Une question de mode

Si nous, chrétiens, sommes convaincus de la vérité de ce que nous vivons et professons, nous le mettrons vraiment à la mode dans notre société.

1er juin 2023-Temps de lecture : 2 minutes
mode pour les pieds

Quand j'étais petit et que ma mère s'apercevait que mes chaussettes dépassaient... elle me disait d'enlever mon pantalon pour enlever les ourlets : tu fais comme si tu étais un pêcheur !

Les seules personnes qui montraient des chaussettes blanches ou colorées étaient les clowns du cirque. Aujourd'hui, la mode est partout de porter des pantalons au-dessus de la cheville et la chaussette (et souvent la chaussette avec des dessins...) ou la chair est visible.

C'est devenu la mode de porter des jeans déchirés, et ils sont vendus comme ça, déchirés ! Avant, ma mère m'aurait traitée de tous les noms si j'étais sortie avec un jean déchiré, c'est devenu la mode ! Et ainsi de suite, tant de choses !

Il est impressionnant de constater que cette mode s'est immédiatement répandue dans le monde entier : en Amérique et en Europe, mais aussi en Afrique et en Asie... Tout le monde se l'est appropriée ! Des gens de tous âges, des adultes, des vieillards, des enfants et, bien sûr, des jeunes.

C'est une question de mode, qui nous est transmise par les médias, les réseaux sociaux, les influenceurs et, disons-le, une entreprise qui en tire profit.

Et je me demande ce que nous, chrétiens, faisons pour ne pas mettre à la mode ce que nous croyons et ce que nous vivons. Nous ne sommes pas si peu nombreux, et il semble que ce que nous avons dans le cœur ne finisse jamais par faire partie de nos modes, de nos coutumes ou de nos manières ?

Il y a quelque chose qui m'échappe, les chrétiens devraient être lumière, levain, sel... et avec le nombre de baptisés que nous sommes... Comment pouvons-nous accepter avec normalité des lois qui vont contre la vie, contre la dignité de la famille, de la femme, du travail, de la liberté, des enfants, de la propriété... ?

Si quelque chose d'aussi insubstantiel que la mode s'impose comme critère de comportement et de normalité, alors qu'en soi une chose est indifférente à l'autre... Comment est-il possible que nous ayons si peu d'influence sur ce qui est vraiment important, sur ce qui est transcendantal pour les êtres humains ?

L'auteurJosé María Calderón

Directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires en Espagne.

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