L'imposture du féminisme

Ce que le féminisme d'aujourd'hui a apporté, c'est la division entre nous, peut-être pour nous divertir pendant que nos "alliés" font ce qu'ils veulent à nos dépens.

8 mars 2025-Temps de lecture : 3 minutes

Les femmes ont été trompées par le féminisme. On nous a vendu tellement de fumée qu'il nous est difficile d'y voir clair. On nous a fait croire que nous étions la génération de femmes la plus autonome et la plus libre de l'histoire, mais en même temps, nous sommes toujours totalement soumises à l'ordre patriarcal. Où cela nous mène-t-il ? 

Il y a quelques jours, une image est devenue virale en Espagne, celle de femmes demandant que les filles soient autorisées à porter le voile islamique dans les écoles et les universités. Il est surprenant qu'il y ait encore des personnes qui pensent que le fait d'être complètement couvert, en ne laissant qu'un espace pour les yeux, est un symbole de liberté.

Si l'on ajoute à cette affirmation l'appartenance à un parti politique qui a couvert plusieurs délinquants sexuels, la plaisanterie s'explique d'elle-même. Ils nous veulent "libres et autonomes" au milieu de la fumée, là où nous ne pouvons pas voir qui nous sommes vraiment et ce dont nous avons besoin en tant que femmes.

Le féminisme par couleur

À l'heure où l'on tente d'éliminer l'existence de notre sexe, où l'on affirme que le genre est une construction et qu'être une femme ne signifie rien, il est temps de revendiquer une féminité parfaitement connue. Et non pas se connaître dans le sens pervers que l'on veut inculquer à nos petites filles, mais connaître réellement cette féminité qui va au-delà des revendications politiques et idéologiques, qui ne porte pas de drapeau ni de couleurs corporatives.

Il est absurde que la revendication de la dignité des femmes n'appartienne qu'à certains groupes politiques, comme si le fait de ne pas être d'accord avec ces idéologies faisait immédiatement de vous un ennemi de votre propre sexe. Ce que le féminisme d'aujourd'hui a apporté, c'est la division entre nous, peut-être pour nous divertir pendant que nos "alliés" font ce qu'ils veulent à nos dépens.

Le féminisme d'aujourd'hui divise également les hommes, les désignant tous comme des ennemis potentiels. Le problème, ce ne sont pas les hommes, ce sont les mauvais hommes (qui existent, sans aucun doute). Identifier une partie du groupe comme le tout est une tactique utilisée depuis l'Antiquité... Et l'histoire récente nous apprend qu'elle n'a jamais rien donné de bon.

La femme existe-t-elle ?

Mais ils continuent à essayer de nous tromper, en pointant le doigt ailleurs pour que nous ne voyions pas que ceux qui dénoncent le problème en sont, dans bien des cas, les créateurs. Ils continuent à vendre de la fumée, alors que les statistiques et la réalité nous mettent devant la vérité : le féminisme d'aujourd'hui ne fonctionne pas parce qu'il est vicié à la racine. Car si les femmes n'existent pas, si nous n'acceptons pas qu'il y a quelque chose d'inhérent à notre féminité, le féminisme n'a pas de sens (ce que l'Association Catholique de Propagande dénonce dans son campagne pour 8M 2025).

Il est vrai qu'il existe des courants féministes qui n'acceptent pas l'élimination des femmes. Ils sont peut-être sur la bonne voie, mais ils font toujours partie de la tromperie. Il faut dissiper la fumée et retrouver la clarté des concepts. Nous devons retrouver notre fierté d'être femme, sans victimisation et sans couleur politique.

Reconquérir notre féminité

Ne nous laissons pas convaincre qu'être une femme, c'est être une victime du patriarcat. C'est de la soumission. Ne continuons pas à avaler la tromperie selon laquelle l'homme est l'ennemi. Ne nous laissons pas éliminer des compétitions sportives, de la télévision et des livres, comme si le fait d'être une femme ne signifiait rien. Ne nous laissons pas considérer comme libres et autonomes jusqu'à ce que nous décidions librement se marier avec un homme, avoir des enfants ou quitter un emploi.

L'illusion féministe est que seules certaines semblent avoir le pouvoir de nous dire ce que c'est qu'être une femme, si une telle chose existe. Réclamons ce qui nous appartient, à nous toutes, indépendamment de nos croyances et de nos contextes. Moins de 8M, de protestations et de chants, et plus de reconnaissance du fait que les femmes existent et qu'il n'y a rien de mal à cela.

L'auteurPaloma López Campos

Rédacteur en chef de Omnes

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Culture

Une petite boîte à bijoux pour la Vierge Marie

Il existe des compositions qui, en raison de leur petite taille et de la grande valeur de la musique qu'elles contiennent, peuvent être comparées à de petites boîtes à bijoux. Marc Antoine Charpentier, compositeur français de l'époque baroque, a inclus dans ses "Litanies" une précieuse collection de petites perles et de bijoux musicaux. Un beau cadeau musical à la Vierge Marie qui, outre les grandes œuvres chorales, se voit dédier de petites merveilles, comme celle qui nous intéresse dans cette revue.

Antonio de la Torre-8 mars 2025-Temps de lecture : 5 minutes

Ceux qui ont suivi les émissions de l'Eurovision il y a quelques décennies connaissent la fanfare majestueuse qui les précède, évocatrice d'une époque de lustre et de grandeur. Il s'agit du prélude composé par Marc Antoine Charpentier pour son monumental "Te Deum", écrit dans les années 1690. C'est probablement la partition de ce compositeur qui est la plus connue du grand public, même de ceux qui ne sont pas amateurs de musique classique.

Pourtant, ce très intéressant compositeur français, qui vécut de 1643 à 1704, a à son actif un catalogue bien plus vaste et plein de belles surprises. L'une d'entre elles est la petite composition dédiée à la Vierge Marie que nous présentons dans cette revue, et dont il est intéressant de connaître le contexte pour mieux l'apprécier.

De Rome à Paris

Une grande partie de la formation musicale de Charpentier s'est déroulée à Roma. C'est là qu'il découvrit la valeur de la nouvelle musique développée par Monteverdi au début du XVIIe siècle pour l'évangélisation et l'expression esthétique de l'expérience religieuse. Charpentier connaissait les milieux romains de l'Oratoire de Saint Philippe Néri qui, comme on le sait, attachait une grande importance à la musique comme élément de catéchèse, d'évangélisation et de promotion d'une liturgie attrayante. Des compositeurs de grand talent des XVIe et XVIIe siècles, tels que Tomás Luis de Victoria et Giacomo Carissimi, connaissaient et partageaient cette vision de la musique religieuse, qui mettait davantage l'accent sur l'émotion, la mélodie et le symbolisme théologique que sur la structure, le contrepoint et les démonstrations de virtuosité chorale ou vocale.

Par conséquent, lorsque Charpentier revint en France pour rejoindre l'équipe musicale de Versailles, il possédait déjà un catalogue intéressant de musique religieuse et avait développé un style élégant, mélodique et émotif, d'une grande persuasion esthétique et symbolique, afin d'exprimer musicalement la foi. Ces traits apparaîtront à maintes reprises dans de petits détails des Litanies que nous allons entendre.

Un bijou de petit format

Parmi les espaces dédiés à la musique religieuse, le collège jésuite de Paris, comme celui de Rome, se distingue. Les disciples de saint Ignace avaient appris à l'Oratoire le pouvoir d'expression et d'évangélisation de la nouvelle musique, qu'ils allaient diffuser et promouvoir dans toute l'Europe et ses colonies américaines et asiatiques. Charpentier a donc peut-être composé cette mise en musique de la Litanies lauretaines pour la Congrégation mariale du collège des Jésuites de Paris. Cette association en l'honneur de la Vierge est typique de tous les collèges fondés par la Compagnie de Jésus, et cet environnement scolaire, ou académique, explique que les "Litanies de la Vierge" soient une composition de petite envergure. Quant à l'effectif musical, il se compose de quatre ou cinq instruments et de neuf solistes vocaux. Quant à sa durée, elle peut être exécutée en quinze minutes. On est loin des compositions solennelles dédiées aux fonctions liturgiques de Versailles, comme on peut le constater en comparant ces "Litanies" avec les "Litanies de la Vierge". avecpar exemple, les splendides "Grands Motets" de Lully.

Le texte de la composition, comme on peut le constater, est la Litanie de la Vierge Marie du Sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette, qui depuis l'époque de Clément VIII (décret "Quoniam multi", 1601) peut être considérée comme la version traditionnellement officielle de cette prière à la Vierge Marie, qui a été mise en musique un nombre incalculable de fois depuis lors. Ce texte commence par un bref acte de pénitence et une invocation à la Sainte Trinité, que Charpentier fait précéder d'un très court prélude instrumental. On voit ici l'impact expressif qu'il parvient à donner avec seulement deux altos et la basse continue (normalement jouée avec une viole de gambe, un théorbe et un orgue positif).

Ce prélude serein et priant nous conduit aux invocations pénitentielles des solistes féminines qui, dans le symbolisme de la musique de Charpentier, semblent évoquer l'Épouse de l'Église implorant la miséricorde du Seigneur. Ensuite, les mêmes solistes invoquent la Sainte Trinité d'une manière très élaborée. La voix la plus grave, l'alto, commence par invoquer le Père ("Pater de cælis, Deus"). Sur la note finale, on entend le chant des deux sopranos qui invoquent le Fils (deux voix pour la deuxième personne de la Trinité : "Fili, Redemptor mundi, Deus"). Le cycle revient à son origine lorsque la contralto intervient à nouveau, invoquant l'Esprit Saint ("Spiritus Sancte, Deus"). Les trois voix s'exclament alors à l'unisson "Sancta Trinitas", après quoi seule la soprano chante : "Unus Deus". Avec une extrême brièveté, les instruments reprennent les dernières mesures des voix et préparent le début de la série de louanges à Marie.

Louanges à la Vierge Marie

En deux minutes et demie, Charpentier, fidèle aux idéaux de l'Oratorio romain, a réussi à émouvoir, à intéresser le goût esthétique, à susciter une réflexion symbolique et à faire en sorte que l'auditeur, en définitive, écoute cette musique comme une expérience de prière pour contempler la Vierge Marie. C'est précisément l'invocation à Marie, chantée par toute l'équipe musicale, qui sert à rendre présente l'image de la Vierge sous une forme sonore, autour de laquelle est chantée une majestueuse première série de litanies, à laquelle répondent les quatre solistes féminines et les cinq solistes masculins.

Ce style de chœurs opposés, ou d'antiennes, est très caractéristique de la musique baroque ancienne, tant en Italie (d'où il est originaire) qu'en France et en Espagne. En de nombreux endroits de ces "Litanies", on notera qu'il a pour effet de dynamiser l'expression musicale et de donner une plus grande profondeur et une plus grande résonance au son.

Les litanies commençant par "Mater" sont confiées aux solistes masculins, qui les chantent progressivement entrelacées sur la basse continue, se terminant par une autre intervention instrumentale très brève. Charpentier marque la transition d'une section des "Litanies" à la suivante par de courts passages instrumentaux. Les litanies "Virgo" sont à nouveau chantées dans le style des chœurs antiphoniques. Elles sont suivies d'une étourdissante série de louanges commençant par "Speculum iustitiæ", où un ingénieux jeu de miroir musical entre les deux sopranos illustre le texte. Dans cette série, on découvre comment chacune des litanies fait l'objet d'un traitement musical aussi bref qu'illustratif, offrant ainsi une belle série de miniatures musicales des titres par lesquels la Vierge Marie est invoquée. Par exemple, les trois litanies "Vas" chantées par les solistes masculins sur le continuo, ou les mélodies lumineuses consacrées aux titres les plus importants des litanies des litanies de la Vierge Marie. céleste de la Vierge : "Rosa mystica", "Domus aurea", "Porta cæli", "Stella matutina"... 

La série suivante de litanies, de caractère plus triste et suppliant, reçoit une musique plus sereine et mélancolique, qui atteint un sommet expressif de délicieuse tendresse dans la répétition des invocations "Consolátrix afflictórum", "Auxílium christianórum". Ce sont les seules invocations individuelles répétées dans toute la composition, ce qui semble suggérer que pour l'auteur, elles exprimaient un besoin spirituel particulier, facile à comprendre et à partager. Dans un clair-obscur marqué, la morosité de cette série contraste avec la joie lumineuse de la dernière section, qui loue la Vierge en tant que reine : des anges, des patriarches, des prophètes, des apôtres, des martyrs, des confesseurs, des vierges et de tous les saints (les invocations contenues dans le texte de l'époque). L'étonnante répétition en écho du mot "Regina" tout au long de ces invocations, ainsi que la répétition de l'ensemble de la série, conduit à une admirable conclusion de cette chaîne de supplications et de louanges à la Vierge Marie. Dans toutes les sections, le groupe d'invocations se termine par la demande "ora pro nobis" (elle n'est donc pas chantée après chaque invocation individuelle, comme il est d'usage dans le récitatif), mais dans la dernière section, qui chante Marie comme Reine, cette demande est chantée avec plus de grandeur, atteignant ainsi le point culminant final des louanges à la Vierge.

Comme c'est le cas dans les litanies, les invocations mariales sont suivies d'un triple "Agnus Dei", composé avec simplicité et élégance, ce qui donne une fin sereine et confiante à l'ensemble de la composition. Le dernier des trois, qui chante : "Agnus Dei, qui tollis peccata mundo, miserere nobis", est remarquable par l'ampleur admirable des chœurs antiphoniques. C'est sur cette couleur pénitentielle que s'achève ce petit recueil de louanges à la Vierge Marie, qui peut éventuellement aider à passer un délicieux moment de contemplation musicale, le regard fixé sur la Mère de Dieu.


L'auteurAntonio de la Torre

Docteur en théologie

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Évangélisation

Saintes Perpétue et Félicité, jeunes mères martyres

Les saintes Perpétue et Félicité, jeunes mères de jeunes enfants qui avaient besoin de leurs soins, ont été martyrisées au début du IIIe siècle. Elles ont donné la priorité au Seigneur pendant la persécution de Septime Sévère.  

Francisco Otamendi-7 mars 2025-Temps de lecture : < 1 minute

Le site martyre de ces jeunes mères, Perpétue et Félicité (IIIe siècle), visaient à stopper la croissance du christianisme. Il était interdit d'être chrétien. Maintenant, il est interdit de devenir chrétien. Elles voulaient freiner l'évangélisation de l'Église.

Perpétue, jeune mère de 22 ans, a tenu en prison le journal de son arrestation, des visites qu'elle recevait, de l'obscurité. Et elle a continué à écrire jusqu'à la veille de l'anniversaire de la mort de son père. martyre. Elle est née à Carthage. Saturninus, Revocatus, Secondulus et Félicité, une jeune esclave de la famille de Perpétue, étaient emprisonnés avec elle, tous les catéchumènes.

Dans la prière I de la messe

Le nom de Perpétue apparaît dans la prière eucharistique I ou dans la prière eucharistique II. Canon romain de la messe et dans les litanies des saints. On ne sait pas si la Félicité qui suit Perpétue est la martyre carthaginoise ou la martyre romaine du même nom, qui devint finalement la compagne de Perpétue dans le martyre. Le souvenir s'est concrétisé dans les deux saintes femmes. En tant que mères de jeunes enfants, elles représentaient la force morale et l'amour pour leurs enfants. La foi chrétienne.

Les actes de martyre des deux femmes, recueillis dans les "Actes des martyrs" (cf. D. Ruiz Bueno, BAC), offrent un exemple de la nécessité de faire passer les exigences de la foi avant les liens du sang. Vous pouvez le consulter ici. Les écrits de Perpétue ont formé un livreLa "Passion de Perpétue et de Félicité", achevée plus tard. Elle raconte comment les deux femmes ont été jetées à une vache sauvage qui les a encornées avant de les décapiter.

L'auteurFrancisco Otamendi

Éteignez votre téléphone portable et allumez votre âme : le pouvoir de l'abstinence numérique

L'"abstinence numérique" pendant le carême est un sacrifice moderne emblématique, surtout s'il est échangé contre la prière, les relations personnelles et la croissance spirituelle.

7 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Il y a quinze jours, j'ai participé au programme Cope Midday pour parler du livre Comment parler de Dieu dans les réseaux. Les présentateurs de l'émission avaient préparé un script qui incluait l'examen du temps moyen passé sur les téléphones portables par semaine. L'un d'entre eux a passé plus de 7 heures, tandis que l'autre a passé 2 heures devant l'écran.

Pendant une pause publicitaire, Jorge Bustos, le présentateur ayant le temps d'utilisation le plus faible, a expliqué que chaque soir, il éteignait son téléphone portable pendant deux heures pour se consacrer à la lecture, une stratégie qui l'a aidé à être moins accroché à la technologie.

Abstinence numérique

Il s'avère que le premier vendredi du mois de mars, certaines personnes célèbrent le jour de l'anniversaire de la naissance de l'enfant. abstinence numérique. Cet événement pourrait servir à encourager les chrétiens à se séparer de leurs écrans pour une bien meilleure raison que la santé mentale. Traditionnellement, les catholiques associent le Carême à l'abstinence de viande le vendredi, mais dans un monde de plus en plus numérisé, pourquoi ne pas envisager également une "abstinence numérique" ?

Les écrans, bien qu'utiles, peuvent devenir une distraction constante, nous privant du temps que nous pourrions consacrer à aider les autres, à prier, à lire... Saint Ignace de Loyola disait que "l'ennemi le plus dangereux de l'âme est l'attachement désordonné". Aujourd'hui, cet attachement peut être notre téléphone.

L'abstinence numérique est un sacrifice significatif pour ne pas être une personne gâtée, qui se laisse emporter par le vent de n'importe quel clickbait.

L'abstinence numérique ne signifie pas renoncer totalement à la technologie, mais l'utiliser avec parcimonie et à bon escient. Le vendredi en CarêmeLes traditionnels jours de pénitence peuvent être l'occasion de réduire le temps passé devant les écrans. Ce petit sacrifice peut avoir un grand impact sur notre vie spirituelle : du temps pour l'oraison mentale, pour prier le chapelet, méditer sur la Passion du Christ ou simplement écouter la voix de Dieu dans le silence. Pour une plus grande présence dans la vie réelle. Pour gagner en liberté intérieure. L'abstinence numérique nous aide à retrouver la paix intérieure et à nous concentrer sur ce qui compte vraiment.

Comment pratiquer l'abstinence numérique

  • Fixez des limites : décidez du nombre d'heures par jour pendant lesquelles vous utiliserez votre téléphone et respectez cette limite.
  • Désactivez les notifications et mettez votre téléphone en veilleuse pendant les moments de prière ou en famille.
  • Il remplace le temps passé devant un écran par quelque chose de bien meilleur.
  • Impliquez les autres : invitez votre famille ou vos amis à vous rejoindre dans cet objectif.

