L'héroïsme de nos prêtres

Les aspects négatifs de certains prêtres retiennent souvent l'attention du public, mais la vérité est que les aspects positifs sont bien plus importants.

9 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes
héroïsme prêtres

Le 28 février, le Sénat de l'État de Washington a adopté un projet de loi qui punit d'emprisonnement les prêtres qui ne violent pas le secret de la confession dans les cas d'abus. Au-delà du débat juridique et politique, il y a une chose qui brille au milieu de cette tempête : la fidélité inébranlable des prêtres au secret sacramentel.

Nous vivons une époque où l'Église est montrée du doigt pour ses ombres. Personne ne peut nier qu'il y a des misères dans le passé et le présent, mais dans ce cas, il ne s'agit pas d'une tache négative, mais d'une lumière inspiratrice. Dans un monde où la discrétion est rare et où la confiance se vend à bas prix, le prêtre reste un roc solide dans le confessionnal, gardant des secrets qui ne lui appartiennent pas, prêt à aller en prison plutôt que de rompre son engagement envers Dieu et les âmes.

Pensez-y un instant : à l'ère des fuites, des rumeurs, des informations instantanées et de l'espionnage numérique, les prêtres font partie des rares hommes qui comprennent encore ce que signifie "sceller ses lèvres". N'est-ce pas digne d'admiration ?

Alors que certains légifèrent depuis leur siège confortable et dictent des règles qui ignorent la profondeur du sacrement, il y a des prêtres qui continuent à s'incliner dans le confessionnal pour recevoir miséricordieusement chaque âme repentante. Peu importe que l'agenouillé soit un mendiant ou un roi, un étranger ou un ami proche. Le prêtre écoute, absout, encourage... et se tait. Il se tait même sous la menace, parce qu'il comprend que ce qui se passe là est un acte sacré entre Dieu le Père et l'un de ses enfants.

Vive les prêtres fidèles. Ceux qui, avec des défauts et des faiblesses comme tout le monde, savent que leur mission n'est pas de trahir mais de servir, pas de parler mais de guérir. Et puisque nous sommes en Carême, c'est peut-être l'occasion pour les laïcs de rappeler la valeur de ce sacrement et de nous encourager à avouer. Faisons la queue devant les confessionnaux et redécouvrons le miracle de la miséricorde. Car s'ils risquent tant pour garder le secret, ce qui s'y passe n'est-il pas vraiment important ? 

L'auteurJavier García Herrería

Rédacteur en chef de Omnes. Auparavant, il a collaboré à divers médias et a enseigné la philosophie au niveau du Bachillerato pendant 18 ans.

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