (surtout des philosophes) a très fortement progressé, les scientifiques sont encore majoritairement des hommes de foi : sur notre sélection, 22 sur 32. Et ceux qui adhéraient à la religion n'étaient pas tout à fait les moins représentatifs : il s'agissait de Gauss, Riemann, Pasteur, Fourier, Gibbs, Cuvier, Pinel, Cantor, Cauchy, Dalton, Faraday, Volta, Ampère, Kelvin, Maxwell, Mendel, Torres Quevedo et Duhem : les meilleurs parmi les mathématiciens, astronomes, physiciens, chimistes, biologistes, médecins et ingénieurs de l'époque. 

Nous savons tous qu'au XXe siècle, la désaffection spirituelle est devenue un phénomène de masse. Néanmoins, l'option religieuse reste la plus populaire parmi les grands scientifiques : 16 sur les 29 dont l'appartenance ne fait aucun doute. Une fois de plus, les chrétiens ne constituent pas un groupe marginal : Planck, Born, Heisenberg, Jordan, Eddington, Lemaître, Dyson, Dobzhansky, Teilhard de Chardin, Lejeune, Eccles...

Lumières et sécularisation

Les données sont toujours interprétables ; nous pouvons les présenter d'une manière ou d'une autre et les tourner autant que nous le souhaitons. Néanmoins - sophismes et rhétorique mis à part - il est difficile d'éviter les conclusions suivantes :

1ª. La science moderne est née et s'est développée dans l'Europe chrétienne, non pas précisément par le travail de minorités dissidentes, mais par la main de personnes fermement attachées à cette tradition (Copernic, Képler, Galilée, Descartes, Huygens, Boyle, Bacon, Newton, Leibniz, etc. etc.).

2ª. Il n'existe pas un seul "siècle des Lumières", c'est-à-dire un seul mouvement déterminé à promouvoir le développement de la raison et l'amélioration de l'humanité par le libre usage des facultés intellectuelles selon un idéal émancipateur. Il est vrai qu'il existe un l'illumination anti-religieuse (celle de Diderot, de La Mettrie, de d'Holbach ou d'Helvetius) et aussi une l'illumination anti-chrétienne (celle de Voltaire, d'Alembert, de Frédéric II ou de Condorcet). Mais à côté d'eux, il y a aussi un autre L'illumination chrétienne, la seule qui ait porté la science moderne à sa maturité définitive, tant en Espagne (Feijóo, Mutis, Jorge Juan...) qu'au-delà (Needham, Spallanzani, Maupertuis, Euler, Herschel, Priestley, Boerhaave, Linnaeus, Réaumur, Galvani, von Haller, Lambert, Lavoisier...). 

3ª. Le processus de sécularisation en cours dans le monde occidental tout au long de la modernité. de quelque manière que ce soit a été causée par l'essor de la nouvelle science, mais plutôt par les retardé pour cela. La communauté scientifique, tant dans la sphère des grands créateurs que dans celle des modestes travailleurs de la connaissance, a toujours été (et est encore aujourd'hui) plus pieux que leur environnement social. 

4ª. Si nous voulons trouver des causes historique y sociologique du processus moderne de sécularisation (en laissant pour l'instant de côté les spirituel), il existe des alternatives bien plus crédibles que de l'attribuer au développement de la rationalité scientifique. La première d'entre elles est la division des églises chrétiennes après la Réforme protestante et le scandale des guerres de religion qui s'en est suivi. Paul Hazard et beaucoup d'autres ont souligné la crise de conscience qui s'est produite dans tous les pays où la perte de l'unité religieuse a sapé les fondements mêmes de la coexistence sociale (notamment en France, en Angleterre et en Allemagne). Une anecdote sur un million illustre le phénomène : en 1689, Leibniz traverse la lagune de Venise. Les bateliers (qui ne s'attendent pas à ce que l'Allemand comprenne l'italien) projettent de l'assassiner car, en tant qu'hérétique, ils n'y voient aucun inconvénient : il s'agit plutôt d'une action louable et lucrative. Leibniz sauva sa vie en sortant un chapelet de sa poche et en se mettant à prier, ce qui dissuada les ruffians de leurs mauvaises intentions : l'histoire du Bon Samaritain n'était alors pas considérée comme un modèle à suivre. 