Cette année, je vous invite à vivre le Carême différemment. Faites de l'abstinence numérique votre petit sacrifice, votre façon de dire "oui" à Dieu et "non" aux distractions qui nous éloignent de Lui. Rappelez-vous que, comme l'a dit Jésus, "là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur" (Matthieu 6:21). Où se trouve votre trésor - sur les écrans ou en présence de Dieu ?

Que ce Carême soit un temps de renouveau spirituel où, en nous déconnectant du numérique, nous nous reconnectons à l'essentiel : Dieu, les autres et nous-mêmes, et que nous essayions ! Joyeux Carême !

L'auteurPablo López

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Vatican

Le pape envoie un message vocal de remerciement pour les prières en faveur de sa santé

D'une voix fatiguée mais intelligible, le pape a adressé son premier message après plus de deux semaines d'hospitalisation.

Maria José Atienza-6 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Le début du Saint Rosaire qui, comme depuis des semaines, a été prié sur la place Saint-Pierre à Rome pour la santé du Saint-Père, a été marqué par la surprise de quelques mots envoyés par le pontife depuis l'hôpital.

Le message, en espagnol, a été enregistré par le pape reconnaissant, "ému par les nombreux messages d'affection qui lui sont envoyés quotidiennement et reconnaissant pour les prières du peuple de Dieu", comme l'indique la note envoyée par le Saint-Siège aux médias en même temps que le message.

"Je vous remercie de tout cœur pour les prières que vous faites pour ma santé depuis la place, je vous accompagne depuis ici. Que Dieu vous bénisse et que la Vierge prenne soin de vous. Je vous remercie. Tels ont été les brefs remerciements du pape, qui restera à l'hôpital Agostino Gemelli pendant les prochains jours.

La prière du Saint Rosaire de ce jeudi a été dirigée par le cardinal espagnol Ángel Fernández Artime, S.D.B., Pro-préfet du Dicastère pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.

Un nouveau rapport médical marqué par la stabilité

Le rapport publié jeudi 6 mars par le bureau de presse du Saint-Siège souligne la "stabilité" de l'état de santé du pape, qui "n'a pas présenté d'épisode d'insuffisance respiratoire" et dont les "paramètres hémodynamiques et les analyses de sang" sont restés stables.

Le pape n'a pas eu de fièvre, mais les médecins maintiennent un pronostic réservé.

Compte tenu de cette stabilisation, le bureau de presse du Saint-Siège a souligné que le prochain bulletin médical sera publié samedi.

Travail, prière et eucharistie

Comme d'habitude, les jours où son état de santé le permet, le pape "s'est consacré aujourd'hui à quelques activités de travail au cours de la matinée et de l'après-midi, alternant repos et prière", souligne le Saint-Siège dans le communiqué sur son état de santé, qui précise également que le souverain pontife a reçu l'eucharistie avant le déjeuner.

Monde

Un prêtre nigérian tué, deux autres portés disparus

Le diocèse nigérian de Kafanchan a signalé que le père Sylvester Okechukwu, enlevé dans la nuit du 4 mars, a été assassiné et retrouvé mort aux premières heures du jour suivant, jour où l'Église célébrait le mercredi des Cendres, début du Carême. Deux autres prêtres enlevés sont toujours portés disparus.

Agence de presse OSV-6 mars 2025-Temps de lecture : 4 minutes

- Junno Arocho Esteves (OSV News)

L'appel lancé par l'Aide à l'Église en détresse aux fidèles pour qu'ils réfléchissent à la persécution des chrétiens pendant la période du Carême a pris un caractère encore plus urgent avec l'annonce de l'assassinat d'un prêtre nigérian, retrouvé mort aux premières heures du jour suivant, le mercredi des Cendres, qui marque le début du Carême.

Serviteur dévoué à Dieu

Le père Sylvester Okechukwu a été enlevé de son domicile dans la nuit du 4 mars et a été retrouvé mort dans les premières heures du 5 mars. Cette perte prématurée et brutale nous a laissé le cœur brisé et dévasté", a déclaré le diocèse, ajoutant que le père Okechukwu "était un serviteur de Dieu dévoué, qui travaillait de manière désintéressée dans la vigne du Seigneur, diffusant le message de paix, d'amour et d'espoir".

Aide à l'Église en détresse (AED) a déclaré que, selon le communiqué que l'organisation caritative pontificale a reçu du diocèse, "aucune raison n'a été donnée pour son assassinat par ses ravisseurs".

"Toujours disponible et accessible".

Sylvester Okechukwu "était toujours disponible et accessible pour ses paroissiens. Sa mort prématurée a laissé un vide indélébile dans notre famille diocésaine, et nous partageons la douleur de sa disparition avec sa famille, ses amis et tous ceux qui le connaissaient et l'aimaient".

L'assassinat du prêtre illustre le sort des chrétiens qui vivent dans des régions où la joie de vivre est une réalité. espoir peut souvent être assombri par les ténèbres de la persécution, qui est le thème central de la campagne de Carême de l'AED, Chrétiens sous la persécution.

Enlèvements et disparitions

Le meurtre du prêtre nigérian intervient alors que deux autres prêtres nigérians sont toujours portés disparus après avoir été enlevés le 22 février dans le diocèse de Yola.

Dans un pays où les chrétiens sont régulièrement victimes de discrimination et de persécution, cinq prêtres et deux religieuses ont été enlevés au Nigeria au cours de cette seule année. Deux d'entre eux sont toujours portés disparus et les quatre autres ont été libérés vivants, selon l'AED.

En 2024, 13 prêtres ont été enlevés au Nigeria, tous ont finalement été libérés, et un a été tué, soit un total de 14 incidents, a indiqué l'organisation caritative pontificale.

Martyrs de notre temps

Dans une vidéo publiée le 4 mars sur X, l'AED met en lumière la persécution des chrétiens dans plusieurs pays où des prêtres et des religieux sont régulièrement enlevés : le Pakistan, le Burkina Faso, le Sri Lanka et le Mozambique, ainsi que le Nigeria.

La vidéo a été réalisée en l'honneur des personnes persécutées et pour rappeler que le martyre n'est pas une "chose du passé", mais "une réalité pour de nombreuses communautés chrétiennes aujourd'hui".

Le cadre est la campagne "Martyrs de notre temps : témoins de l'espoir", une initiative annoncée par l'AED en février comme un moyen de montrer la solidarité avec les chrétiens persécutés dans le monde entier pendant le Carême, un temps de prière et de jeûne qui prépare les catholiques du monde entier à commémorer la passion, la mort et la résurrection de Jésus.

Persécution et discrimination en hausse

Avec plusieurs témoignages, la vidéo souligne qu'"au 21e siècle, la persécution des chrétiens continue d'augmenter", une déclaration confirmée en janvier par Open Doors International, une organisation non gouvernementale qui défend les chrétiens et leur fournit des services. Chrétiens persécutés les chrétiens persécutés dans le monde.

Dans son rapport intitulé "The World Watch List 2025", Portes Ouvertes Internationales indique que plus de 380 millions de chrétiens seront confrontés à la persécution et à la discrimination en 2024, soit 15 millions de plus que l'année précédente.

"Ne nous oubliez pas

S'adressant à OSV News le 4 mars, Michael Kelly, directeur des affaires publiques de l'AED en Irlande, a déclaré que le Carême, et en particulier le Mercredi des Cendres, "est un moment où l'Eglise nous demande de faire des sacrifices et de penser à ceux qui ont moins de chance que nous, en particulier ceux qui souffrent ou qui sont dans le besoin".

Si de nombreux catholiques considèrent comme acquis le fait de pouvoir "marcher librement en exprimant leur foi avec des cendres sur le front", pour d'autres, a-t-il déclaré, cette marque risque d'entraîner "le ridicule, la discrimination, la violence, la persécution, l'emprisonnement et même la mort".

"Notre dernier rapport a révélé que la discrimination et la persécution antichrétiennes sont en augmentation", a déclaré M. Kelly à OSV News. "Et pourtant, dans de nombreuses régions du monde où il est le plus difficile d'être chrétien, l'Eglise grandit et les gens vivent leur foi avec beaucoup de joie, malgré l'adversité à laquelle ils sont confrontés.

"Une certaine cécité à l'égard de leur situation".

Partout où je vais dans le monde et où je rencontre des personnes persécutées pour leur foi, la seule chose qu'elles me disent toujours est : "Ne nous oubliez pas, nous vous faisons confiance pour vous souvenir de nous"", a déclaré M. Kelly. "Souvent, nous sommes leur seule voix, et nous devons prier pour eux et exprimer notre solidarité, mais aussi plaider pour que nos dirigeants politiques fassent plus pour leur situation.

Interrogé sur l'indifférence à laquelle sont confrontés les chrétiens persécutés, M. Kelly a déclaré à OSV News qu'en particulier dans les pays occidentaux, "où le christianisme est considéré comme dominant ou puissant", il peut y avoir une "certaine cécité" à l'égard de leur situation critique.

Pour lutter contre cela, a-t-il ajouté, il est essentiel que les paroisses embrassent la nature universelle de l'Église en tant que "famille mondiale unie dans la foi" et sensibilisent au fait que lorsqu'"une partie du corps du Christ souffre, nous souffrons tous".

Prière pour eux

M. Kelly a déclaré qu'il espérait que la vidéo aiderait les chrétiens à "concentrer leur prière" pendant la période du Carême sur le ".des millions de chrétiens qui vivent leur vie sous une menace quotidienne et qui, pourtant, s'accrochent à leur foi en Jésus-Christ".

"Ils pourraient vivre plus facilement s'ils rejetaient leur foi, mais pour eux, ce n'est pas une chose à laquelle ils pensent, même jusqu'à la mort", a-t-il déclaré à OSV News. "J'espère que les gens regarderont les vidéos que nous publierons pendant le Carême et qu'ils en parleront à leurs familles, à leurs communautés et à leurs paroissiens, afin de développer et de faire grandir leur sentiment d'appartenance à l'unique famille mondiale de prière de l'Église.



Cet article est une traduction d'un article publié initialement dans OSV News. Vous pouvez trouver l'article original ici ici.

L'auteurAgence de presse OSV

Évangélisation

Saints Julien et Olegarius, évêques de Tolède, de Barcelone et de Tarragone

Le 6 mars, la liturgie catholique célèbre les saints Julien de Tolède et Olegarius, respectivement évêques de Tolède et de Barcelone, bien que saint Olegarius ait détenu en même temps l'archevêché de Tarragone. Aujourd'hui, l'Église célèbre également les saintes Rosa de Viterbo, italienne, et Colette Boilet, française, réformatrice des Clarisses.  

Francisco Otamendi-6 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Saint Julien de Tolède (Espagne) est né dans la capitale de Tolède d'une famille juive convertie, bien que ses parents fussent chrétiens, en l'an 620 (VIIe siècle). Il a été éduqué à l'école de la cathédrale par un autre prélat de Tolède, Saint Eugène II, et est devenu un homme d'une grande personnalité et d'une grande prudence. Il a été ordonné évêque en 1980, a convoqué trois conseilsDans ses écrits, il expose la doctrine catholique et obtient pour Tolède la primauté des diocèses espagnols. Mort en 690, il fut accusé sans fondement d'avoir encouragé les rois à persécuter les Juifs. 

Le 6 mars, vous pourrez visiter le Cathédrale de Barcelone la loge où se trouve l'urne contenant le corps incorrompu de saint Olegarius (Sant Oleguer). Olegario Bonestruga, né à Barcelone (1060), fut prêtre et chanoine régulier de la cathédrale de Barcelone, et conseiller des comtes Ramon Berenguer III et Ramon Berenguer IV. En 1116, il est nommé évêque de Barcelone, puis archevêque de Tarragone. Il encouragea une réforme de l'Église et mourut en 1137.

Saints Rose de Viterbe et Colette Boylet

Sainte Rose de Viterbe (Italie, 1234) a voulu entrer très jeune chez les Clarisses, mais n'a pu le faire en raison de son âge et de sa pauvreté. Une grave maladie lui a permis d'entrer rapidement dans le Tiers-Ordre de saint François, selon la Annuaire franciscain. Après avoir recouvré la santé, il mena une vie de prière et de pénitence, exhortant à l'amour de Jésus et de Marie et à la fidélité à l'Église. Dieu lui accorda des charismes extraordinaires, grâce auxquels il accomplit des miracles. Il mourut en 1252. En 1258, son corps incorrompu fut transféré au monastère des Clarisses.

Sainte Colette Boylet (Corbie, France, 1381), orpheline à l'âge de 18 ans, distribua ses biens aux pauvres et entreprit une expérience religieuse variée qui l'amena à porter l'habit du Tiers-Ordre et à mener une vie d'ermite jusqu'à ce qu'elle fasse profession chez les Clarisses. Elle souhaitait restaurer dans l'Ordre l'esprit et l'observance de la tradition religieuse. Santa Clara. Avec autorisation pontificale, monastères réformés et en a fondé d'autres. Il meurt à Gand (Belgique) en 1447. 

L'auteurFrancisco Otamendi

Culture

Le Suaire de Turin : un mystère qui continue de fasciner

Le Suaire de Turin reste un mystère fascinant, qui interpelle croyants et non-croyants, chercheurs et théologiens. L'écrivain et chercheur William West a présenté à Sydney un certain nombre d'éléments de preuve qui permettent d'affirmer que le linceul de Turin n'est pas un objet de culte. soutenir l'importance historique et scientifique du linceul.    

Agence de presse OSV-6 mars 2025-Temps de lecture : 3 minutes

- Christina Guzman (Australian Catholic Weekly). Sydney (Australie)

Après des siècles de preuves scientifiques et de débats, le suaire de Turin reste l'un des artefacts religieux les plus intrigants et les plus fascinants au monde, un mystère qui continue d'attirer sceptiques et croyants, chercheurs et théologiens.

Le célèbre écrivain, journaliste et chercheur William West, spécialiste de l'authenticité de la Saint SuaireLa Conférence australienne sur les droits des peuples autochtones (APC) s'est tenue le 3 mars à l'église catholique St Patrick dans le quartier Bondi de Sydney, connu pour sa célèbre plage, en prévision de la Conférence australienne sur les droits des peuples autochtones, qui se tiendra à Sydney le 3 mars. le Saint Suaire qui se tiendra en juin.

William West a commencé à enquêter

Au cours de son exposé, il a présenté 10 preuves irréfutables sur les 99 qu'il a trouvées, qui confirment l'importance historique et la pertinence de l'action de l'Union européenne dans le domaine des droits de l'homme. scientifique du linceul.

 M. West a commencé la soirée en évoquant sa relation avec le linceul, qui a débuté à Summer Hill, en Australie, dans les années 1980, lorsqu'on lui a recommandé de regarder le documentaire "The Silent Witness" (Le témoin silencieux), un film qui a suscité un intérêt mondial pour le linceul.

Puis vinrent les résultats de la datation au carbone de la fin des années 1980, qui affirmaient que le linceul ne datait que de 1260 à 1790. Croyant à ces révélations, M. West a vu une affiche du linceul dans une librairie catholique et s'est dit : "Ces gens-là continuent de promouvoir cette voie. Ne se rendent-ils pas compte qu'il s'agit d'un faux ? Il décide alors, en tant qu'érudit, "d'expliquer aux gens pourquoi il s'agit vraiment d'un faux" et commence à enquêter.

Le Suaire a deux mille ans

En creusant davantage dans la littérature, West a découvert des preuves qui l'ont amené à reconsidérer sa position. En 2024, il a publié le livre "The Shroud Rises, As the Carbon Date is Buried", dans lequel il suggère que la date au carbone de 1988 pour le linceul "a finalement été démontrée comme étant sérieusement erronée". Des tests de datation plus récents ont indiqué que le linceul avait 2 000 ans.

"Il est couvert de sang. C'est l'une des premières choses que l'on remarque sur le linceul", explique-t-il.  

Il a décrit que non seulement les blessures sont évidentes - comme l'important écoulement de sang sur le côté - mais que chaque marque de fléau sur le devant et le dos du tissu est accompagnée de taches de sang. 

Caillots de sang 100 % précis, et ils sont intacts.

"La recherche a montré très clairement que ces flux sanguins et ces caillots sont exacts et intacts à 100 %", a-t-il déclaré. "Une fois que le sang est imbibé et séché, tout le monde sait qu'il s'agglutine avec force. Et lorsque vous forcez, les caillots de sang se brisent. Mais dans le linceul, tous les caillots de sang qui recouvrent le corps entier sont intacts. 

"Il a été étudié par des médecins légistes du monde entier, certains des plus grands experts dans ce domaine, et ils ont été absolument stupéfaits par la précision des détails", poursuit-il.  

"En revanche, les artistes représentent souvent de simples gouttes de sang. Le linceul montre des caillots de sang : chaque dépôt est un caillot intact".

Chirurgien français de la Première Guerre mondiale

M. West a insisté sur ce point en évoquant Pierre Barbet, un chirurgien français qui a passé une grande partie de la Première Guerre mondiale à soigner des blessés sur les champs de bataille avant de devenir un éminent professeur et chirurgien en chef d'un grand hôpital parisien. 

"Barbet était obsédé par le sang et il est donc devenu obsédé par le linceul", a expliqué M. West. "Il a dit qu'il ne pouvait pas le manquer du tout et pour lui, cet aspect du linceul a suffi à le convaincre qu'il s'agissait bien de notre Seigneur.

Signes de la saleté de Jérusalem

D'autres éléments de preuve évoqués par M. West concernaient des "signes évidents de saleté provenant de Jérusalem".

 "Ils ont découvert que la saleté avait une empreinte chimique, une terre calcaire spéciale que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde, autour des genoux et du nez", a-t-il déclaré. Enfin, M. West a parlé d'un gros plan sur le tissu de lin lui-même. 

"L'image elle-même. La science a découvert que, parce qu'elle n'est faite d'aucun matériau artistique, comme la peinture, la peinture et l'encre ou la teinture, la seule façon dont les scientifiques peuvent la reproduire encore aujourd'hui est d'utiliser une énorme rafale de lumière ultraviolette provenant d'excellents lasers", a expliqué M. West.

Cependant, selon lui, "ils ne pourront jamais produire une image complète car cela nécessiterait une puissance électrique supérieure à celle dont nous disposons encore aujourd'hui".


Cet article est une traduction d'un article publié initialement dans OSV News. Vous pouvez trouver l'article original ici ici.

L'auteurAgence de presse OSV

Évangile

Le Christ, modèle face à la tentation. Premier dimanche de Carême (C)

Joseph Evans commente les lectures du Premier dimanche de Carême (C) du 9 mars 2025.

Joseph Evans-6 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Les gens s'enthousiasment pour la possibilité d'une vie extraterrestre. L'Église ne dit rien à ce sujet, mais nous enseigne que nous ne sommes qu'une petite partie de la création de Dieu. Il y a tout un monde spirituel d'anges et de démons et nous sommes pris au milieu d'une grande bataille entre eux dans laquelle nous sommes le butin : les démons essaient de nous associer à leur rébellion contre Dieu et nous emmènent en enfer ; les anges essaient de nous sauver d'eux et nous emmènent vers le bonheur au ciel. Tout cela est mis en évidence dans les lectures d'aujourd'hui.

