Lectures du dimanche

"La porte étroite et la porte fermée". 21e dimanche du temps ordinaire (c)

Andrea Mardegan commente les lectures du 21e dimanche du temps ordinaire et Luis Herrera prononce une courte homélie vidéo. 

Andrea Mardegan-19 août 2022-Temps de lecture : 2 minutes

Photo : " Le prophète Isaïe ", Giovanni di Piemonte. Galerie d'art @web

À la fin du livre d'Isaïe, on trouve un message fort sur l'universalisme du salut. Dieu rassemble "les nations de toute langue ; elles viendront voir ma gloire". Après le retour d'exil, le peuple est accablé par de nombreuses difficultés et le prophète le soutient par des visions d'un avenir plein d'espoir : le salut de Dieu viendra, à travers Israël, à de nombreux autres peuples. "Je leur donnerai un signe, et du milieu d'eux j'enverrai des survivants vers les nations : à Tarsis, en Libye et en Lydie (archers), à Tombal et en Grèce, vers les côtes lointaines qui n'ont jamais entendu ma renommée ni vu ma gloire. Ils feront connaître ma gloire aux nations". Peut-être que Tarsis signifie l'Espagne, et Tubal la Cilicie. Mais ils désignent tous les peuples qui iront à Jérusalem, avec les enfants d'Israël.

Jésus lui-même se rend à Jérusalem. Un homme lui a posé une question courante dans les débats entre rabbins : combien seront sauvés ? Certains pensaient : tous les Juifs ; d'autres disaient : seulement certains. Jésus n'entre pas dans la question numérique, mais élève le ton sur la qualité de l'engagement. Il le fait avec deux images de la porte : la porte étroite et la porte que le maître a fermée, dans une parabole qui a pour toile de fond l'invitation à un banquet : "Le Seigneur de l'univers préparera pour tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets riches" (Is 25,6). Le verbe grec utilisé par Jésus est sportif : " concourir " pour entrer par la porte étroite. Les villes fortifiées avaient une porte large par laquelle on pouvait entrer "à cheval, en char, en selle, à dos de mulet, en dromadaire", et une porte étroite par laquelle ne pouvait entrer qu'une seule personne à la fois, qui était utilisée lorsque la porte large était déjà fermée. Pour entrer par la porte étroite, vous deviez être libre de tout bagage encombrant. Cela pourrait signifier que le salut vient à chaque personne personnellement.

Une fois dans la ville et en arrivant à la maison du propriétaire qui a invité au banquet, la porte de sa maison pourrait déjà être fermée. Alors ceux qui sont restés dehors essaieront de se faire ouvrir, mais le maître de maison dira qu'il ne les connaît pas. Ils indiquent une familiarité qui n'existait pas : je ne vous connais pas, leur dit-il, donc je n'ouvre pas ma maison, mon intimité, ma fête, à des étrangers. Jésus fait référence à ses contemporains qui honorent Dieu du bout des lèvres, mais dont le cœur est loin de lui. Ils viendront du monde entier pour s'asseoir à la table du royaume de Dieu, avec les patriarches et les prophètes d'Israël, mais ils seront laissés de côté. Ces paroles nous guident à ne pas considérer comme acquis le fait de plaire à Dieu en étant dans le nombre de ceux qui sont chrétiens : les pensées, les paroles et les actes doivent être en accord avec le cœur du Christ.

L'homélie sur les lectures du dimanche 21 dimanche

Le prêtre Luis Herrera Campo offre ses nanomiliaune courte réflexion d'une minute pour ces lectures.

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