La déchristianisation des philosophes, des lettrés et des intellectuels était intimement liée à la perte d'une base religieuse commune. Tragiquement, ils étaient impuissants à remédier aux maux indéniables qui affligeaient l'Église et à empêcher la fragmentation de la Réforme en d'innombrables confessions. J'illustrerai à nouveau mon propos par un exemple : le cri désespéré d'Érasme de Rotterdam devant l'incapacité de ses contemporains à s'unir autour des mystères de la foi, au lieu d'exacerber les haines : "...la foi de l'Église n'était pas un mystère".Nous avons défini trop de choses que nous aurions pu ignorer ou passer sous silence sans mettre en péril notre salut... Notre religion, c'est essentiellement la paix et l'harmonie. Mais celles-ci ne peuvent exister tant que nous ne nous résignons pas à définir le moins de points possible et à laisser à chacun son propre jugement sur beaucoup de choses. De nombreuses questions ont été renvoyées au concile œcuménique. Il vaudrait mieux les reporter au moment où le miroir et l'énigme seront découverts et où nous verrons Dieu face à face"..

L'échec des théologiens de l'époque est pathétique. Les solutions proposées par les philosophes purs, comme la définition d'une religion purement naturelle, l'apaisement des esprits par une pure et simple "ouverture d'esprit" ou la recherche de valeurs laïques alternatives pour fonder la vie individuelle et collective, se sont révélées inapplicables ou catastrophiques. En comparaison, les pionniers de la nouvelle science ont eu une attitude beaucoup plus constructive et efficace : ils se sont attachés aux fondements de la foi sans chercher à les déformer ou à en faire une arme contre les autres. Ils ont estimé - à juste titre - que le fait de déchiffrer les énigmes de l'univers favorisait la piété, remédiait aux misères matérielles de l'existence et, surtout, unissait les âmes au lieu de semer la discorde.

L'œcuménisme dont ces personnages ont fait preuve dès le début est frappant : un bon œcuménisme, qui ne se fonde pas sur le rejet des dogmes contestés, mais sur l'engagement d'ajouter de nouvelles vérités aux préambules de la foi, qui nourrit l'admiration pour la puissance et la sagesse de Dieu, tout en augmentant le respect pour l'homme, la créature la plus exaltée de l'univers. Il y a des exemples vraiment touchants : le chanoine Copernic est resté fidèle à l'Église catholique au milieu des turbulences ; il ne s'est décidé à publier son grand ouvrage astronomique que sur l'insistance de son évêque, l'a dédié au pape régnant (qui appréciait le détail), a eu recours aux services du jeune astronome réformé Rhaetius pour le mener à bien et a trouvé un éditeur dans la ville luthérienne de Nuremberg. Les autorités théologiques locales n'eurent aucun mal à autoriser l'impression du livre qu'un catholique polonais offrait au pontife romain. Il est frappant de constater que Descartes, également catholique, a vécu et composé sa grande œuvre scientifique dans la Hollande protestante, ou que le luthérien Kepler a toujours été au service de monarques catholiques. 

Sous le patronage de l'Église catholique

Il ne s'agit pas de cas isolés : les premières académies des sciences européennes ont servi de refuge aux minorités religieuses persécutées. Et ce n'est certainement pas une attitude indifférente à l'égard de la religion qui est à l'origine de ces académies : Descartes entretenait une correspondance cordiale avec Elisabeth de Bohême, la princesse à l'origine de la terrible guerre de Trente Ans. Lorsqu'elle ose attaquer les convictions du mathématicien et philosophe français (en évoquant un cas de conversion au catholicisme, soi-disant par intérêt), il réagit avec fermeté et tact : "Je ne vous cache pas que j'ai été surpris d'apprendre que votre Altesse a été incommodée [...] par une chose que la plupart des gens trouveront bonne [...]. Car tous ceux de la religion à laquelle j'appartiens (qui sont sans doute la majorité en Europe) ne peuvent que l'approuver, même s'ils y ont vu des circonstances et des motifs apparemment répréhensibles ; car nous croyons que Dieu se sert de divers moyens pour attirer les âmes à lui, et que celui qui est entré dans le cloître avec une mauvaise intention a ensuite mené une vie extrêmement sainte. Quant à ceux qui sont d'une autre croyance, [ils doivent considérer] qu'ils ne seraient pas de la religion qu'ils sont si eux-mêmes, ou leurs parents, ou leurs ancêtres, n'avaient pas abandonné la romaine, [de sorte qu'] ils ne pourront pas traiter d'inconstants ceux qui abandonnent la leur".