L'Évangile commence par évoquer l'Esprit Saint - l'Esprit divin, l'Esprit d'amour, la troisième personne de la Trinité - qui conduit le Christ dans le désert et qui nous conduit dans le désert, le désert pénitentiel, du Carême. Il a inspiré les actes d'abnégation que nous avons décidés et que nous essayons de vivre pendant ces 40 jours pour nous rapprocher du Christ. Mais à l'arrière-plan se cache un autre type d'esprit, très différent : créé mais toujours très puissant, l'esprit de haine, le diable.

Le diable n'est pas une fiction ou une figure dont on se moque. Notre Seigneur nous dit que "c'est lui qu'il faut craindre". (Lucas 12, 5), avec une crainte sainte et sensible, comme on craint et repousse un chien féroce. Nous voyons que le diable tente le Christ "pendant quarante jours". et pas seulement à la fin. Il nous tentera nous aussi, en essayant de nous faire abandonner nos résolutions de Carême ou de nous faire vaciller dans notre désir d'être des chrétiens fidèles. Mais c'est à la fin des quarante jours, quand le Christ est le plus faible, que Satan attaque le plus fort.

Le Christ se laisse tenter, en s'appuyant uniquement sur sa nature humaine, pour nous donner un exemple dans la lutte contre la tentation. Le diable, "menteur et père du mensonge" (Jean 8, 44), rend le péché attrayant, alors qu'en réalité, il est toujours un poison et mène à notre destruction. Il tente de faire pécher Jésus en l'attirant vers les choses matérielles (il transforme les pierres en pain), vers le pouvoir et la célébrité. Notre Seigneur repousse chaque tentation en se tournant vers l'Écriture : il se nourrit vraiment de la parole de Dieu.

Satan est partout et constamment à l'œuvre, mais si nous prions, si nous utilisons bien notre temps et si nous nous éloignons du mal du mieux que nous pouvons, il ne nous fera pas de mal grave, surtout si nous nous tournons vers notre ange gardien pour nous défendre. Comme le dit le psaume d'aujourd'hui "Il a ordonné à ses anges de vous garder dans vos voies.. De même qu'un ange a conduit Israël à travers le désert jusqu'à la Terre promise, Dieu a donné à chacun d'entre nous un ange pour nous accompagner sur le chemin de la vie. 

Vatican

Sur quoi le pape travaille-t-il depuis l'hôpital ?

Le rapport médical du mercredi 5 mars après-midi indique que le Pape a eu une journée stable, malgré son état de santé délicat, et qu'il a pu se consacrer à son travail.

Javier García Herrería-5 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Depuis près de trois semaines, le Bureau de presse du Saint-Siège commence la journée en annonçant que le pape a passé une bonne nuit. François consacre habituellement une grande partie de sa journée à la thérapie respiratoire et à la physiothérapie, en suivant le traitement prévu par les spécialistes. Par exemple, ce matin, le 5 mars, il a reçu une oxygénation à haut débit par des canules nasales, une mesure visant à améliorer sa capacité respiratoire. Dans la matinée, il a appelé le père Gabriel Romanelli, curé de la paroisse de la Sainte Famille à Gaza.

État de santé

Le rapport médical envoyé cet après-midi explique que le Pape n'a pas eu d'épisodes d'insuffisance respiratoire et qu'il a passé la journée dans un fauteuil.

Ce matin, le Saint-Père a participé au rite de la bénédiction des cendres qui lui a été imposée par le célébrant et a ensuite reçu l'Eucharistie. Il a ensuite participé à quelques activités professionnelles.

Sur quoi le pape travaille-t-il ?

Presque chaque jour, le rapport médical du Vatican indique que le Pape a traité diverses questions relatives à son travail au sein de la curie. Mais de quel type de travail s'agit-il ? Avec qui le Saint-Père travaille-t-il exactement et comment travaille-t-il ? Il n'est pas facile de le dire, mais on peut le deviner en lisant les annonces de la curie ces jours-ci.

Par exemple, nous savons qu'il a reçu à deux reprises le cardinal Parolin et Mgr. Peña Parra, les deux chefs de la Secrétairerie d'État. Il est possible que le Pape n'ait pas reçu beaucoup plus de personnes personnellement, notamment en raison du risque de contagion de maladies, compte tenu de son état respiratoire délicat.

Travaux de béton

Depuis quelques semaines, le Vatican publie chaque mercredi la catéchèse hebdomadaire du Pape. Par exemple, celle sur aujourd'hui, j'ai réfléchi sur la Vierge et saint Joseph méditant sur la scène de l'enfant Jésus perdu et retrouvé dans le temple.

La semaine dernière, les annonces suivantes ont été faites évolution des affaires de diverses personnes en cours de béatification et de canonisation. Hier, le 4 mars, la publication d'un nouveau livre du pape, cette fois sur la poésie, a été annoncée.

Le thème choisi par le pape François pour le 111e anniversaire de la Journée mondiale des migrants, "Missionnaires de l'espérance", dont le jubilé sera célébré la première semaine d'octobre, a également été publié. Enfin, les messages qu'il a envoyés à divers congrès internationaux ou qu'il a nommés à des évêques de diverses régions du monde pendant son séjour à l'hôpital ont également été rendus publics.

Il est entendu que toute cette activité se déroule surtout grâce au travail des collaborateurs du Pape, mais elle nécessite aussi son approbation. Il est évident que sa charge de travail sera bien moindre, mais une partie de la machine vaticane continue son travail avec l'anomalie d'un long séjour à l'hôpital.

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Zoom

Le Venezuela célèbre le "médecin des pauvres

Les fidèles sont descendus dans la rue après avoir appris que José Gregorio Hernández allait être canonisé.

Rédaction Omnes-5 mars 2025-Temps de lecture : < 1 minute
Évangélisation

Saint Hadrien de Césarée, martyr, et saint Jean Joseph de la Croix, franciscain

Les saints Hadrien de Césarée, martyr, Jean Joseph de la Croix, franciscain italien, ou Lucius Ier, pape, sont célébrés aujourd'hui, 5 mars, dans la liturgie de l'Église, bien qu'il s'agisse du mercredi des Cendres.  

Francisco Otamendi-5 mars 2025-Temps de lecture : < 1 minute

La sixième année de la persécution de Dioclétien, saint Hadrien se rendait à Césarée avec Eubulus pour visiter les confesseurs de la foi. Lorsque les gardes de la ville les interrogèrent sur leur voyage, ils répondirent qu'ils étaient allés à Chrétiens en visite

Le gouverneur ordonna qu'ils soient fouettés et jetés aux bêtes sauvages. Selon le martyrologe romain, Hadrien a été décapité après avoir été attaqué par un lion, et Eubulus de même. Le calendrier des saints catholiques compte au moins cinq Hadrien et un Hadrien.

Saint Jean Joseph de la Croix est né sur l'île d'Ischia (Italie) en 1654, d'une famille pieuse dont les cinq enfants étaient consacrés au Seigneur. Dès son plus jeune âge, il professe une dévotion particulière pour la Sainte Vierge et un amour généreux pour les enfants du monde entier. pauvre. Dès son plus jeune âge, il a porté le Habit franciscain à Naples et fut le premier à adhérer à la Réforme Alcantarine (Saint Pierre d'Alcantara) établie en Italie, dont il sera le principal promoteur. 

Ordonné prêtre, il se consacre à l'apostolat, à l'audition des confessions et à la direction des âmes. Après une vie contemplative et austère, il meurt à Naples en 1734.

L'auteurFrancisco Otamendi

Vatican

Intention de prière du Pape pour les familles en crise

Le message vidéo du pape François avec l'intention de prière pour le mois de mars est intitulé "Pour les familles en crise". Diffusé par le réseau mondial de prière du pape, il nous demande de prier pour que les familles divisées puissent trouver dans le pardon la guérison de leurs blessures, en redécouvrant aussi dans leurs différences la richesse de l'autre.  

Francisco Otamendi-5 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Dans le message vidéo, enregistré il y a quelques semaines, avant d'être admis à l'hôpital Gemelli, le Pape fixe l'intention de prière pour le mois de mars 2025. Prier "pour les familles en crise", afin que les familles divisées puissent trouver dans le pardon mutuel la guérison de leurs blessures.

"Nous rêvons tous d'une famille belle et parfaite. Mais la famille parfaite n'existe pas. Chaque famille a ses problèmes, mais aussi ses grandes joies", commence le pape dans une vidéo de 2 minutes et 4 secondes.

"Le meilleur remède est le pardon".

"Dans la famille, chaque personne a de la valeur parce qu'elle est différente des autres, chaque personne est unique. Mais les différences peuvent aussi provoquer des conflits et des blessures douloureuses. Et le meilleur remède pour guérir la douleur d'une famille blessée est le pardon", déclare le Saint-Père.

Le pape poursuit en développant l'attitude du pardon. "Pardonner signifie donner une autre possibilité. C'est ce que Dieu fait avec nous tout le temps. La patience de Dieu est infinie : il nous pardonne, il nous relève, il nous fait repartir. Le pardon renouvelle toujours la famille, nous fait regarder vers l'avant avec espoir". Un courriel à espoir qui est précisément le thème central du Jubilé de cette année 2025.

"La grâce de Dieu nous donne la force de pardonner et nous apporte la paix.

"Même lorsque la fin heureuse que nous souhaiterions n'est pas possible, encourage le pape, la grâce de Dieu nous donne la force de... désolée et apporte la paix, car elle libère de la tristesse et surtout de la rancœur".

Enfin, le pape conclut : "Prions pour que les familles divisées puissent trouver dans le pardon la guérison de leurs blessures, en redécouvrant, même dans leurs différences, les richesses de l'autre. 

Ces messages vidéo du pape sont diffusés par le réseau mondial de prière du pape, avec la collaboration de Vatican Media et du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

L'auteurFrancisco Otamendi

Amérique latine

Aux portes du premier saint du Venezuela, le médecin José Gregorio Hernández

Après Après un processus de plus de 76 ans (depuis 1949), la canonisation du premier saint vénézuélien, José Gregorio Hernández, connu sous le nom de "docteur des pauvres", est sur le point d'aboutir, sous l'impulsion du pape François, qui a fait un pas depuis le Gemelli.  

Francisco Otamendi-5 mars 2025-Temps de lecture : 4 minutes

Le 25 février a été un jour historique pour le Venezuela et pour l'Église universelle. Le onzième jour de son admission à la polyclinique Gemelli pour une pneumonie bilatérale, le pape François a approuvé la décision du Dicastère pour les causes des saints et a décidé de convoquer un consistoire dans un avenir proche pour fixer la date de l'anniversaire de la mort du pape. canonisation du médecin vénézuélien José Gregorio Hernández. Le premier saint du Venezuela est sur le pas de la porte.

Il s'agit d'un "événement historique, attendu depuis longtemps par le peuple vénézuélien, qui reconnaît la vie exemplaire et les vertus héroïques d'un homme qui a consacré sa vie à soulager la souffrance humaine et à transmettre un message d'amour et d'espoir", a immédiatement souligné l'archidiocèse de Caracas en la personne de son archevêque, Mgr Raúl Biord Castillo, comme l'a rapporté la Conférence épiscopale vénézuélienne (Conferencia Episcopal Venezolana).CEV).

"Jubilation au Venezuela

La nouvelle a été immédiatement reprise par les médias ecclésiastiques, tels que le Centre de communication du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), qui précise la date du feu vert. Selon le communiqué, "le 24 février 2025, au cours d'une audience avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État, et Mgr Edgar Peña Parra, substitut aux affaires générales, le Saint-Père a autorisé la promulgation de plusieurs décrets. Edgar Peña Parra, substitut pour les affaires générales, le Saint-Père a autorisé la promulgation de plusieurs décrets, parmi lesquels dont celui de la canonisation de José Gregorio Hernández Cisneros".

D'autres plateformes ont parlé directement de "jubilation" au Venezuela, comme l'a titré l'agence EfeLe Venezuela célèbre avec jubilation dans les rues, les églises et les réseaux sociaux la canonisation approuvée du bienheureux José Gregorio Hernández, connu sous le nom de "Docteur des pauvres", une annonce "longtemps attendue", selon l'Église catholique nationale, qui est arrivée le 25 février 2025, une date qu'elle considère déjà comme historique".

"Des dizaines de fidèles, poursuit l'agence, ont afflué vers midi à l'église de la Candelaria, à Caracas, où repose sa dépouille. Sur la façade de l'église, on pouvait voir des images du médecin accompagnées de messages tels que "Prions le Seigneur pour que José Gregorio soit désormais un saint", et on pouvait y entendre de la musique folklorique vénézuélienne.

"L'engagement du président Maduro

Autres médias a rapporté l'écho de la nouvelle chez le maire de Caracas et au sein du gouvernement du pays. Par exemple : "Lors de l'émission de radio "Sin Truco ni Maña", la maire de Caracas, Carmen Meléndez, a exprimé sa joie après l'annonce de la canonisation du docteur José Gregorio Hernández et de ce qu'il représente pour le peuple vénézuélien".

"La canonisation de José Gregorio Hernández a été une clameur du peuple", a-t-il déclaré. "Pour le peuple vénézuélien, José Gregorio est un saint, le saint du peuple, chacun a son expérience, son anecdote avec le Dr José Gregorio (...), les Vénézuéliens sont fiers d'avoir un saint, le premier saint, et c'est José Gregorio Hernández", a-t-il déclaré. M. Meléndez a souligné l'engagement du président Nicolás Maduro à l'égard de cette cause, avec l'envoi de plus de 10 lettres au pape François pour aborder la question.

"Deep Joy" par Corina Machado

Pour sa part, la dirigeante de l'opposition María Corina Machado a publié sur le réseau social X un message datant d'il y a quelques jours, dans lequel elle exprime sa joie face à la canonisation définitive de José Gregorio Hernández. Le texte est le suivant : "Aujourd'hui est un jour de profonde joie pour tous les Vénézuéliens pour la canonisation définitive de José Gregorio Hernández, qui est déjà notre premier saint de l'histoire".

Cette bonne nouvelle renouvelle nos espoirs d'un avenir meilleur pour le Venezuela", poursuit le message, "et nous rappelle l'énorme pouvoir de la foi". Mes premières prières à notre saint vénézuélien José Gregorio Hernández sont pour demander la libération de ces frères courageux qui sont emprisonnés aujourd'hui pour avoir cherché notre liberté. Prions ensemble et demandons-lui de nous donner la sérénité et la force nécessaires pour parvenir à la libération du Venezuela et à la réunification de nos familles ici".

L'archevêque de Caracas : "c'est une raison d'espérer".

"Je crois que la canonisation de José Gregorio Hernández est un grand cadeau pour toute l'Église, l'Église universelle. C'est un saint dont la dévotion ne se limite pas au lieu où il est né, mais que tout le Venezuela et toute l'Amérique célèbrent", a déclaré Monseigneur Raúl Biord Castillo, archevêque de Caracas, à la presse vaticane.

"J'ai été appelé hier par plusieurs évêques, plusieurs personnes de différentes parties de l'Amérique, de l'Amérique du Nord, de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, ainsi que de l'Europe et d'autres continents, où ils vénèrent José Gregorio Hernández, cette personne qui est comme la tendresse de Dieu, qui intercède pour la guérison de tant de personnes. Il est un une raison d'espérer pour nous en Venezuela"Il a ajouté.

Modèle universel

Le bienheureux José Gregorio Hernández Cisneros "est un homme de service universel", comme l'a défini le pape François dans un message vidéo adressé au peuple vénézuélien en 2021 à l'occasion de sa béatification. 

"Le pape François s'est pris d'affection pour José Gregorio et l'a en quelque sorte proposé comme modèle universel, il a reconnu sa dévotion universelle, qui s'est répandue en de nombreux endroits", a déclaré Monseigneur Biord Castillo, tout en demandant "à Dieu de rendre la santé à notre cher pape François afin qu'il puisse continuer à encourager l'Église par sa parole et son exemple".

Outre saint Jean-Paul II, qui l'a déclaré vénérable en 1986, le processus a pu compter sur le dévouement de personnes telles que les cardinaux Baltazar Porras et Jorge Urosa, et des postulateurs et vice-postulateurs tels que le Dr Silvia Correale, le père Gerardino Barracchini, l'évêque Tulio Ramírez Padilla et l'évêque Fernando José Castro Aguayo, entre autres, ont participé activement à ce processus.

L'auteurFrancisco Otamendi

Idées

De la crise à la renaissance : l'Église aux Pays-Bas des années 1960 à nos jours

Dernier article de la série sur l'histoire de l'Église des Pays-Bas, qui a subi de rudes épreuves après la Réforme protestante, s'est admirablement relevée dans la seconde moitié du XIXe siècle et renaît aujourd'hui avec espoir.

Enrique Alonso de Velasco-5 mars 2025-Temps de lecture : 7 minutes

Articles de la série Histoire de l'Eglise aux Pays-Bas :


En 1947, au cours de ses deux années d'études à Rome, le jeune prêtre Karol Wojtyła s'est rendu en Hollande au nom du cardinal Sapieha pour faire connaissance avec le catholicisme d'Europe occidentale. Avec un profond esprit d'observation, il constate à l'époque que "la foi catholique signifie : le baptême, une famille nombreuse, une école catholique pour les enfants, une université catholique pour les étudiants et de nombreuses vocations (tant pour l'Église locale que pour les terres de mission). Mais aussi : un parti catholique au parlement, des ministres catholiques au gouvernement, des syndicats catholiques, des associations de jeunes catholiques".

Bien que les souvenirs du jeune prêtre Wojtyła soient clairement positifs, on ne peut supprimer l'impression que le catholicisme néerlandais, au milieu de l'exubérance des organisations et de l'appareil extérieur, manquait d'intériorité.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la résistance à l'envahisseur nazi a favorisé le rapprochement entre les catholiques et les autres groupes. Chez les intellectuels en particulier, un processus d'ouverture et de rapprochement avec les protestants, les libéraux et surtout les socialistes s'est amorcé, ce qui a conduit à un éclatement progressif de la bulle sociale. Cette ouverture s'accompagne souvent d'une attitude critique à l'égard de la hiérarchie, qui semble encore s'accrocher aux anciennes structures de l'"Église catholique".colonne"Catholique. Dans le précédent article de la série, nous avons expliqué que la Columnisation était le processus par lequel la société néerlandaise s'est divisée plus ou moins spontanément et librement en différents groupes - ou colonnes : catholiques, protestants et, dans une moindre mesure, libéraux et socialistes.

La crise de l'Église dévoilée : 1960-1968 

Entre 1960 et 1968, une "révolution copernicienne" des idées doctrinales et morales s'est produite, touchant la population néerlandaise en général et les catholiques en particulier. Le processus de sécularisation, c'est-à-dire l'assimilation des catholiques au reste de la population, s'est accéléré dans les années 1960, et les catholiques sont rapidement devenus le groupe le plus libéral ou permissif de la population des Pays-Bas, avec les non-croyants (à l'origine les plus libéraux en matière de morale).

