Dans les jours où devait se tenir l'assemblée annuelle des délégués des médias de toute l'Espagne, reportée en raison de l'apparition de la pandémie, nous avons reçu la triste nouvelle du décès de l'archevêque militaire et président de la Commission épiscopale pour les médias de la Conférence épiscopale espagnole.Juan del Río.
L'information de son hospitalisation due au coronavirus nous était parvenue quelques jours avant la fête du saint patron des journalistes, saint François de Sales, et nous tous qui partageons cette double vocation pour la communication et l'Évangile avons pu prier pour lui lors des différentes eucharisties organisées à cette occasion dans les différents diocèses.
En cette grande époque de la communication ecclésiale en Espagne, l'un des plus grands de la communication catholique s'est éteint. Il a consacré toute sa vie de prêtre, 46 ans, à cette difficile mission pastorale. Ceux d'entre nous qui ont été les témoins directs de son zèle apostolique et journalistique n'ont aucun doute : il était passionné par l'Évangile et l'utilisation des médias pour le transmettre.
Lors d'une interview pendant l'enfermement pour le programme Dernières questions TVE, a déclaré que, bien qu'en cette période de pandémie, les hommes et les femmes des médias doivent raconter des situations de douleur et de maladie, il est nécessaire que nous nous adressions au public et aux médias. "pour raconter des histoires vraies de miracles, d'espoir, de bonnes nouvelles qui se produisent au milieu de la pandémie".
A l'heure où j'écris ces lignes, mon premier article dans cette nouvelle entreprise de communication qu'est la OmnesJe ne peux m'empêcher de penser à cette phrase prophétique. Et le fait est qu'à côté de l'histoire de la maladie et de la douleur que nous devons raconter à propos de la mort de Mgr Del Río, nous n'avons d'autre choix que de nous réjouir de la bonne nouvelle, pleine d'espoir, de la relance d'un moyen de communication dans lequel seront racontés tous ces miracles quotidiens qui se produisent également autour de nous à l'époque du Covid.
Dans la même interview, l'archevêque a parlé de l'importance de la communication afin de garantir que la société "continuer à grandir dans la liberté et la vérité, sinon nous serons dominés par une culture du mensonge".
Personne ne peut se considérer comme informé uniquement par ce qu'il reçoit des groupes de médias. Whatsappoù les canulars et les rumeurs sont monnaie courante. fake news. Des médias professionnels attachés à la vérité sont le seul moyen de nous protéger du virus de la désinformation, si préjudiciable à nos relations. C'est pourquoi ces nouveaux médias sont une si bonne nouvelle.
Nous y raconterons des histoires de joie et de larmes, de victoires et de défaites face au virus, de mort et de résurrection... L'histoire de Dieu mêlée à la vie particulière de chaque homme et de chaque femme. Aujourd'hui, la mort n'est pas la fin, comme le chante l'hymne aux morts des forces armées, mais le début de l'histoire. Merci, Juan, de nous encourager à annoncer la bonne nouvelle et d'avoir été la Bonne Nouvelle pour tous.
Journaliste. Diplômé en sciences de la communication et licencié en sciences religieuses. Il travaille dans la délégation diocésaine des médias à Malaga. Ses nombreux "fils" sur Twitter sur la foi et la vie quotidienne sont très populaires.