Leibniz, déjà cité, fut non seulement bien accueilli lors de sa visite au Vatican, mais on lui offrit la direction de la bibliothèque s'il revenait à sa foi ancestrale. Leibniz déclina l'offre, parce qu'il ne trouvait pas normal de changer de religion pour des avantages mondains, mais surtout parce qu'il s'efforçait (d'abord avec l'évêque Rojas Spinola, puis avec Bossuet) de réunir les luthériens et les catholiques dans un concile œcuménique, qui n'eut pas lieu malgré le soutien du pape, parce qu'il était contraire aux intérêts du roi de France, Louis XIV. 

Ce dernier exemple nous amène au point crucial : les conflits qui ont surgi entre les institutions ecclésiastiques et les savants de la nature, comme les cas de Galilée et de l'Inquisition romaine, ou celui de Servetus et de Calvin. 

L'affaire Galileo 

Ils ont fait couler beaucoup d'encre (surtout le premier d'entre eux) et la thèse d'un conflit inévitable entre la sphère religieuse et la sphère scientifique a fait couler beaucoup d'encre. Il n'est pas possible d'en parler en profondeur, mais il convient de faire quelques remarques sur lesquelles presque tous les chercheurs s'accordent grave. Tout d'abord, il s'agit d'événements très importants, tant pour l'Église catholique que pour les autres confessions chrétiennes. 

L'historiographie positiviste/scientiste du 19ème siècle (et les séquelles qu'elle a laissées jusqu'à aujourd'hui à tous ceux qui ont écrit en obéissant à des slogans ou en étant médiatisés par une idéologie) a pris la querelle galiléenne comme étendard pour démontrer une prétendue guerre (certainement pas "sainte") entre la science et la religion. C'est la forme d'induction la plus abusive que je connaisse : elle saute directement de l'un à l'infini. Pour qu'il y ait une telle guerre, il faudrait allonger la liste des scientifiques réputés (voire simplement solvables) qui ont été opprimés. pour les thèses scientifiques qu'ils ont défendues. Pour situer le contexte, il convient de rappeler que, tout au long du XVIIe siècle, la liste des scientifiques célèbres, uniquement au sein de l'ordre des Jésuites, comprend entre autres les noms suivants : Stéfano degli Angeli, Jacques de Billy, Michal Boym, José Casani, Paolo Casati, Paolo Casati, Louis Bertrand Castel, Albert Curtz, Honoré Fabri, Francesco Maria Grimaldi, Bartolomeu de Gusmão, Georg Joseph Kamel, Eusebio Kino, Athanasius Kircher, Adam Kochanski, Antoine de Laloubère, Francesco Lana de Terzi, Théodore Moretus, Ignace-Gaston Pardies, Jean Picard, Franz Reinzer, Giovanni Saccheri, Alfonso Antonio de Sarasa, Georg Schönberger, Jean Richaud, Gaspar Schott, Valentin Stansel et André Tacquet. 

En outre, il y a le fait incontestable que Galilée et Servetus étaient tous deux, en même temps que hommes de science, hommes de foi, aussi attachés (voire plus) à leurs propres convictions religieuses que ceux qui les condamnaient. Troisièmement, des recherches plus récentes et faisant autorité, comme celles de Shea et Artigas, ont établi sans l'ombre d'un doute que ces "persécutions" très spécifiques et limitées étaient dues à des considérations tactiques liées à l'exercice du pouvoir et à la stratégie politique, si ce n'est purement et simplement à des rancunes personnelles. Les membres de l'Église, même dans les plus hautes sphères, n'ont jamais été exempts de vices et de péchés, et plus encore à une époque comme celle où les principaux hiérarques exerçaient un pouvoir et une richesse dont ils étaient heureusement (il vaudrait mieux dire "l'Église") non seulement les plus puissants mais aussi les plus riches : providentiellement) ont été dépouillés au fil du temps. Cependant, il faut reconnaître que, lors de l'avènement de la modernité, ils ont péché beaucoup plus souvent et beaucoup plus sévèrement contre les exigences de la religion à laquelle ils étaient soumis que contre les intérêts de la culture, de l'art ou de la science. 