Comme toute "révolution", elle a été précédée et préparée par des changements idéologiques qui, comme nous l'avons vu dans l'article précédent, ont été importés dans les années 50 de France et d'Allemagne. Paradoxalement, dans ces pays, son influence serait moindre, ou du moins elle serait intégrée organiquement ou perçue dans ses véritables dimensions en raison - entre autres - de la plus grande tradition intellectuelle de ces pays.

Un peu de contexte

Des facteurs historiques et économiques ont contribué à cette évolution idéologique : à partir de la fin des années 50, les salaires ont continué à augmenter rapidement et l'excellente sécurité sociale offrait de telles garanties que personne ne devait s'inquiéter de son avenir financier. L'augmentation de l'aide sociale a permis à la plupart des familles d'accéder à des biens et à un confort auparavant impensables, générant une mentalité de progrès illimité et de modernité dans laquelle tout ce qui était nouveau semblait possible et était bon simplement parce qu'il était nouveau. 

Le matérialisme pratique a été rejoint par l'introduction de la pilule contraceptive aux Pays-Bas en 1963. Jusqu'à cette date, le contrôle des naissances était une valeur fondamentale pour les catholiques, qui rejetaient souvent les méthodes naturelles de contrôle des naissances, mal vues par beaucoup. Les catholiques formaient de loin le groupe de population ayant le taux de natalité le plus élevé, à la fois pour des raisons doctrinales et par désir de renforcer leur poids social.

Certaines publications évoquent le rôle joué par certains prêtres pour stimuler la natalité en s'immisçant dans les décisions de conscience des parents. Ce manque de respect pour l'intimité conjugale, qui ne se limitait pas au confessionnal, a naturellement suscité l'indignation de nombreux catholiques. Et cela n'a vraisemblablement pas facilité l'acceptation de la doctrine de l'Eglise lorsque celle-ci s'est prononcée en 1968 avec le Encyclique Humanae Vitae.

Humanae Vitae

Plusieurs facteurs ont contribué à l'acceptation rapide de la pilule aux Pays-Bas, en particulier parmi les catholiques. Parmi eux, un discours légendaire de l'évêque Willem Bekkers à la télévision catholique en mars 1963, dans lequel il déclarait que la décision sur le nombre et la succession des enfants était l'affaire des époux : "c'est une question de conscience dans laquelle personne ne peut s'immiscer". Des paroles justes qui, en raison du contexte historique et d'autres interventions télévisées de Mgr Bekkers, ont été interprétées comme une approbation de la contraception dans certains cas. 

Cela a contribué à la diffusion rapide de la pilule parmi les catholiques. Lorsqu'en 1968, l'encyclique Humanae VitaeDans les premières années, la pratique de la contraception était déjà enracinée et ses racines étaient trop profondes pour être facilement renversées. Les conséquences ont été énormes, non seulement pour la manière dont la morale conjugale était vécue, mais aussi pour l'ensemble de la morale sexuelle. L'autorité même de l'Église en matière de morale était remise en question ou tout simplement rejetée.

Au cours de ces années se forge une conception de la vie dont les idées maîtresses sont la prospérité, la modernité et l'individualisme. Paradoxalement, la structure de la "colonne catholique" est maintenue, mais elle est de plus en plus contrôlée par des intellectuels (laïcs ou non) qui veulent réformer l'Église. C'est ainsi qu'est né le concile.

Le Concile Vatican II (1962-1965)

Le Concile Vatican II a été suivi avec un grand intérêt par les catholiques néerlandais, à la fois en raison de leurs liens étroits avec l'Église et de l'intense couverture médiatique dont il a fait l'objet. Le cardinal Bernard Alfrink, archevêque d'Utrecht et plus jeune membre du Conseil de présidence du Concile, a été présenté dans les médias néerlandais comme le chef de file des secteurs réformistes, en opposition aux "conservateurs", selon une interprétation dialectique des débats du Concile très répandue dans ces années-là : selon eux, une lutte de pouvoir se déroulait dans la salle du Concile.

Au sein de la population catholique néerlandaise, on peut distinguer trois groupes : i) les théologiens et les intellectuels qui attendent beaucoup du changement ; ii) un petit groupe conservateur ; iii) la majorité des fidèles, qui suivent l'orientation des médias, favorable au renouveau.

Malgré leur petite taille, les Pays-Bas ont exercé une influence considérable sur le Concile. Outre les évêques du pays - six évêques titulaires et quelques évêques auxiliaires - soixante évêques néerlandais des territoires de mission y ont participé. Parmi leurs contributions les plus notables, on peut citer AnimadversionsLes évêques ont demandé à Edward Schillebeeckx de préparer des critiques anonymes des grandes lignes conciliaires. Ce théologien de l'université de Nimègue, bien que rejeté comme expert conciliaire par le Saint-Siège, conseillait les évêques néerlandais à Rome. Ces critiques ont été furtivement distribuées aux pères conciliaires peu avant le début du concile.

Selon le célèbre chroniqueur du Conseil de Wiltgen, les Animadversions Schillebeeckx ont été d'une importance cruciale pour faire comprendre à de nombreux Pères du Concile qu'ils n'étaient pas les seuls à avoir des doutes ou des critiques sur les grandes lignes préparées auparavant. Le style néerlandais, direct et non diplomatique, a contribué à promouvoir le dialogue - qui était un souhait exprès de Jean XXIII - même s'il a parfois généré des tensions. 

La réception du Conseil

Les documents conciliaires ont été accueillis avec enthousiasme, mais beaucoup ont oublié leur continuité avec la tradition et les ont interprétés comme un point de départ pour façonner des changements plus radicaux dans les diocèses.

On pourrait dire qu'une série d'ingrédients sociaux, économiques et religieux, agités par un média dialectique, ont produit une potion qui s'est avérée finalement empoisonnée : une crise de l'autorité dans la société ; l'aspiration des catholiques à la liberté ; un optimisme inébranlable dans le progrès de l'humanité ; un matérialisme pratique ; le désir d'une foi authentique dans le Christ, sans pressions sociales ou institutionnelles. En peu de temps, de nombreux catholiques ont rompu avec ce qu'ils considéraient comme des jougs et ont rejeté de nombreuses exigences de la foi. Cherchant à résoudre des problèmes réels, ils ont fini par rejeter la foi elle-même.

Ainsi, sans s'en rendre compte, de nombreux fidèles, poussés par le désir de réforme, ont peu à peu perdu la foi et rejeté l'héritage de l'Église, avec des conséquences dévastatrices. Pour beaucoup, la vérité de Jésus-Christ et l'Évangile ont disparu.

Données de crise

Citons quelques faits qui peuvent aider à réaliser l'ampleur de la crise qui a conduit au processus dont nous avons parlé. La participation à la messe dominicale a chuté de façon spectaculaire, passant de 64% de catholiques en 1966 à 26% en 1979.

La confession personnelle a été "abolie" par une grande majorité de prêtres et a pratiquement disparu.

Entre 1965 et 1980, on estime que le nombre de prêtres a diminué de 50%, à la fois par décès et surtout par défections. Les départs sont également nombreux chez les religieux et le nombre de séminaristes et de candidats à la vie religieuse a considérablement diminué. Tous les petits et grands séminaires, diocésains et réguliers (une cinquantaine dans tout le pays) ont été fermés.

Résultat du mélange des la phénoménologie existentielle et le sensus fidei, la catéchèse a cessé de transmettre la doctrine et la vie du Christ pour devenir un échange d'idées sur la manière dont chacun vit sa foi.

En 1966, l'initiative dite Catéchisme néerlandais ("Nouveau catéchisme. Annoncer la foi aux adultes").

De 1966 à 1970, le Conseil pastoral néerlandais au cours de laquelle de nombreuses réformes ont été proposées, dont certaines n'ont pas pu être acceptées par Rome. 

Que pouvons-nous en tirer ?

Bien que cette crise ait eu sans aucun doute des causes multiples, il y a un facteur qui, à mon avis, peut aider à comprendre sa gravité et sa virulence : le manque de profondeur et de liberté intérieure dans l'expérience de la foi d'une grande partie des catholiques, résultant de structures et de coutumes anachroniques qui, après avoir rempli leur objectif (aider à l'émancipation des catholiques), étaient devenues asphyxiantes.

Mais il est vrai aussi que cette crise a soulevé des questions qui sont toujours d'actualité : le rôle des laïcs, la relation entre foi et culture, la manière de vivre le catholicisme dans un environnement sécularisé.

Quelques décennies se sont écoulées depuis. Beaucoup pensaient qu'en brisant les chaînes et en rejetant les jougs, les temples se rempliraient comme avant. Mais non seulement cela ne s'est pas produit, mais le contraire s'est avéré vrai : alors que certaines communautés ont perdu leur vitalité en s'éloignant de l'enseignement de l'Église, d'autres ont essayé d'appliquer fidèlement, bien que difficilement, les réformes du Concile Vatican II, et un bon nombre d'entre elles n'ont pas perdu leur vitalité.

Une nouvelle floraison

On assiste aujourd'hui à un nouvel épanouissement de l'Église. Ce processus n'a cependant pas été homogène. Certaines communautés ont redécouvert l'adoration eucharistique et la confession, d'autres ont opté pour une évangélisation plus adaptée à une société sécularisée. Les évêques n'ont pas peur d'exercer leur magistère et sont bien unis entre eux et avec le Pape. Ils osent même faire preuve d'autorité à l'égard de certains prêtres "rebelles". Les nouveaux prêtres sont ordonnés pour servir et non pour commander. La confession est de plus en plus administrée et les jeunes la pratiquent avec reconnaissance.

Le nombre d'églises où se déroulent l'exposition et l'adoration du Saint-Sacrement a considérablement augmenté. Cependant, le chemin du renouveau est encore ouvert, avec des défis spécifiques dans chaque communauté.

Il s'agit d'un processus de purification qui présuppose et repose sur la liberté intérieure, car le fait d'être catholique n'apporte pas la sécurité. pas plus que spirituels, bien qu'ils augmentent le bien-être mental et spirituel et conduisent en fin de compte au bonheur.

L'Église est confrontée à un certain nombre de défis : apprendre à être missionnaire "à nouveau", proclamer le message du Christ partout et ouvrir les portes de l'Église à toutes sortes de personnes à l'ère post-chrétienne. Comme quelqu'un me l'a dit un jour : l'Église avait l'habitude de garder les jeunes dans l'Église, maintenant elle doit apprendre à attirer de nouveaux jeunes.

Le chemin à parcourir est encore long, mais les perspectives sont encourageantes.

L'auteurEnrique Alonso de Velasco

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Vatican

Le pape passe une journée sans histoire et publie un livre

Le Pape reste dans une évolution stable, sans complications respiratoires ni fièvre, et poursuit son traitement. Son pronostic reste réservé.

Javier García Herrería-4 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

L'état de santé du Pape est resté "stable aujourd'hui", selon le dernier rapport médical publié cet après-midi par l'Institut de la santé publique. Bureau de presse du Vatican. Il n'a eu "aucun épisode d'insuffisance respiratoire ou de bronchospasme" et est resté sans fièvre, "toujours alerte, coopératif avec la thérapie et conscient".

Dans la matinée, le souverain pontife a reçu une oxygénothérapie à haut débit et a poursuivi sa physiothérapie respiratoire, dans le cadre du traitement qu'il suit depuis quelques jours.

Ventilation mécanique nocturne et pronostic réservé

Comme prévu, "ce soir, la ventilation mécanique non invasive sera reprise jusqu'à demain matin". Bien que son évolution soit stable, les médecins restent prudents et le pronostic "reste réservé".

Comme à l'accoutumée au cours de ces semaines, le Pape a passé une bonne nuit et, tout au long de la journée, il a alterné le repos avec des moments de prière et la réception de l'Eucharistie.

Le pape publie un livre

La nouvelle surprise du jour est arrivée en milieu d'après-midi lorsque le Vatican a annoncé que le pape publiait aujourd'hui un nouveau livre, cette fois sur la poésie, intitulé "Viva la poesía" (Vive la poésie). Le livre rassemble une série de textes du pape François sur la valeur de la poésie et de la littérature dans la formation, l'éducation et son rôle dans le dialogue entre l'Église et la culture contemporaine.

Dans une note manuscrite adressée à l'éditeur, le père Antonio Spadaro, le souverain pontife exprime son souhait de voir la poésie occuper une place de choix dans les universités pontificales, proposant qu'elle ait sa propre chaire.

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Évangélisation

Alex Jones : "Nous cherchons de nouveaux moyens d'aider les gens à prier".

Le PDG et cofondateur de Hallow, l'application de prière la plus célèbre, parle du défi du Carême 2025 dans cet entretien avec Omnes.

Maria José Atienza-4 mars 2025-Temps de lecture : 4 minutes

Alex Jones est le PDG et cofondateur de La flétrissureune application mobile conçue pour aider à la prière personnelle et mentale dans un monde numérisé.

Ses initiateurs, Alex Jones, Alessandro DiSanto et Erich Kerekes ont créé cette application en 2018 sans savoir qu'elle deviendrait la première application de spiritualité avec plus de 22 millions de téléchargements sur les appareils du monde entier.

La flétrissure est née du besoin de prière et de rencontre personnelle avec Dieu. Il répond en effet à un besoin vital de ses créateurs. Il permet une grande personnalisation selon la manière d'être et de prier de chacun et propose des méditations, des prières et des lectures dans les principales langues.

Bien que tous ses utilisateurs ne soient pas catholiques, l'application est catholique et des prêtres, des évêques et des théologiens y ont contribué pour s'assurer qu'elle transmet correctement la foi catholique.

Pour le Carême 2025, qui débute le 5 mars, l'application a choisi le livre Caminode Saint Josémaria Escriva de Balaguercomme guide pour ces 40 jours de prière, de jeûne et d'aumône.

A cette occasion, Alex Jones a accordé une interview à Omnes dans laquelle il souligne comment l'œuvre la plus connue du fondateur de la Opus Dei "a changé ma vie".

Qu'est-ce qui les a amenés à choisir Camino comme œuvre d'accompagnement pour ce Carême ?

-Nous avons choisi Camino Tout d'abord parce qu'il a changé ma vie et celle de beaucoup d'autres, mais aussi à cause de ses conseils spirituels puissants et directs. Saint Josémaria nous apprend à aimer vraiment le monde : par la prière et le sacrifice. Et, en fin de compte, il nous montre que la sainteté est dans le quotidien, dans le quotidien. C'est un livre qui va droit au cœur de la mission de Hallow : aider les gens à prier tous les jours.

Quels sont les points de cette Camino de saint Josémaria sont ceux qui célèbrent ce Carême avec Hallow ?

-Le défi du Carême aborde un certain nombre de thèmes de la vie quotidienne. Camino qui sont essentiels pour vivre la vie chrétienne et aspirer à la sainteté : la prière, le sacrifice, l'amour et la confiance en Dieu. L'une de mes préférées se trouve au début du défi : "Je suis chrétien".Que votre vie ne soit pas stérile. -Sois utile. -Laissez une trace. -Eclairez, avec le luminaire de votre foi et de votre amour. Efface, par ta vie d'apôtre, le signe visqueux et immonde laissé par les impurs semeurs de haine. -Et éclaire tous les chemins de la terre avec le feu du Christ que tu portes dans ton cœur". (Camino1) Quel puissant rappel de la façon dont nous sommes appelés à vivre !

Quel rôle jouent des voix comme celles de Tamara Falcó ou de José Pedro Manglano dans cet accompagnement, et pourquoi elles ?

Je ne vais pas encore donner trop de détails sur le défi, mais nous avons des surprises incroyables en réserve pour celui-ci ! Carême 2025! Ce que je peux vous dire, c'est que nous vous avons invité à participer au défi parce que la façon dont vous vivez votre foi nous inspire beaucoup.

Il faut beaucoup de courage pour partager sa foi, et nous en sommes profondément reconnaissants.

Le Carême est, pour toute l'Église, un véritable chemin de conversion. La flétrissure Qu'est-ce qui aide le plus les utilisateurs pendant ce temps liturgique ?

-Ce Carême, nous voulons aider chacun à déraciner ce qui l'empêche d'avancer et à commencer à suivre pleinement le Christ, qui est "le chemin, la vérité et la vie". (Jean 14,6). Il s'agit de conquérir chaque matin et de le donner à Dieu.

Il y a une citation de saint Josémaria Escriva que je trouve particulièrement puissante et qui résume ce que nous voulons réaliser dans ce défi du Carême : "Le Carême est un temps de pénitence, de purification, de conversion. Ce n'est pas un programme confortable. Mais le christianisme n'est pas un chemin confortable. Il ne suffit pas d'être dans l'Église et de laisser passer les années. Dans notre vie, dans la vie des chrétiens, la première conversion... est certainement très significative. Mais les conversions suivantes le sont encore plus et sont de plus en plus exigeantes". (Le Christ passe, 57)

Carême 2025 est vraiment pour tout le monde, que vous alliez à la messe tous les jours, que vous reveniez à la foi après des années ou que vous l'exploriez pour la première fois. Nous sommes impatients de prier avec vous, où que vous en soyez dans votre cheminement.

Comment les utilisateurs utilisent-ils La flétrissureQu'est-ce qui le distingue d'autres applications similaires ?

-Les gens utilisent Hallow de différentes manières. Certains commencent la journée par une réflexion quotidienne sur l'Évangile dans l'application. D'autres se reposent avant d'aller au lit en écoutant une histoire biblique ou en récitant le chapelet.

La prière peut être différente pour chacun, et c'est ce qui rend le travail sur cette application si spécial.

Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles façons d'aider les gens à prier, en particulier ceux qui reviennent à la foi ou qui la découvrent pour la première fois. Alors que beaucoup d'applications mettent l'accent sur le repli sur soi, nous cherchons toujours de nouvelles façons d'aider les gens à prier, en particulier ceux qui reviennent à la foi ou qui la découvrent pour la première fois. La flétrissure nous essayons de mettre l'accent sur Dieu et sur la manière dont il agit dans nos vies et dans celles des personnes qui nous entourent.

Il s'agit de construire une amitié avec Dieu et simplement d'apprendre à le connaître davantage. J'aime la citation de Sainte Thérèse d'Avila qui ditLa prière mentale, à mon avis, n'est rien d'autre que d'essayer d'être amis, alors que nous sommes souvent seuls avec celui dont nous savons qu'il nous aime". En fin de compte, c'est ce que nous recherchons : aider chaque personne à trouver sa propre façon de prier et de se rapprocher de Dieu.

Espagne

Cas Gaztelueta Sentence : l'enseignant est exclu de l'Opus Dei

L'affaire Gaztelueta continue de susciter la controverse après la divulgation de la sentence contre José María Martínez, qui envisage de faire appel de la sentence devant la signature apostolique.

Javier García Herrería-4 mars 2025-Temps de lecture : 3 minutes

L'affaire Gaztelueta, une un processus judiciaire complexe et longL'affaire a récemment fait l'objet d'un nouveau développement. Le 3 mars, un portail d'information religieuse a divulgué la sentence prononcée par Mgr. José Antonio Satué contre le professeur José María Martínez. Le juge considère que les accusations sont prouvées et décrète dans sa sentence l'expulsion du numéraire de la prélature.

