Malgré le froid, le Pape François est retourné aujourd'hui aux pieds de la Basilique Saint-Pierre pour réfléchir à la lettre de saint Paul aux Philippiens. Il a commencé la catéchèse en posant une question : "Quel est le sens de la lettre ?Comment reconnaître un véritable réconfort?"
Dans le "Exercices spirituels de Saint Ignace de LoyolaLe Pape souligne que nous pouvons trouver quelques clés pour pouvoir analyser cette consolation, qui est essentielle pour le discernement. L'une de ces clés se trouve dans l'analyse de nos pensées. A la suite de saint Ignace, François a indiqué que nous devons remarquer le discours de nos pensées, le début, le moyen et la fin, en essayant de découvrir si elles sont orientées vers le bien ou si, au contraire, elles emportent la paix et le calme.
Nous ne pouvons pas utiliser de bonnes inclinations, comme le désir de prière, pour fuir nos responsabilités ; ce n'est pas une pensée née du bien, dit le Pape. " Le prière ce n'est pas une fuite de ses propres tâches, au contraire, c'est une aide pour réaliser le bien que nous sommes appelés à faire, ici et maintenant"..
"Il faut suivre le chemin des bons sentiments, de la consolation." De cette manière, nous évitons les tentations du diable, "qui existe".Francisco l'affirme avec force. "Le style de la démon c'est de se présenter de manière sournoise, déguisée, comme faisant partie de ce qui nous tient le plus à cœur, puis de nous attirer à elle, petit à petit. Le mal se faufile, sans que la personne en soit consciente"..
Le Saint-Père encourage "examen patient et indispensable de la vérité et de l'origine de ses propres pensées".. Le Pape insiste sur cette analyse des cœurs et affirme que "Plus nous nous connaissons, plus nous réalisons où le mauvais esprit entre en jeu.".
François a parlé de l'examen de conscience individuel que tous les chrétiens devraient faire le soir, pour voir "...quel est le sens du mot "conscience" ?ce qui s'est passé dans le cœur". Dit le Pape, "Prendre conscience de ce qui se passe est important, c'est un signe que la grâce de Dieu est à l'œuvre en nous, nous aidant à grandir en liberté et en conscience.
La réflexion du Pape s'est conclue par une invitation, une fois de plus, à aller de l'avant dans notre compréhension de nous-mêmes, en faisant notre examen de conscience, en sachant que Le discernement, en effet, ne se concentre pas simplement sur le bien ou le plus grand bien possible, mais sur ce qui est juste pour moi ici et maintenant"..