En somme, tirer du procès de Galilée (aussi regrettable soit-il) la conclusion que l'Église serait hostile à la nouvelle science reviendrait à peu près à affirmer que les États-Unis sont opposés à la physique, puisque leurs dirigeants ont organisé une sorte de procès du père de la bombe atomique, Oppenheimer, pour mettre en doute son patriotisme. 

La thèse reste que la science moderne est née et s'est épanouie grâce à l'encouragement et à l'inspiration d'individus qui, dans une proportion écrasante, étaient de fervents chrétiens. S'agit-il d'une coïncidence ? Je ne le pense pas. À la fin de l'Antiquité, les sages païens d'Alexandrie auraient très bien pu s'engager sur la voie qui, mille ans plus tard, a été empruntée par les chrétiens d'Occident, mais ils ne l'ont pas fait. Mais ils ne l'ont pas fait. Il y a plusieurs raisons convergentes :

1) Au mépris olympien des Grecs et des Romains pour le travail manuel s'oppose le principe "celui qui ne travaille pas ne mange pas", formulé par Paul de Tarse, apôtre de la nouvelle foi, alors qu'il fabriquait des tentes de ses propres mains. Dès le début, le christianisme a soutenu tous les métiers honnêtes. De l'esclave ou de l'ouvrier au roi, tout le monde pouvait y trouver sa place.

2. Les païens n'ont jamais conçu de plus ultra de l'univers : leurs divinités mêmes étaient cosmiques. La condition de possibilité indispensable à l'émergence de la science était l'existence de l'univers. démystification de l'univers, c'est-à-dire la soumission de la nature à une légalité supérieure. S'il a fallu quinze siècles pour mener à bien cette tâche, ce sont les chrétiens qui ont été les premiers à l'accomplir et à en tirer les conséquences.

3. Contrairement aux conceptions cycliques du temps qui dominaient les premières civilisations européennes et les cultures exotiques, la science moderne devait partir d'une conception linéaire. Ce sont également les chrétiens qui l'ont fournie. 

4. La notion de droit naturel est indispensable au déploiement de la nouvelle science. L'idée d'un Dieu transcendant, créateur et législateur, en est la matrice. 

5) Les pythagoriciens avaient déjà conçu le monde en termes de formes et de structures mathématiques. Cependant, la plupart des équations mathématiques sont trop complexes pour être résolues par l'esprit humain. Dieu aurait certainement pu créer un univers beaucoup plus compliqué que celui-ci, mais il serait alors au-delà de notre compréhension. Ou un univers plus parfait sur le plan mécanique, mais il serait alors inhabitable. Ce n'est pas le moindre apport de la religion que d'avoir donné aux chercheurs la conviction que le monde est relativement simple à comprendre, alors qu'il est suffisamment complexe pour contenir des êtres aussi sophistiqués que nous.

Si l'histoire que j'ai racontée était vraie, pourquoi les scientifiques chrétiens sont-ils aujourd'hui en minorité ? La raison en est simple : la naissance de la nouvelle science exigeait une résistance intellectuelle et spirituelle que seul le christianisme pouvait fournir. Une fois qu'elle a été mise en route et que ses énormes potentialités ont été prouvées, il n'était plus nécessaire d'être imprégné de l'esprit fondateur. Hormis les grands créateurs, les hommes de science ne sont pas une race à part : enfants de leur temps, ils partagent généralement les valeurs et les croyances dominantes. Ils sont juste un peu plus travailleurs, plus réalistes, moins cyniques et désenchantés que la moyenne de leurs contemporains : c'est l'héritage qui reste des racines chrétiennes de la science, un héritage qui pourrait cependant être perdu si la civilisation actuelle persiste dans le nihilisme engendré par son éloignement de Dieu. Il n'est pas moins triste de constater que de nombreux chrétiens se sont détachés de la science comme si elle leur était étrangère ou hostile. Comment surmonter cet éloignement ? En secouant leur indolence et en assumant une fois pour toutes les exigences qui découlent de l'engagement avec le Christ.

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