Un aspect qui a attiré l'attention est que le document est daté du 17 décembre, mais qu'il n'a été communiqué aux parties que près de trois mois plus tard en raison "d'autres obligations non délégables et non reportables" du juge.

Appréciation juridique de l'arrêt

Des sources juridiques consultées par Omnes ont exprimé leur surprise face à la décision de Mgr. Satué, étant donné que, bien qu'il ait été chargé par le Vatican d'enquêter de manière approfondie sur les preuves de l'affaire, "il n'a effectué aucune nouvelle enquête. Il s'est contenté de reproduire la sentence du Tribunal suprême espagnol, qui avait alors réduit la peine du professeur de 11 à 2 ans de prison". 

Il convient de rappeler que le juge Marchena, qui a instruit l'affaire devant la Cour suprême, a souligné que la loi ne lui permettait pas d'invalider les preuves précédemment examinées par le tribunal du Pays basque. Il a toutefois critiqué le fait que le juge de première instance ait accordé toute la crédibilité aux experts de l'accusation sans tenir compte de ceux de la défense.

Contestations du nouvel arrêt

Dans la sentence divulguée à la presse hier, Mgr Satué déclare que les accusations sont prouvées et ordonne l'expulsion du numéraire de la prélature. Satué estime que les accusations ont été prouvées et ordonne l'expulsion du numéraire de la prélature. Bien qu'il ait reçu les pleins pouvoirs pour mener une nouvelle enquête, le juge a été critiqué pour ne pas avoir pris en compte de nombreux éléments de preuve présentés par la défense. Il a notamment refusé d'admettre les rapports d'experts de la défense, exclu le test polygraphique effectué par l'accusé et jugé irrecevable le rapport exhaustif de l'avocat de la défense. rapport de vérification de l'innocence rédigé par cinq juristes. Ce dernier document a été mentionné dans l'arrêt sans que son exclusion ne soit justifiée.

En outre, la résolution n'inclut pas la copie de l'enquête initiale menée par le Vatican sous la direction de Silverio Nieto, qui n'a jamais été rendue publique et qui est considérée comme un élément clé de la défense. Les témoignages de Nieto n'ont pas non plus été admis, pas plus que la lettre du cardinal Ladaria, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi et la plus haute autorité de l'organisme responsable de l'enquête ecclésiastique en 2015. De même, la demande d'accès au dossier médical de M. Cuatrecasas, adressée au ministère basque de la santé, a été rejetée. 

Selon les sources consultées, "le juge n'a pas mené de nouvelle enquête, mais a déterminé quels éléments de preuve pouvaient être pris en compte sans justifier publiquement ses décisions".

Poursuite contre le juge Satué

Le professeur José María Martínez a apporté une action en justice contre le juge Satué pour violation présumée de son droit à l'honneur. La demande a été acceptée et l'affaire est toujours en cours. 

Le 3 mars, en effet, Satué a été convoqué devant un tribunal de Pampelune pour présenter la documentation sur la procédure demandée par le juge de l'affaire, mais aucune documentation n'a été remise et l'audience a été reportée. 

Bien qu'une éventuelle condamnation de Satué n'ait pas de conséquences directes sur la sentence publiée, elle pourrait affecter la crédibilité de la procédure menée par l'évêque de Teruel.

Déclarations de José María Martínez

Dans un déclaration publiée Le 3 mars, sur son blog, M. Martínez a réaffirmé son innocence et annoncé qu'il envisageait de faire appel du décret auprès de la Signature apostolique, le plus haut tribunal du Vatican auquel il peut s'adresser.

Il a également annoncé sa décision de demander son départ de l'Opus Dei, en déclarant : " C'est avec grand regret que j'ai écrit une lettre au prélat de l'Opus Dei dans laquelle je demande mon départ de l'Œuvre. Je préfère partir plutôt que d'être un problème". Cependant, il a souligné que " depuis le début de ce processus, je me suis senti compris et accompagné par de nombreuses personnes de l'Opus Dei " et qu'il continuera à considérer l'Opus Dei comme sa famille spirituelle.

Il a terminé son message en faisant référence à saint Josémaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei : " Saint Josémaria disait que rien de mauvais ne peut nous venir de l'Église. Mon cas semble indiquer le contraire, mais il n'en est rien. Le fondateur de l'Opus Dei m'a également appris que Dieu fait sortir de grands maux de grands biens. Je suis sûr qu'il en sera de même cette fois-ci".

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Évangélisation

Saint Casimir, patron de la Pologne et de la Lituanie, prince priant et célibataire

Le 4 mars, l'Église catholique célèbre saint Casimir, troisième des treize fils du roi de Pologne et saint patron des patries polonaise et lituanienne. Il était connu pour sa prière, sa pénitence et sa chasteté, son amour de l'Eucharistie et de la Vierge Marie. Il est mort de la tuberculose près de Vilnius, en Lituanie, à l'âge de 26 ans.

Francisco Otamendi-4 mars 2025-Temps de lecture : < 1 minute

Casimir, qui deviendra l'un des patrons de la Pologne et de la Lituanie, naît à Cracovie en 1458 dans une famille nombreuse. Il est le troisième des treize enfants de Casimir, roi de Pologne, et d'Élisabeth, fille de l'empereur d'Autriche, qui était catholique et cherchait à éduquer ses enfants dans la foi. D'après les biographesEn outre, saint Casimir eut deux bons professeurs : le père Jean, réputé pour sa sagesse et sa sainteté, et le professeur Callimaque, qui aida pendant des années le roi de Pologne à instruire les jeunes.

Dès l'âge de 17 ans, Casimir est aux côtés de son père, le roi Casimir IV Jagellon, dans les affaires publiques. l'a accompagné en LituanieLes Jagelloniens en sont issus. Son plus grand désir était de plaire à Dieu. En tant que fils du roi, il s'habillait simplement, sans luxe. Il se mortifiait en mangeant, en buvant, en regardant et en dormant, est-il écrit. Il dormait souvent à même le sol. Ses dévotions spirituelles favorites étaient la passion et la mort de Jésus-Christ - il méditait sur l'agonie de Jésus dans le jardin - et Jésus dans le Saint-Sacrement. 

Il a vénéré Jésus

Il profitait du repos et de la nuit pour passer des heures à adorer Jésus dans la Sainte Hostie. Il était généreux de son temps et de ses biens avec les pauvres. On voulut le marier à une fille de l'empereur Frédéric III d'Autriche, mais Casimir refusa de se marier, en raison de sa décision de vivre dans le célibat. Il tomba malade de la tuberculose, mort le 4 mars 1484, à l'âge de 26 ans, en Lituanie, et est enterré à Vilnius.

120 ans après son enterrement, son tombeau a été ouvert et son corps a été retrouvé. corps incorrompu. Sur sa poitrine, ils ont trouvé un poème à la Vierge Marie qu'il récitait fréquemment et qu'il avait ordonné de placer sur son cadavre au moment de son enterrement.

L'auteurFrancisco Otamendi

Évangélisation

Ricardo Calleja : "Nous devons nous frotter à des personnes issues d'autres domaines".

Ricardo Calleja est le rédacteur en chef de "Ubi sunt ? Les intellectuels chrétiens : où sont-ils, que contribuent-ils, comment interviennent-ils ?"Le débat sur ces questions en Espagne a été relancé.

Javier García Herrería-4 mars 2025-Temps de lecture : 4 minutes

En tant qu'éditeur de cet ouvrage, il a réuni un groupe d'intellectuels engagés dans une réflexion sur la foi et son impact sur la culture, le débat politique et la vie publique. En plus de revisiter des questions déjà débattues ces dernières années, il introduit également de nouveaux défis qui affectent la société d'aujourd'hui. Dans cet entretien, nous abordons certains aspects liés à la foi et à la vie publique.

Deux ans après le débat qu'il a suscité, qu'attendez-vous de ce livre ?

-Tout d'abord, il s'agit de sensibiliser un plus grand nombre de personnes au débat, qui comporte à la fois des points évidents et des points plus subtils. En outre, j'espère continuer à encourager la participation des personnes de foi chrétienne à la vie publique et à explorer les moyens par lesquels elles peuvent être présentes, soit explicitement en tant que chrétiennes, soit avec des idées spécifiquement chrétiennes.

Je sais que des présentations et des événements ont toujours lieu dans les universités où la question a déjà été abordée. C'est une bonne chose. Le fait de débattre de qui, comment et quand intervenir peut en soi améliorer la participation à ces forums. En même temps, le risque existe de tomber dans la paralysie de l'analyse ou dans le narcissisme des petites différences. Toutefois, dans les premières discussions, cela ne semble pas être le cas.

Y a-t-il une absence d'intellectuels chrétiens dans le débat public ?

-Oui, surtout en Espagne. Bien que nous citions des intellectuels chrétiens d'autres pays, il y a peu d'Espagnols dans cette catégorie. Toutefois, le débat reflète l'émergence d'une nouvelle génération de faiseurs d'opinion chrétiens, qui a vu le jour autour de médias numériques tels que The Objective et El Debate de hoy.

Pensez-vous qu'une "guerre culturelle" de la part des chrétiens soit nécessaire ou qu'une approche de dialogue soit plus efficace ?

-Selon moi, il existe différentes stratégies qui répondent à des contextes, des capacités et des opportunités différents. Il n'y a pas une seule bonne façon d'intervenir. Si l'unité sur certains principes est souhaitable, il est également important d'accepter que le conflit et la diversité sont inhérents à la vie publique. La rencontre personnelle est primordiale dans la transmission du christianisme. Là, le dialogue compte plus que la bataille. Mais lorsque les gens sont en société, ils s'organisent en groupes ou en tribus, et ils pensent et agissent de manière conflictuelle et agonistique.

Quel est le rôle des institutions éducatives chrétiennes dans la formation des intellectuels ?

-Le souci du bien commun est une exigence de la charité et de la justice chrétiennes. Le "privatisme" d'une certaine "le christianisme bourgeoisn'est pas le résultat d'un défaut moral, mais avant tout d'un manque d'éducation, comme l'a souligné Saint Jean Paul II, "le manque d'éducation n'est pas le résultat d'un défaut moral, mais avant tout d'un manque d'éducation". Josémaria Escrivá de Balaguer. L'éducation, en revanche, échoue toujours. Des personnes exceptionnelles émergent malgré les contraintes institutionnelles. De plus, ce qu'il faut apprendre pour participer de manière créative à la vie de la communauté ne se limite pas à un simple passage dans une salle de classe. Il faut se frotter à des personnes dans d'autres sphères : dans la rue, dans des institutions non chrétiennes. Sinon, nous risquons de former des fanatiques ou des idéalistes déconnectés de la réalité.

Quelles questions les intellectuels chrétiens doivent-ils aborder dans leurs interventions publiques ?

-Les questions que le Magistère de l'Eglise et les grands intellectuels chrétiens mettent en avant depuis des décennies, de la défense de la vie et de la famille à la justice sociale et à l'écologie. Il est important de montrer la cohérence de la vision chrétienne sur ces questions - qui sont souvent divisées en "gauche et droite" - et d'accepter la diversité des approches parmi les chrétiens. Pour communiquer les réponses chrétiennes, il faut d'abord souffrir des questions humaines que nous partageons tous. C'est pourquoi je pense qu'à une époque où le "terrain moral commun" a été perdu, le début du voyage est constitué par les blessures que nous partageons tous : la solitude, la recherche de sens, la souffrance, la méfiance dans les relations, etc. C'est ainsi que l'on peut éveiller une nouvelle curiosité pour ce que les chrétiens ont à apporter, et que l'on peut forger des alliances inattendues.

Comment les intellectuels chrétiens peuvent-ils expliquer efficacement la position de l'Église sur la question du genre ?

- Le premier pas est d'affirmer calmement et sans complaisance que "Dieu a créé l'homme et la femme". Sans cette "vérité dévoilée" que nous sommes des créatures et de la bonté fondamentale de l'ordre créé, il est très difficile que l'élan émancipateur des êtres humains ne se retourne pas contre la nature, ce qui est précisément une exigence de l'humanité véritable. Par ailleurs, il est important que des voix de femmes s'expriment dans le christianisme. Non pas à cause d'un "quota", mais parce que nous croyons vraiment à la complémentarité des sexes. Pour cela, et peut-être aussi pour vaincre certaines inerties ou préjugés dans des milieux très masculins, il faut faire appel à la présence publique des femmes chrétiennes, traditionnellement plus enclines à s'occuper du privé (ce qui est en soi une contribution irremplaçable au bien commun).

Dans quels pays les catholiques ont-ils une présence particulièrement positive dans la sphère publique ?

-La vérité est que je manque d'une perspective globale complète, même dans mon propre pays. J'entends des choses intéressantes en provenance du Brésil ; le catholicisme américain a été très actif pendant des décennies ; je vois moins présent le "projet culturel" du catholicisme italien, qui avait une grande capacité de dialogue avec le monde "séculier".

Une tendance généralisée est la prise de conscience que nous sommes une minorité dans le contexte culturel, ce qui donne lieu à de nouvelles formes et à de nouveaux dynamismes pour nous rendre présents. Mais je crains que cela ne prenne des formes "identitaires" de christianisme, tant dans la sphère privée et pastorale que dans la projection publique. Cela conduit parfois à des réactions allergiques chez d'autres chrétiens, qui me semblent exagérées. Le défi est de canaliser cette nouvelle créativité et impulsion, en la purifiant, par une pensée rigoureuse et une attitude miséricordieuse : souligner la primauté de la charité dans la vérité comme signe de l'identité chrétienne.

Ubi sunt ? Les intellectuels chrétiens aujourd'hui

Le rôle des intellectuels chrétiens dans le monde d'aujourd'hui fait l'objet d'un débat ouvert. Existe-t-il des intellectuels chrétiens ? Où sont-ils ?

4 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Le 23 janvier 2025 a été l'une des présentations de la conférence de l'Union européenne. livre "Ubi sunt ? Les intellectuels chrétiens : où sont-ils, qu'apportent-ils, comment interviennent-ils ?" à Madrid, au siège du troisième cycle de l'Université de Navarre, par le coordinateur de l'ouvrage, accompagné de Higinio Marín - philosophe - et guidé par Paula Hermida, de la maison d'édition Cristiandad, qui est l'éditrice du livre.

Comment ce livre a-t-il vu le jour ?

Le 16 novembre 2020, le philosophe Diego S. Garrocho a publié dans El Mundo un article intitulé "¿Dónde están los cristianos ?" dans lequel il affirmait ne pas voir d'intellectuels chrétiens dans la sphère publique actuelle. Cet article journalistique a déclenché un débat qui s'est traduit par une cascade d'interventions dans la presse. Trois jours plus tard, Miguel Ángel Quintana Paz publiait dans The Objective une première intervention dans laquelle il invitait "... les stations de radio, les chaînes de télévision, les écoles, les universités, les instituts, les maisons d'édition, les musées catholiques à relever le défi".

D'autres interventions dans la presse ont suivi, de la part de multiples auteurs, avec des textes de différentes perspectives, différentes façons d'aborder la question et des points de vue multiples, qui ont rassemblé la controverse dans un livre coordonné par Ricardo Calleja et intitulé "Ubi Sunt".

Dans sa présentation, M. Calleja a évoqué le rôle de l'intellectuel chrétien dans le dévoilement des mystères de la religion, qui ne sont pas accessibles à tous. Il a encouragé la créativité et l'apport d'idées stimulantes. Il a montré la pluralité de la pensée des contributeurs. Il a éclairé l'idée que dans la vie publique, le chrétien doit agir avec prudence, mais sans cesser de gouverner et de commander lorsqu'il occupe un poste important, car ne pas gouverner, c'est être gouverné par les circonstances. Il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs. Il a soutenu qu'en tant que catholiques, nous ne devrions pas fuir nos responsabilités par peur de blesser ou d'être mal aimés.

Changer la place publique

Marín a montré comment la place publique a changé, grâce aux RRSS et aux médias numériques, et tout se reflète, comme ce livre, qui a eu un écho et un impact. Selon l'auteur de l'épilogue, les contributeurs du livre apportent des idées, mais surtout elles sont exposées et mises à la disposition du lecteur. Il a également évoqué le danger de "l'expert" qui n'est pas assez humble et qui ne se rend pas compte que tout n'a pas une réponse facile et définitive. L'étude est nécessaire, sur une base régulière, afin de pouvoir donner une réponse profonde. Il a précisé qu'il n'y avait pas de mal à dire "je ne sais pas" face à une question compliquée et à ajouter "je dois l'étudier". Il a également souligné qu'il n'y a pas de "génies politiques" dans l'arène espagnole pour contribuer à ce processus d'aide à la réflexion de la société.

Plusieurs auteurs des essais du livre étaient présents lors de la présentation. Il s'agit de Pablo Velasco, Armando Zerolo et José María Torralba. Ce dernier a parlé de l'importance de la formation L'objectif principal est de se montrer tel que l'on est dans sa vie professionnelle et familiale, et surtout d'être naturel et de se montrer tel que l'on est dans sa vie professionnelle et familiale, comme n'importe quel autre citoyen.

Armando Zerolo a parlé de l'importance de la participation à la bataille culturelle, de manière tempérée, non polarisée mais active. 

Les auteurs ne souhaitent en aucun cas répondre à cette question. Ils laissent la porte ouverte au débat.

L'auteurÁlvaro Gil Ruiz

Professeur et collaborateur régulier de Vozpópuli.

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Vatican

Le pape François souffre de deux insuffisances respiratoires

Le pape François a souffert de deux crises "d'insuffisance respiratoire aiguë, causée par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme subséquent", ce qui a obligé les médecins à pratiquer deux bronchoscopies et à reprendre la ventilation mécanique non invasive.

Paloma López Campos-3 mars 2025-Temps de lecture : < 1 minute

Le pape François a souffert de deux crises "d'insuffisance respiratoire aiguë, causée par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme conséquent", selon le dernier communiqué du Saint-Siège.

En raison de ces épisodes, les médecins ont dû procéder à "deux bronchoscopies sur le souverain pontife, nécessitant l'aspiration d'abondantes sécrétions". En outre, François a repris la ventilation mécanique non invasive.

Malgré les crises respiratoires, le communiqué du Vatican confirme que "le Saint-Père est resté alerte, orienté et coopératif à tout moment". En raison de la complexité du cas, "le pronostic reste réservé".

Cette nouvelle intervient après que le pape a passé une nuit tranquille et que, le dimanche 2 mars, il a même pu travailler un moment, accompagné par les membres de l'Assemblée nationale. Cardinal Pietro Parolin et l'archevêque Peña Parra.

Le Saint-Père poursuit son traitement médical tandis que les préparatifs du Mercredi des Cendres commencent à Saint-Pierre. Malgré son hospitalisation, le Saint-Siège continue de publier les messages du Pape prévus pour ces jours, tels que les méditations de l'Angélus, sa Message de Carême o son désir d'accompagner avec une affection particulière tous les malades du monde durant ces journées.

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Initiatives

Le chemin de saint Josémaria inspire le défi du carême de Hallow's

L'œuvre la plus connue du fondateur de l'Opus Dei est au cœur de ce carême sur Hallow, l'application de prière la plus célèbre au monde.

Maria José Atienza-3 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Camino est sans doute l'œuvre la plus connue de Saint Josémaria Escriva de Balaguerle fondateur de l'Opus Dei. Ce n'est pas pour rien qu'il s'agit de la quatrième œuvre écrite en espagnol la plus traduite dans d'autres langues, après le QuixoteCent ans de solitude y L'amour en temps de choléra.

D'ici à 2025, l'application La flétrissurel'application de prière et de méditation la plus téléchargée au monde, a choisi ce livre, Caminocomme guide pour votre défi de prière Carême 2025 : Le cheminqui débutera le Mercredi des Cendres. Ainsi, à travers les réflexions "pour grandir en sainteté, en humilité et en union avec Dieu dans la vie de tous les jours", proposées par "Chemin", les usagers vivront un Carême plus intense de prière, de jeûne et de pénitence.

Grâce à ce défi, soulignent les promoteurs de cette initiative, "les participants pourront approfondir leur relation avec Dieu, en renforçant leur foi et leur objectif au cours de l'année". Carême".

En outre, ce défi impliquera, entre autres, les éléments suivants Tamara Falcó et catholique de renom qui partagera son témoignage de foi avec les adeptes de Hallow.

Ce défi de Carême présentera également le témoignage du serviteur de Dieu Takashi Nagai : un médecin japonais converti au catholicisme qui a survécu au bombardement atomique de Nagasaki et a consacré ses dernières années à la prière et à la paix, véritable témoin de l'histoire de l'humanité. Désolé.

En outre, le jeudi, l'application propose de participer à une heure sainte, accompagnée de réflexions de Josepe Manglano, fondateur de l'Institut de recherche sur le cancer. Hakuna.

Le carême à l'aube

L'année dernière, plus de 1,7 million de personnes ont participé au défi Hallow's Lenten et l'application a été la plus téléchargée sur les appareils mobiles le mercredi des Cendres dernier. Cette année, le défi sera disponible en huit langues et devrait rassembler des participants dans plus de 150 pays.

En outre, le célèbre Christ Rédempteur de Rio de Janeiro sera illuminé en violet le 5 mars dans le cadre d'une initiative promue par Hallow's pour marquer le début du Carême, l'une des "saisons fortes" de l'Église.

Hallow est une application mobile qui "aide les gens à approfondir leur relation avec Dieu grâce à des prières audio guidées, des méditations au coucher, des lectures bibliques, de la musique et bien plus encore". Elle compte plus de 800 millions de prières effectuées dans plus de 150 pays et 22 millions de téléchargements dans le monde.

Vatican

Cardinal Tolentino : "Nous avons besoin d'alliances, pas de tranchées".

Tolentino de Mendonça s'est rendu à Madrid et y a reçu Omnes, avant de donner une conférence à l'université de San Dámaso sur l'amitié. Au cours de cette conversation, le cardinal portugais a abordé des sujets tels que la présence des catholiques dans les sphères de la pensée et, en particulier, dans le domaine des arts et de l'éducation.

Javier García Herrería-3 mars 2025-Temps de lecture : 6 minutes

Le cardinal José Tolentino est l'une des figures les plus remarquables dans le domaine de la théologie et de la culture contemporaine. Né à Madère, au Portugal, il est prêtre, théologien, poète et écrivain, avec une longue carrière dans l'étude et la diffusion de la pensée chrétienne en dialogue avec le monde moderne. Son œuvre se caractérise par une profonde sensibilité à la dimension humaine de la foi, explorant des thèmes tels que la spiritualité, la miséricorde et la relation entre religion et culture. Sa capacité à combiner l'érudition théologique avec une perspective poétique a fait de lui une voix influente dans l'Église et au-delà.

Depuis 2022, il est préfet de l'Union européenne. Dicastère pour la culture et l'éducation du Vatican, rôle dans lequel il promeut la rencontre entre la foi et les expressions culturelles contemporaines. Son travail consiste à jeter des ponts entre la pensée chrétienne et les divers courants philosophiques, artistiques et sociaux de notre époque. Avant sa nomination, il était bibliothécaire et archiviste du Saint-Siège.

Pourquoi avoir choisi le thème de l'amitié pour votre conférence ?

-Cela peut paraître un thème ancien, voire simple, mais l'amitié est un sujet qui, bien qu'il fasse partie de notre vie quotidienne, fait rarement l'objet d'une réflexion approfondie. Ce sujet m'a semblé crucial pour plusieurs raisons. Tout d'abord, parce que l'université, dans son essence, est une histoire d'amitié. Comme l'a rappelé le pape saint Jean-Paul II, l'université est née de l'amitié entre des professeurs et des étudiants qui cherchaient ensemble la vérité. Cette amitié, qui est à l'origine de l'université, se poursuit aujourd'hui. L'université est une communauté d'amis qui cherchent ensemble la vérité.

Vous associez l'amitié à la recherche de la vérité. Comment cette amitié se manifeste-t-elle dans le contexte universitaire d'aujourd'hui ?

-À l'université, on apprend à être un ami, surtout un ami de la vérité. L'université doit élargir notre soif de connaissance et être un laboratoire pour chercher, émettre des hypothèses, confronter et approfondir notre compréhension de la vérité. C'est cette amitié pour la vérité qui définit l'université. 

Bien sûr, une université doit être utile, former des personnes pour des objectifs concrets, mais son premier devoir est de transmettre cette passion pour la recherche de la vérité. L'université n'est pas seulement un lieu où l'on acquiert des compétences techniques, mais un espace où l'on cultive une relation profonde avec le savoir et avec les autres.

Comment voyez-vous le rôle des universités ecclésiastiques dans la construction de la société actuelle ? 

-Les universités ecclésiastiques ont un rôle vital à jouer. Bien que certaines des sciences qui y sont cultivées, comme la théologie ou le droit canonique, puissent sembler éloignées de la réalité sociale, elles sont en réalité fondamentales. Sans ces disciplines, la société s'appauvrit. 

La théologie, les sciences sacrées, les littératures anciennes, l'étude de la parole et le droit canonique sont des sources essentielles pour comprendre la dignité humaine et le droit civil. C'est pourquoi les universités ecclésiastiques apportent une contribution très importante à la société. Elles ne forment pas seulement des professionnels, mais aident à construire une vision intégrale de l'être humain et de sa place dans le monde.

En Espagne, un débat a eu lieu il y a quelques années sur le rôle des intellectuels chrétiens. Selon vous, quelle est la contribution du christianisme à la vie sociale et intellectuelle du XXIe siècle ? Comment les chrétiens peuvent-ils influencer une société de plus en plus sécularisée ?

-Les sociétés démocratiques sont pluralistes et ont besoin de toutes les contributions. Le christianisme offre une vision unique de la personne humaine, de sa dignité et de son destin. 

Dans un monde où l'on parle de transhumanisme et d'intelligence artificielle, la question fondamentale est : qui est l'être humain ? Le christianisme a beaucoup à apporter à ce débat, notamment dans la défense d'une vision holistique de la personne, qui n'est pas réduite à un simple consommateur ou instrument. 

Les chrétiens doivent être présents dans la vie publique, réfléchir aux sources de leur foi et établir un dialogue étroit dans tous les médias, traditionnels et numériques.

Selon vous, comment les chrétiens peuvent-ils apporter ces idées à une société de plus en plus sécularisée ? Quelles stratégies pourraient être efficaces ?

-Nous avons besoin partenariatspas des tranchées. Nous devons rechercher des formes de dialogue et d'amitié sociale qui nous permettront de surmonter la polarisation et de construire une société plus juste et plus humaine. 

Les chrétiens doivent être capables d'écouter et de parler avec humilité, mais aussi avec conviction. Il ne s'agit pas d'imposer des idées, mais de les proposer avec clarté et respect. Par ailleurs, il est essentiel que les chrétiens soient présents dans les espaces où se construisent la pensée et la culture, tels que les universités, les médias et les réseaux sociaux.

Le pape François a beaucoup parlé de l'importance de l'amitié entre l'Église et les artistes. Comment voyez-vous ce dialogue entre l'Église et le monde de l'art ? Quel rôle l'art joue-t-il dans la vie de l'Église ?

-L'art est une expérience spirituelle. Les artistes, par leur travail, recherchent l'invisible, le transcendant. L'Église a besoin d'artistes pour traduire les vérités invisibles en formes visibles. 

Le pape François a renforcé cette amitié en convoquant des artistes à la chapelle Sixtine et en visitant la Biennale de Venise. L'art n'est pas seulement décoratif, c'est une recherche radicale de sens, et les artistes contemporains nous rappellent que la vraie beauté est celle qui porte en elle la mémoire de la souffrance et de la compassion.

Comment voyez-vous le rôle des artistes catholiques dans ce contexte ? Pensez-vous que l'on assiste à une résurgence de l'art sacré ou des artistes inspirés par la foi ?

-Il ne s'agit pas de créer un club d'artistes catholiques, mais de faire dialoguer tout le monde. Les artistes catholiques sont une bénédiction pour l'Eglise, mais notre but est d'encourager le dialogue entre tous les artistes, quelle que soit leur foi. L'art est un terrain de rencontre et de recherche spirituelle, et c'est quelque chose que nous devons valoriser et promouvoir. Il y a des artistes qui, à partir de leur foi, créent des œuvres profondément significatives, mais il y a aussi des artistes non croyants qui, par leur travail, nous aident à réfléchir aux grandes questions de l'existence. L'important est que l'art continue d'être un espace de dialogue et de recherche de la transcendance.

Enfin, parlons de l'éducation catholique. En Espagne, par exemple, il existe de nombreuses écoles catholiques, mais toutes ne dispensent pas une formation doctrinale solide. Comment revitaliser ces institutions ? Quels sont les défis auxquels les écoles catholiques sont confrontées dans le monde d'aujourd'hui ?

-L'Église est le principal pourvoyeur d'éducation dans le monde, et c'est une grande responsabilité. L'école catholique ne peut pas se contenter d'être une bonne école ; elle doit être plus que cela. Elle doit enseigner l'espoir, offrir une expérience de l'humanité intégrale et former des personnes, pas seulement des étudiants. La formation des enseignants et la création d'une communauté scolaire qui vit la foi de manière transversale sont fondamentales à cet égard. 

L'identité catholique doit être claire et visible, non seulement dans les symboles, mais aussi dans la qualité des relations humaines qui s'établissent.

Cardinal Tolentino au cours de l'entretien.

Dans de nombreuses écoles catholiques, peu d'enseignants sont de vrais croyants. Que peut-on faire ?

-Nous ne pouvons accepter que des écoles soient fermées ou que, en raison de difficultés économiques, nos écoles se retrouvent entre les mains de fonds d'investissement dont nous ne connaissons pas le projet éducatif. L'école catholique a une identité et est un bien pour tous.

Les familles choisissent une école catholique parce qu'elles savent qu'elle enseigne l'espérance, transmet une expérience intégrale de l'humanité qui aide à former une synthèse entre la dimension humaine et la dimension spirituelle, véritable fondement de la vie. 

Une école catholique ne peut pas se contenter d'être excellente en mathématiques ou dans toute autre discipline ; elle doit avoir une identité chrétienne claire et reconnaissable.

Et comment cette identité se manifeste-t-elle ?

L'identité ne se réduit pas à la présence d'une chapelle ou de symboles religieux, même si ceux-ci sont importants. L'identité catholique se vit dans la transversalité de toutes les dimensions de l'école : dans l'accueil, dans la qualité des relations humaines, dans l'ouverture et dans le dialogue entre foi et raison, qui doit se faire de manière naturelle.

C'est pourquoi le rôle des enseignants et de l'ensemble de l'équipe éducative est fondamental. Leur formation et leur engagement sont essentiels pour renforcer la conscience de la mission de l'école catholique et soutenir l'espérance.

Aujourd'hui, dans un monde sécularisé, où de nombreuses églises se vident, les écoles catholiques sont toujours pleines. C'est un signe de crédibilité. Choisir une école catholique, c'est faire un pacte de confiance avec l'Église. Les familles ont confiance dans le fait qu'elles seront formées non seulement en tant que nombre, mais aussi en tant que personne. Et cela reste une vérité fondamentale.


* Cet entretien a été réalisé le 3 février 2025.

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Vocations

Jovan Ramos-Faylogna : "Mes parents n'ont pas soutenu ma décision de devenir prêtre au début".

Jovan Ramos-Faylogna n'est pas né dans une famille croyante, mais cela ne l'a pas empêché d'écouter Dieu lui demander de devenir prêtre, raison pour laquelle il a décidé d'entrer au séminaire.

Espace sponsorisé-3 mars 2025-Temps de lecture : 3 minutes

Ce Philippin de 25 ans est né dans une famille de six enfants. Il est entré au séminaire malgré l'opposition initiale de sa famille. Il en est maintenant à sa septième année de formation en tant que séminariste à Rome, grâce à une bourse d'études de l'Union européenne. Fondation CARF.

Comment avez-vous découvert votre vocation à la prêtrise ?

-Je n'ai pas grandi dans une famille religieuse. Nous n'étions pas du genre à aller à l'église tous les dimanches, même si nous assistions à la messe lors d'occasions spéciales. Je pense que ma vocation est née de mon désir d'être enfant de chœur. Lorsque nous allions à la messe, je voulais porter les vêtements des enfants de chœur, mais je ne savais pas par où commencer. Je ne savais pas à qui m'adresser ni qui consulter à ce sujet, si bien que pendant de nombreuses années, ce rêve est resté dans mon cœur.

Lorsque j'étais dans les dernières années de l'école secondaire, il y avait des activités extraordinaires dans notre école et nous étions tous obligés d'assister à la Sainte Messe le dimanche. J'y allais avec mes amis. Après avoir assisté à la messe plusieurs semaines de suite, un ami m'a invité à me joindre à lui dans le cadre de la pastorale des jeunes.

Au bout d'un certain temps, mon curé m'a demandé si je voulais devenir prêtre dans sa congrégation, mais j'ai refusé. La question a été répétée plusieurs fois et certains paroissiens m'ont également posé la question, mais j'ai toujours dit non. Cependant, un samedi soir, j'ai dit à mon curéMon Père, je ne pourrai pas aller à la messe demain parce que je dois passer l'examen d'entrée au séminaire. Il était choqué, mais m'a quand même soutenu. À l'époque, je n'ai pas dit à mes parents que j'étais allé au séminaire, car j'étais sûr qu'ils ne seraient pas d'accord. Mais finalement, lorsque j'ai reçu les résultats de mes examens, je leur ai dit que j'avais réussi.

Quelle a été la réaction de votre famille et de vos amis lorsque vous leur avez annoncé que vous vouliez devenir prêtre ?

-Lorsque j'ai fait part de ma décision à ma famille, elle n'était pas d'accord. Ils m'ont dit que je pouvais faire ce que je voulais, mais qu'ils ne me soutiendraient pas. Je suis allée au séminaire seule, sans personne pour m'accompagner, contrairement à mes autres compagnes. Mais je suis restée et j'ai respecté ma décision. Lorsque la date de mon investiture a approché, j'ai dit à mes parents qu'ils devaient venir, mais ce jour-là, c'était aussi l'enterrement de mon grand-père. Je pensais que je ne les verrais pas, mais 10 minutes avant la Sainte Messe, ils sont arrivés en portant encore leurs vêtements d'enterrement, ce qui m'a fait plaisir.

Mes parents étaient en larmes et c'est à ce moment-là qu'ils ont accepté ma décision. Ils m'ont serré très fort dans leurs bras et, à partir de ce moment-là, ils m'ont rendu visite au séminaire. Lorsque je suis rentré chez moi un jour pour une visite, toute la communauté de mon village savait que j'étais séminariste.

Comment décririez-vous l'Église des Philippines ?

-Avec la grâce de Dieu, je dirais que la Église aux Philippines est vivante au sens religieux et dévotionnel du terme. Bien que tous les Philippins ne connaissent pas la foi et n'approfondissent pas les doctrines et les dogmes de l'Église, la foi est vivante et active. L'Église philippine est une Église qui aime les processions. Les dévotions à la Vierge Marie et d'autres pratiques dévotionnelles soutiennent leur foi dans l'Église.

Quels sont les défis auxquels l'Église est confrontée dans votre pays ?

-Je pense que l'Église est confrontée à deux défis. Le premier et le plus important est le manque de vocations religieuses. Le second défi, à mon avis, est que de nombreuses autres dénominations chrétiennes utilisent le nom de l'Église catholique ou agissent comme l'Église catholique à des fins lucratives. Les gens revêtent les atours de l'Église catholique et fondent leurs propres églises. À cause de leur imitation de l'Église, les fidèles peuvent facilement être désorientés et certains tombent dans ces fausses religions. 

Qu'est-ce que vous appréciez le plus dans votre formation à Rome ?

-Aller à Rome pour mes études de théologie faisait partie de mes rêves lorsque je suis entré au séminaire. En fait, ce fut une surprise pour moi lorsque mon évêque m'a demandé de venir. 

Rome et l'Université pontificale de la Sainte-Croix offrent une éducation non seulement à travers les livres, mais aussi à travers la réalité de la vie. Je me souviens que lors de mon premier jour à Rome, pendant mon cours d'italien, le professeur nous a dit que nous n'apprenions pas seulement la théologie dans la salle de classe, mais aussi dans la ville elle-même, car c'est ici que se trouve le centre du catholicisme.

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Vatican

Le pape met en place une commission pour la recherche de dons

Le pape François a mis en place une commission permanente chargée d'encourager les dons des fidèles, des conférences épiscopales et d'autres bienfaiteurs au Saint-Siège.

Rapports de Rome-3 mars 2025-Temps de lecture : < 1 minute
rapports de rome88

La commission compte actuellement cinq membres. Elle compte parmi ses membres des personnalités telles que Roberto Campisi, conseiller pour les affaires générales de la Secrétairerie d'État et président de la Commission ; l'archevêque Flavio Pace, secrétaire du Dicastère pour la promotion de l'unité des chrétiens ; Sœur Alessandra Smerilli, secrétaire du dicastère pour le service du développement humain intégral ; Sœur Silvana Piro, sous-secrétaire pour l'administration du patrimoine du Siège apostolique ; et l'avocat Giuseppe Puglisi-Alibrandi, secrétaire général adjoint du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican.


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Évangélisation

Saintes Cunegunda de Luxembourg et Catherine Drexel, et martyres d'Éthiopie

Le 3 mars, la liturgie célèbre en même temps sainte Cunégonde, reine de Bavière et impératrice consort d'Henri II, empereur romain germanique, les saintes fondatrices Teresa Verzeri, italienne, et Catherine Drexel (Philadelphie, États-Unis), les martyrs franciscains de Gondar (Éthiopie) et les soldats martyrs saint Emeterius et saint Celedonius, patrons de Santander et de Calahorra (La Rioja).  

Francisco Otamendi-3 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Sainte-Cunégonde, saint patron du Luxembourgest née vers 980 dans une famille noble. À l'âge de vingt ans, elle épousa saint Henri II, duc de Bavière, qui, apprenant qu'elle était stérile, ne la répudia pas, mais préféra vivre avec elle. Ils furent couronnés rois d'Allemagne et reçurent plus tard à Rome la couronne impériale des mains du pape Benoît VIII. 

Pendant son règne, il a souffert d'une grave maladie. Il fit le vœu de fonder un monastère bénédictin s'il était guéri. Lorsqu'elle se rétablit, les travaux commencent. Henri II mourut avant l'achèvement des travaux et elle assuma la régence de l'empire. Elle aide les pauvres. Veuve et sans enfant, elle se retire dans le monastère qu'elle a fondé (Kaufungen, Hesse) et y vit en tant que moniale, s'adonnant à la prière et à d'humbles tâches, jusqu'à sa mort en 1040.

Fondateurs aux États-Unis et en Italie

Sainte Catherine Drexel (Philadelphie, États-Unis, 1858), il s'est rapidement rendu compte de l'état déplorable dans lequel vivaient de nombreux Indiens et Noirs, et a généreusement aidé les missionnaires qui s'occupaient d'eux. En 1887, il demande au pape Léon XIII de lui fournir davantage de missionnaires. elle missionnaire. Elle se donne à Dieu et fonde la congrégation des Religieuses du Saint-Sacrement. pour les Indiens et les Noirsoù il a professé.

La sainte italienne Teresa Eustoquio Verzeri est née à Bergame en 1801. Dès son plus jeune âge, elle entreprend un processus de purification intérieure qui l'amène à faire l'expérience de l'absence de Dieu. Elle se consacre à l'enseignement et, à l'âge de 30 ans, fonde la Congrégation des Filles du Sacré-Cœur, qui s'occupe des jeunes à risque, des foyers brisés, des enfants sans famille et des malades.

Martyrs en Éthiopie

Également de la part de la Le 3 mars sont les prêtres franciscains martyrs de Gondar (Éthiopie), le bienheureux Liberato Weiss (Bavière), ainsi que Samuel Marzorati et Michele Pio Fasoli (Italie). L'Église catholique a cherché à rétablir la pleine communion avec l'Église copte. En 1697, le Saint-Siège ouvre la mission éthiopienne et la confie aux franciscains. Les Bienheureux sont bien accueillis à Gondar, mais ils sont calomniés et lapidés en 1716. 

L'auteurFrancisco Otamendi

États-Unis

Ombres et lumières sur le christianisme aux États-Unis, selon Pew Research

Le déclin du christianisme aux États-Unis, qui dure depuis des années, s'est ralenti et se serait stabilisé, selon un nouveau rapport. L'étude Religious Landscape 2023-2024 de Pew Research. Toutefois, les chercheurs de Pew Research estiment que "dans les années à venir, nous pourrions assister à une nouvelle baisse de la religiosité de la population américaine", car "les jeunes adultes sont beaucoup moins religieux que les adultes plus âgés".  

OSV / Omnes-3 mars 2025-Temps de lecture : 5 minutes

- Gina Christian, OSV News
Le déclin pluriannuel du christianisme aux États-Unis s'est peut-être stabilisé, mais les tendances indiquant un déclin à long terme sont toujours évidentes, selon l'étude sur le paysage religieux 2023-2024 de l'Institut de recherche sur les sciences sociales (IRSS). Pew Researchqui a interrogé près de 37 000 adultes américains sur une série de sujets liés aux croyances et aux pratiques religieuses. 

L'enquête a été menée en anglais et en espagnol entre juillet 2023 et mars 2024, et les participants ont fait part de leurs opinions en ligne, par courrier ou par téléphone. Ils ont également été interrogés sur des questions telles que l'avortement, l'homosexualité, l'immigration et le rôle du gouvernement. 

Dans la population La population américaine était de 335 millions d'habitants en 2023, et l'année dernière, elle pourrait être d'environ 345 millions, ce qui la place au troisième rang mondial, après l'Inde (1,45 milliard) et la Chine (1,42 milliard). La Russie occupe la neuvième place, avec environ 144 millions d'habitants, et la troisième économie mondiale. Union européenne des 27 a 449 millions.

Rayon X : Catholiques, 19 %, Protestants, 40 %

Le rapport détaillé montre que 19 % de la population américaine s'identifie comme étant catholiqueseuls 29 % assistent à des services religieux de manière hebdomadaire ou plus fréquente. 

Le rapport révèle que 62 % des adultes américains se décrivent actuellement comme chrétiens, la majorité d'entre eux (40 %) étant protestants, 19 % Catholiques et 3 chrétiens % d'autres confessions. 

Le nombre total d'Américains s'identifiant comme chrétiens est passé de 78 % en 2007 à 71 % en 2014. En 2007, 24 % de la nation s'identifiaient comme catholiques, un chiffre qui a chuté à 211 % en 2021.

Plus d'un quart (29 %) de la population américaine s'identifie comme non affiliée à une religion, la majorité (19 %) se décrivant comme n'ayant "aucune religion en particulier", 5 % comme athée et 6 % comme agnostique. Par ailleurs, 7 % de la population américaine appartiennent à des religions autres que le christianisme, dont 2 % de juifs et environ 1% de musulmans, bouddhistes et hindous.

Croyances établies, prière une fois par jour

Dans l'ensemble, cependant, une majorité d'Américains (86%) pensent que les gens ont une âme ou un esprit, et 83 % disent croire en Dieu ou en un esprit universel. Une majorité (79 %) estime également qu'il existe une réalité spirituelle au-delà de la réalité naturelle, et 70 % croient au paradis, à l'enfer ou aux deux.

Moins de la moitié (44 %) déclarent prier au moins une fois par jour, un chiffre stable depuis 2021, et 33 % déclarent assister à des services religieux au moins une fois par mois.

Perspective descendante : les jeunes sont moins religieux

Les chercheurs de Pew estiment que "dans les années à venir, nous pourrions assister à de nouvelles baisses de la religiosité du public américain". Ils notent que "les jeunes adultes sont beaucoup moins religieux que les adultes plus âgés" et qu'"aucun bloc de naissance récent n'est devenu plus religieux en vieillissant".

La "persistance" de l'enseignement religieux semble avoir diminué, tandis que celle de l'enseignement non religieux "semble augmenter", affirment les chercheurs de Pew.

Dans l'ensemble, "les jeunes Américains restent beaucoup moins religieux que leurs aînés", précise Pew, qui note que 46 % des jeunes interrogés (18-24 ans) s'identifient comme chrétiens, 27 % prient quotidiennement et 25 % assistent à des services religieux au moins une fois par mois. 

En comparaison, parmi les répondants plus âgés (74 ans et plus), 80 % se sont identifiés comme chrétiens, 58 % ont prié quotidiennement et 49 % ont assisté à des services religieux au moins une fois par mois.

Pour une stabilité durable, "il faudrait que quelque chose change".

L'augmentation du nombre de personnes sans affiliation religieuse, ou "nones", s'est également stabilisée pour l'instant, après avoir "augmenté rapidement pendant des décennies", note Pew. Toutefois, la nouvelle enquête "ne peut pas répondre définitivement" à la question de savoir si cette stabilité à court terme sera "permanente", a averti Gregory A. Smith, directeur de recherche associé de Pew.

Bien que lui et son équipe "ne puissent pas prédire l'avenir", M. Smith a déclaré à OSV News que les données montrent "très clairement" que "les forces sous-jacentes qui ont entraîné les déclins à long terme sont encore très présentes".

"Les plus jeunes adultes de la population restent beaucoup, beaucoup moins religieux que les adultes plus âgés", a ajouté M. Smith. "Nous savons également que la cohorte des Américains âgés (...) diminuera en pourcentage de la population au fur et à mesure que les membres de cette cohorte décéderont.

Pour que la stabilité observée par Pew soit permanente, "il faudrait que quelque chose change", a expliqué M. Smith. "Il faudrait soit que les jeunes adultes d'aujourd'hui deviennent beaucoup plus religieux en vieillissant, soit que de nouvelles générations émergent à l'avenir et soient beaucoup plus religieuses que les jeunes adultes d'aujourd'hui.

La religion dans l'enfance et à l'âge adulte

L'enquête montre que l'identité, les croyances et les pratiques religieuses actuelles des Américains sont étroitement liées à leur éducation. Les personnes qui déclarent avoir grandi dans un foyer religieux sont beaucoup plus susceptibles d'être croyantes à l'âge adulte.

Plus de la moitié des personnes qui déclarent que la religion était très importante dans leur famille lorsqu'elles étaient jeunes déclarent également que la religion est très importante pour elles aujourd'hui. En revanche, parmi les personnes qui déclarent que la religion n'était pas très importante ou pas du tout importante dans leur famille lorsqu'elles étaient jeunes, seules 17 % déclarent que la religion est très importante pour elles aujourd'hui.

Pertes de catholiques, conversions

Les catholiques ont également "subi les pertes nettes les plus importantes" en raison de ce que les chercheurs de Pew ont appelé le "changement religieux", 43 % des personnes éduquées comme catholiques ne s'identifiant plus comme telles, "ce qui signifie que 12,8 % de tous les adultes américains sont d'anciens catholiques", note le rapport.

Toutefois, a ajouté M. Smith, "il est également important de noter que 1,5 % des adultes américains sont des convertis au catholicisme". "Cela signifie qu'il y a plus de convertis au catholicisme aux États-Unis que d'épiscopaliens, par exemple. Il y a plus de convertis au catholicisme que de membres d'églises congrégationalistes, et ainsi de suite", a-t-il ajouté.

Acceptation accrue de l'avortement et de l'homosexualité

Les catholiques interrogés par Pew ont également montré une plus grande acceptation de l'avortement et de l'homosexualité depuis 2007.

Parmi les catholiques interrogés, 59 % ont déclaré que l'avortement devrait être légal dans la plupart ou la totalité des cas, contre 48 % dans les enquêtes Pew de 2007 et 2014. L'Église catholique considère que la vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue dès le moment de la conception, et a affirmé le caractère moralement néfaste de tout avortement pratiqué depuis le 1er siècle.

Une majorité (59 %) de personnes affiliées à une religion aux États-Unis estiment que l'homosexualité devrait être acceptée par la société, et 74 % des personnes catholiques interrogées soutiennent ce point de vue. L'Église catholique, qui enseigne que l'activité sexuelle ne peut avoir lieu moralement que dans le cadre du mariage entre un homme et une femme, enseigne également que les personnes ayant des penchants homosexuels "devraient être acceptées avec respect, compassion et sensibilité".

L'appartenance religieuse des immigrés américains

Environ 14 % des adultes américains nés à l'étranger s'identifient à des religions autres que le christianisme, dont 4 % d'immigrants américains musulmans, 4 % d'hindous et 3 % de bouddhistes, selon le rapport.

La majorité des immigrés nés dans d'autres parties du continent américain sont chrétiens (72 %), dont 45 % sont catholiques. Parmi les immigrés originaires d'Europe, 57 % sont chrétiens, 8 % s'identifient à d'autres religions et 34 % n'ont aucune affiliation religieuse.

Les immigrants nés dans la région Asie-Pacifique se répartissent équitablement entre chrétiens, adeptes de religions non chrétiennes (14 % sont hindous, 11 % bouddhistes et 7 % musulmans) et personnes sans appartenance religieuse.

L'enquête n'a pas inclus un nombre suffisant de répondants nés dans la région MENA ou en Afrique subsaharienne pour pouvoir en rendre compte séparément.



Cet article est une traduction d'un article publié initialement dans OSV News. Vous pouvez trouver l'article original ici ici.

L'auteurOSV / Omnes

Évangile

Espérer en la miséricorde divine. Mercredi des Cendres (C)

Joseph Evans commente les lectures du Mercredi des Cendres (C) du 5 mars 2025.

Joseph Evans-3 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

En cette année jubilaire de l'espérance, il peut être utile d'envisager le Carême à travers le prisme de cette vertu. Comment ce Carême pourrait-il être pour nous un temps de plus grande espérance ? Dans sa bulle pour l'année jubilaire, Spes Non ConfunditLe Saint-Père cite l'Écriture Sainte en ces termes : "Tu as donné à tes enfants une bonne espérance, car tu accordes la repentance aux pécheurs... afin que... lorsque nous serons jugés, nous puissions espérer la miséricorde". (Sagesse 12, 19-22). Dans la deuxième lecture d'aujourd'hui, nous entendons saint Paul citer le prophète Isaïe : "Au temps de la faveur, je t'ai écouté, au jour du salut, je t'ai aidé".. Et Paul insiste : "C'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant le jour du salut"..

La réalité même du Carême, avec son appel à la conversion, nous parle d'espérance parce qu'elle nous dit que Dieu continue à nous appeler et que la conversion est possible. On ne serait pas appelé s'il n'y avait pas d'espoir de pouvoir répondre efficacement. Nous sommes appelés à la conversion parce que Dieu nous offre réellement le salut et que la conversion est possible.

Dans l'Évangile, Jésus signale diverses formes ostentatoires de piété pratiquées par les "hypocrites". Nous ne devons pas faire l'aumône, ni prier, ni jeûner pour être vus, "comme le font les hypocrites".. Et Notre Seigneur conclut : "Je vous le dis en vérité, ils ont déjà reçu leur récompense..

La recherche de louanges terrestres témoigne d'un manque d'espoir. Nous recherchons la brève murmurer de la louange humaine parce que nous ne faisons pas confiance à Dieu pour nous donner une récompense éternelle. Nous nous accrochons à une récompense immédiate parce que nous n'espérons pas une récompense à long terme. Dans chaque cas - dans l'aumône, dans la prière et dans le jeûne - Jésus insiste pour que nous fassions les choses avec discrétion, sans rechercher l'adulation humaine, "Votre Père, qui voit dans le secret, vous récompensera.". Nous devons croire et espérer en cette récompense, même si nous ne la voyons pas sur terre. C'est pourquoi l'Église nous invite à intensifier nos œuvres de miséricorde, notre prière et notre sacrifice volontaire en cette saison sainte, en vue d'une récompense éternelle. La pensée de cette récompense peut nous inciter à vivre ces pratiques. Il vaut la peine de consacrer plus de temps à la prière et aux œuvres de charité ; il vaut la peine de se priver, car tout ce que nous donnons sur la terre nous sera rendu avec une générosité infinie au ciel. Comme le dit saint Josémaria Escriva : "Il est bon pour toi de servir Dieu comme un fils, sans salaire, avec générosité... Mais ne t'inquiète pas si tu penses au prix. (Route 669).

Vatican

Le pape François reçoit à nouveau Pietro Parolin à l'hôpital

Le Pape François reste dans un état stable, selon le communiqué du Saint-Siège du 2 mars. Le pontife a assisté à la messe dans la matinée à l'hôpital Gemelli et a été reçu par le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin et l'archevêque Peña Parra.

Paloma López Campos-2 mars 2025-Temps de lecture : < 1 minute

L'état de santé du pape François reste stable, selon le communiqué du Saint-Siège du dimanche 2 mars. Les médecins signalent que le Saint-Père n'a plus besoin de ventilation mécanique non invasive et que la fièvre n'est pas réapparue.

Malgré cela, le pronostic reste réservé, car le tableau clinique est complexe. Néanmoins, le souverain pontife a assisté à la messe du matin à l'hôpital Gemelli et a reçu à nouveau le cardinal secrétaire d'État, Pietro Parolinet l'archevêque Peña Parra.

Le pape François alterne la thérapie de récupération avec des périodes de prière et de courtes séances de travail, selon le Saint-Siège. Mais il ne devrait pas participer à la célébration de la fête de l'Indépendance. Mercredi des Cendres. Le Vatican a confirmé que le cardinal De Donatis présidera la liturgie ce jour-là.

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Les enseignements du Pape

Communiquer et partager l'espoir

Le pape François encourage les communicateurs du monde entier à se souvenir de l'essence de la vocation du journaliste afin de restaurer le sens originel de la communication.

Ramiro Pellitero-2 mars 2025-Temps de lecture : 7 minutes

Quels ont été le premier message et le premier événement majeur de l'Année sainte ? Le pape les a dédiés au monde de la communication. Cela s'est passé peu de temps avant son admission à l'hôpital.

Comme cela a souvent été le cas, il y a deux lectures possibles de ses enseignements. D'une part, celle de ses interlocuteurs immédiats, non seulement ceux présents sur la place Saint-Pierre, mais en l'occurrence tous les communicateurs professionnels. Deuxièmement, celle de tous les chrétiens, et même de toutes les personnes, qui sont appelés à communiquer, en l'occurrence tous les communicateurs professionnels. Année jubilairesurtout l'espoir.

Les communicateurs d'espoir

Dans son message pour la Journée mondiale des communications (datée du 24 janvier 2025, la Journée sera célébrée le 1er juin) et dans le cadre de l'année jubilaire, François invite tout particulièrement les professionnels de ce secteur à être des communicateurs d'espérance.

Comment : "En commençant par renouveler son travail et sa mission dans l'esprit de l'Évangile".

Dans l'introduction de son message, François jette un regard sur la manière dont la communication est présentée aujourd'hui (souvent pleine de préjugés et provoquant la haine et les blessures). Et il souligne, comme en d'autres occasions, "[ ?la nécessité de "désarmer" la communication, de la purifier de toute agressivité"Le désarmement de la communication est une condition préalable à une bonne communication. 

Deuxièmement, explique-t-il, il ne faut pas réduire aujourd'hui la communication à un simple "jeu". slogan, qui menace de rendre Le paradigme de la concurrence, de l'opposition, du désir de dominer et de posséder, de la manipulation de l'opinion publique, "prévaut".".

Il existe également un troisième phénomène inquiétant : le ".dispersion programmée de l'attention". C'est-à-dire le fait que les systèmes numériques nous façonnent selon les lois du marché et modifient notre perception de la réalité. Ils nous rendent individualistes, désintéressés du bien commun et incapables d'écouter pour comprendre les autres, leurs visages deviennent flous et nous les transformons facilement en "ennemis". Face à cette distorsion de la réalité, l'espoir devient difficile. 

Le successeur de Pierre cite ici Bernanos : "Seuls ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges dans lesquels ils trouvaient une sécurité qu'ils prenaient faussement pour de l'espoir, rien que de l'espoir. [...] L'espoir est un risque à courir. C'est même le risque des risques". (La liberté pour quoi faire ? Madrid 1989, 91-92).

Mais, prévient le pape, pour les chrétiens, l'espérance - vertu cachée, constante et patiente - est indispensable. 

Et pourquoi ? Parce que, comme l'a dit Benoît XVI, c'est une vertu "performative", c'est-à-dire capable de changer la vie : "Celui qui a de l'espoir vit différemment, il a reçu une vie nouvelle". (enc. Spe salvi, n. 2).

Le message de François suggère ensuite trois manières de communiquer, avant tout pour les chrétiens, mais aussi, de diverses manières, pour beaucoup d'autres personnes : donner les raisons de notre espérance ; espérer ensemble ; ne pas oublier le cœur. La première, empruntée à saint Pierre, la seconde, développée par Benoît XVI dans son encyclique Spe salvi (2007) ; la troisième, liée au magistère du pape François, notamment dans son encyclique Dilexit nous ("Il nous a aimés", 2024).

Donner des raisons d'espérer

"Rendre compte avec douceur de l'espérance qui est en nous" propose le Pape, en suivant la première lettre de Pierre (cf. 3, 15-16). François y voit la relation entre l'espérance, le témoignage et la communication chrétienne. Fondés sur le Christ ressuscité, nous devons rendre compte - avec douceur et respect - de notre espérance. Le Christ vit avec nous par l'Esprit Saint qu'il nous a donné et qui vient à chacun de nous par le baptême. 

Dans cette lettre de saint Pierre, François décèle trois messages : 

Tout d'abord, en ce qui concerne le fondement de notre espérance. Ce qui rend l'espérance possible et réaliste, c'est que le Christ vit et que le Saint-Esprit opère en nous la vie et la puissance du Christ. 

Deuxièmement, en ce qui concerne notre responsabilité : nous devons être disposés (et la compréhension du pape de cette "disposition" est très exigeante) à donner cette "raison" de notre espérance. C'est exigeant parce qu'il ne s'agit pas seulement de parler, mais de réfléchir "la beauté de son amour, une nouvelle façon de vivre toutes choses". Et ce, parce que "C'est l'amour vécu qui pose la question et exige la réponse : pourquoi vivent-ils ainsi, pourquoi sont-ils ainsi ?".

Troisième message, dès que de la manière pour donner une raison à notre espérance. Saint Pierre dit : "avec délicatesse et respect".. Et François ajoute : avec douceur et proximité, comme compagnons de route, à l'instar de Jésus avec les disciples sur la route d'Emmaüs. 

"C'est pourquoi -Le Pape indique dans le langage des tisserands de rêves, Je rêve d'une communication qui puisse faire de nous des compagnons de route de tant de nos frères et sœurs, afin de leur redonner espoir en ces temps si troublés.". Cette communication doit être "capable de parler au cœur, de ne pas susciter des réactions passionnées d'isolement et de colère, mais des attitudes d'ouverture et d'amitié." ; de "parier sur la beauté et l'espoira même dans les situations apparemment les plus désespérées"; "capable de susciter l'engagement, l'empathie, l'intérêt pour les autres"pour nous aider à reconnaître la dignité de chaque être humain et [prendre] soin ensemble de notre maison commune"(enc. Dilexit nous, 217).

Il poursuit en soulignant le lien entre la communication et l'espoir : ".Je rêve d'une communication qui ne vende pas d'illusions ou de peurs, mais qui soit capable de donner des raisons d'espérer."(et évoque le style de Martin Luther King). Mais cela nous demande de nous guérir de l'autoréférentialité et des discours inutiles. C'est ainsi que nous pourrons faire en sorte que les autres se sentent inclus dans l'espérance que nous proposons et que nous soyons des "pèlerins de l'espérance", comme le dit la devise du Jubilé.

L'espoir se vit ensemble

Le Jubilé proclame l'espérance comme un projet à la fois personnel et communautaire. Nous marchons - nous vivons - ensemble et c'est ensemble que nous franchissons la Porte Sainte. 

C'est pourquoi le Jubilé, souligne François, a de nombreuses implications sociales. Nous sommes interpellés par ceux qui sont en prison, par ceux qui souffrent ou sont marginalisés. 

Aux communicateurs, dans le cadre de leur travail en faveur de la paix, qui "Ils seront appelés enfants de Dieu". (Mt 5, 9), le Jubilé nous demande une "communication attentive, calme et réfléchie, capable d'indiquer des voies de dialogue".

C'est pourquoi le successeur de Pierre les encourage à dire "histoires de bien". cachés dans les plis de la chronique ; comme si l'on imitait les chercheurs d'or qui tamisent le sable à la recherche de la petite pépite. "Il est beau de trouver ces graines d'espoir et de les faire connaître.".

L'espoir est l'œuvre du cœur

L'espérance - observe le pape - est vécue avec le cœur. Cela signifie que "être doux et ne jamais oublier le visage de l'autre ; parler avec le cœur". Ne vous laissez pas emporter par des réactions instinctives, mais " ... ".semer toujours l'espoir, même quand c'est difficile, même quand c'est dur, même quand cela semble ne pas porter de fruits". 

L'espoir nous pousse à essayer de pratiquer une communication qui sache "...guérir les blessures de notre humanité". 

François donne ici une clé centrale : la confiance du cœur. En effet, l'espérance est essentiellement liée à la confiance (à la foi, déjà au niveau humain) et à l'amour. La confiance - l'espérance, disons-le - que l'avenir sera meilleur pour les enfants, pour les enfants, pour les pauvres. 

Personne ne nie qu'il s'agit d'un défi, mais nous en avons grandement besoin : "Nous avons besoin d'une nouvelle façon de faire, plus efficace, plus performante et plus efficiente.La communication non hostile, la diffusion d'une culture de l'attention, la construction de ponts et le franchissement des murs visibles et invisibles de notre époque." ; a "raconter des histoires pleines d'espoir, prendre en compte notre destin commun et écrire ensemble l'histoire de notre avenir". Et comme le Pape parle au nom des chrétiens (mais pas exclusivement), il conclut qu'une telle communication est possible avec la grâce de Dieu, que le Jubilé nous aide à recevoir en abondance.

La vocation des journalistes

Le Jubilé des communicateurs a eu lieu le 25 janvier., premier événement de l'année sainte.

Dans son discours, qu'il n'a pas lu mais auquel il a renvoyé les participants, François a commencé par rappeler ceux qui ont perdu la vie au service de cette tâche - plus de 120 rien que l'année dernière - et ceux qui sont en prison pour avoir été fidèles à la profession d'informateur - plus de 500. Il a demandé leur libération et a défendu la liberté de la presse et la liberté de pensée, ainsi que le droit à une information véridique.

La vocation et la mission des journalistes", a-t-il déclaré, "sont fondamentales dans notre société. Dans le domaine de la communication, l'important n'est pas seulement ce qui est rapporté - les faits - mais la manière dont cela est fait, pour nourrir l'espoir, construire des ponts et ouvrir des portes, et non l'inverse. 

Courage et libération du cœur

Dans son dialogue avec les journalistes, François a ensuite approfondi deux questions qu'ils lui avaient adressées. 

Tout d'abord, courage : "cet élan intérieur, cette force qui vient du cœur et qui nous permet d'affronter les difficultés et les défis sans être submergés par la peur.". 

Le mot "courage" - ajoute le pape - pourrait résumer toutes les réflexions des Journées mondiales de la communication de ces dernières années. 

A l'appel à la libération des journalistes détenus, Francisco ajoute maintenant l'appel suivant appel de la "libération de la force intérieure du cœur".

Le Pape nous invite à profiter du Jubilé pour renouveler ou redécouvrir ce courage. En quoi consiste-t-il ? 

"Remettons au centre de notre cœur le respect de ce qu'il y a de plus haut et de plus noble dans notre humanité, évitons de le remplir de ce qui le pourrit et le dégrade. Les choix que chacun d'entre nous fait comptent, par exemple, pour expulser cette "pourriture du cerveau" causée par l'addiction à la consommation continuelle d'alcool et de drogues. défilementLe "dérapage" sur les médias sociaux, choisi par le dictionnaire Oxford comme mot de l'année". 

Et le pape s'interroge : "Comment pouvons-nous trouver le meilleur remède à cette maladie si ce n'est en travaillant ensemble sur l'éducation, en particulier pour les jeunes ?

Pour ce faire, il propose de mettre en place une "L'éducation aux médiasL'objectif est d'éduquer à la pensée critique et au discernement, afin de s'épanouir personnellement et de participer activement à la vie de la communauté.

"Nous avons besoin d'entrepreneurs courageux, d'ingénieurs informatiques courageux, afin que la beauté de la communication ne soit pas corrompue. Les grands changements ne peuvent être le résultat d'une multitude d'esprits endormis, mais commencent par la communion de cœurs éclairés.".

Comme saint Paul, qui s'est converti à la suite d'une rencontre avec la lumière du Christ ressuscité sur le chemin de Damas et de l'explication qui lui a été donnée ensuite par Ananias, l'œuvre de communication peut également rendre ce service : "...la lumière du Christ ressuscité est la lumière du Christ ressuscité".Trouver les mots justes pour ces rayons de lumière qui peuvent toucher le cœur et nous faire voir les choses différemment".

Raconter et partager l'espoir

Saint Paul raconte trois fois l'événement de sa conversion dans le livre des Actes des Apôtres. À l'occasion de ce jubilé, le successeur de Pierre exhorte les communicateurs : 

"Racontez aussi des histoires d'espoir, des histoires qui nourrissent la vie. Que votre art de raconter des histoires (storytellling) c'est aussi l'art de raconter des histoires d'espoir  (espérance de vie). Lorsque vous comptez le mal, laissez une place à la possibilité de réparer ce qui est déchiré, afin que le dynamisme du bien puisse réparer ce qui est cassé. Semer des questions".

Le livre de la vie

Une trouvaille inattendue contenait la voix d'un père qui, au-delà du temps et de l'absence, continuait à guider son fils.

2 mars 2025-Temps de lecture : 3 minutes

Depuis le décès de mon père, je n'avais pas ouvert la boîte en plastique dans laquelle ma mère m'avait envoyé ce qu'elle pensait m'intéresser : quelques photos, sa casquette de marin, plusieurs livres... Mais je n'avais pas vu ce paquet avec mon nom écrit dessus ! 

Mon cœur a battu la chamade lorsque j'ai reconnu l'écriture de mon père. D'après son poids et sa taille, on aurait dit un livre, mais qu'est-ce que c'était ? Y avait-il une dédicace ? Et pourquoi, depuis tant d'années, ma mère ne m'avait-elle pas parlé de son existence ?  

On aurait le temps de chercher un coupable, l'important était de voir ce qu'il contenait. Mes mains tremblantes parviennent à peine à défaire la boucle de ficelle et à déchirer le papier kraft de l'emballage. À l'intérieur, un vieux cahier aux pages jaunies et quadrillées. Sur la couverture, collée, une carte cartonnée avec un titre dactylographié : Le livre de la vie. Le bloc-notes sentait la colle Imedio, et en le feuilletant, j'ai vu qu'il contenait de nombreuses coupures de journaux et des photographies.

Sur la première page, il avait écrit : "Cher fils, je t'aime. Je t'ai aimé dès que ta mère et moi avons appris que tu étais en route. Je t'ai aimé pendant les merveilleuses années où tu as partagé notre foyer. Je t'ai aimé quand tu es parti fonder ta propre famille. Et maintenant que je ne suis plus avec toi, je t'aime toujours pour l'éternité. Mais comme je ne peux pas communiquer avec toi d'ici, j'ai pensé écrire ce livre pour toi afin qu'il te serve de guide et de soutien dans ta vie quotidienne.

Chaque page du carnet était une merveille. Des histoires et des récits de notre famille qui expliquaient nombre de mes bêtes noires et de mes obsessions ; des conseils sur la façon de poursuivre le mariage, le travail ou l'éducation des enfants ; des paroles de consolation face à l'échec, d'encouragement dans les moments de creux, de sobriété face au succès... Que de sagesse dispensée dans ces pages ! Et tout cela expliqué avec humilité, sans chercher à imposer, mais avec la douceur et la pédagogie d'un père aimant, comme il l'était. Ce n'était pas le journal d'un narcissique, mais un cadeau généreux fait de bribes de vie.

J'ai passé tout l'après-midi à lire chaque avertissement, à m'émerveiller de chaque détail marqué au marqueur rouge sur les photographies, à apprendre sur la nature humaine à chaque commentaire sur les coupures de presse... Sur la dernière page, j'avais dessiné un chemin qui disparaissait à l'horizon et derrière lequel brillaient des rayons de lumière. En bas de l'illustration, la phrase : "J'espère qu'un jour tu prendras ton propre chemin vers la lumière que j'ai déjà trouvée ; et qu'ainsi tu pourras, toi aussi, être lampe pour vos enfants. J'ai pleuré, j'ai ri, mais surtout je me suis sentie très, très aimée.

J'ai remis tous les souvenirs dans la boîte de rangement pour les ramener dans la réserve, mais j'ai emporté le carnet dans la bibliothèque de ma chambre avec l'intention d'y revenir chaque fois que j'en aurais envie. En le plaçant dans le renfoncement de l'étagère, j'ai remarqué qu'à côté se trouvait la vieille bible de collection qu'il m'avait offerte lors de mon mariage et qu'il insistait pour que je lise de temps en temps. Une fine couche de poussière recouvrait sa couverture en cuir. Je ne sais pas combien d'années elle était restée là, intacte. 

La curiosité piquée, je l'ai sorti, j'ai ouvert une page au hasard et mon regard s'est arrêté, sans savoir pourquoi, sur l'un de ses versets : "Ta parole est une lampe à mes pieds, lumière sur mon chemin". 

J'ai souri. 

Peut-être qu'il avait eu deux livres de vie pendant tout ce temps... et qu'il commençait seulement à s'en rendre compte.

L'auteurAntonio Moreno

Journaliste. Diplômé en sciences de la communication et licencié en sciences religieuses. Il travaille dans la délégation diocésaine des médias à Malaga. Ses nombreux "fils" sur Twitter sur la foi et la vie quotidienne sont très populaires.

Culture

Scientifiques catholiques : María Aránzazu Vigón, pionnière de la recherche atomique

María Aránzazu Vigón, pionnière de la recherche atomique, qui a obtenu son doctorat en sciences physiques à l'Institut Max Planck. Cette série de courtes biographies de scientifiques catholiques est publiée grâce à la collaboration de la Société des scientifiques catholiques d'Espagne.

Alfonso Carrascosa-2 mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

María Aránzazu Vigón était la fille du général Vigón, un monarchiste catholique qui participa à l'éducation des enfants d'Alphonse XIII et qui encouragea la recherche scientifique, en étant président du Conseil de l'énergie nucléaire et de l'Institut national de technologie aéronautique. Femme aux convictions catholiques profondes, accueillie dès l'enfance dans son milieu familial, elle travaille avec des femmes comme Piedad de la Cierva, de l'Opus Dei, ou avec sa sœur María Teresa, qui abandonnera sa carrière scientifique pour devenir religieuse. Elle participe au développement de l'énergie nucléaire en Espagne, avec l'Institut d'optique du CSIC et le Laboratoire et atelier de recherche de l'état-major général de la marine, ainsi qu'avec le scientifique militaire et catholique pratiquant José María Otero Navascués.

Elle avait huit frères et sœurs, qui ont tous étudié à l'université, y compris les trois sœurs. María Aránzazu et María Teresa ont étudié les sciences, l'autre la philosophie. José Mª Otero Navascués l'a choisie pour participer aux travaux de la Commission de l'énergie nucléaire. Elle a reçu une formation académique de haut niveau sur la technologie nucléaire, d'abord en Europe, puis en Amérique du Nord, avec un groupe de physiciens espagnols.

En 1948, il reçoit une bourse du gouvernement espagnol pour se rendre à Rome, à l'Institut de physique nucléaire, où il étudie les compteurs Geiger que, selon José María Otero Navascués, il a dû apprendre à construire en Espagne pour travailler en physique nucléaire, et à Milan, au Centro di Informazioni Studi ed Esperienze. En 1949, il enseigne avec Carlos Sánchez del Río le premier cours de physique nucléaire en Espagne. Au début des années 1950, il obtient son doctorat à l'Institut Max Planck de physique sous la direction de Karl Wirtz, puis étudie à l'Institut de physique nucléaire de Chicago. En 1961, l'Agence internationale de l'énergie atomique a approuvé un projet qu'elle dirigeait et qui s'intitulait "Études sur les propriétés des milieux modérateurs et multiplicateurs au moyen de la technique des neutrons pulsés".

L'auteurAlfonso Carrascosa

Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC).

Vatican

Le pape passe la journée à l'écurie

L'état de Pope reste stable, sans fièvre ni complications respiratoires graves. Il continue à bénéficier d'une oxygénothérapie et d'une physiothérapie et coopère activement.

Javier García Herrería-1er mars 2025-Temps de lecture : < 1 minute

L'état de santé du pape François reste stable, selon le dernier rapport médical publié par le Vatican. Malgré la complexité de son état clinique, le pontife a conservé des paramètres hémodynamiques stables et continue de bien répondre au traitement.

Le Bureau de presse du Vatican a indiqué que le Saint-Père a alterné la ventilation mécanique non invasive avec de longues périodes d'oxygénothérapie à haut débit, obtenant ainsi "une bonne réponse aux échanges gazeux". En outre, il n'a pas présenté de fièvre ni de signes d'infection, car "il est apyrétique et ne présente pas de leucocytose", ce qui indique que son système immunitaire n'a pas détecté d'infections significatives.

Il poursuit sa routine avec la physiothérapie et la prière.

Le pape François continue de s'alimenter et coopère activement à ses séances de physiothérapie respiratoire, ce qui est bon signe. Les médecins ont également confirmé qu'"il n'a pas présenté d'épisode d'asthme". bronchospasme"Une complication respiratoire qui aurait pu compliquer son état.

"Le Saint-Père est toujours vigilant et orienté", ont souligné les experts. Au cours de l'après-midi, il a reçu les Eucharistie et a consacré du temps à la prière.

Prudence dans les prévisions

Bien que l'évolution du pape François ait été positive au cours des dernières 24 heures, les médecins insistent sur le fait que le pronostic reste réservé et qu'il est nécessaire d'attendre les prochains jours pour mieux évaluer son rétablissement. Le Saint-Siège continue de demander des prières pour sa santé.

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Vatican

La statue de Notre-Dame de Fatima sera à Rome en octobre 2025.

La statue originale de Notre-Dame de Fatima sera à Rome pour le Jubilé de la spiritualité mariale, les 11 et 12 octobre 2025. La célèbre image de la Vierge, symbole de l'"Espérance qui ne déçoit pas", sera présente parmi les fidèles lors de la Sainte Messe sur la Place Saint-Pierre le dimanche 12 octobre 2025 à 10h30.  

Francisco Otamendi-1er mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

La visite à Rome de la statue de Notre-Dame de Fatima Le dimanche 12 octobre prochain, à l'occasion du Jubilé de l'Espérance, sera le quatrième. 

La première fois, c'était en 1984, à l'occasion du Jubilé extraordinaire de la Rédemption de 1984, lorsque, le 25 mars, saint Jean-Paul II a consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie ; la deuxième fois, c'était pendant le Grand Jubilé de l'an 2000, et la troisième fois en octobre 2013, à l'occasion de l'Année de la Foi avec le pape François.

L'entrée des pèlerins sur la place Saint-Pierre à l'occasion de la célébration eucharistique du 12 octobre sera gratuite et aucun billet ne sera exigé. L'inscription pour la participation à la l'événement du jubilé est déjà ouvrir sur le site web et se terminera le 10 août 2025, selon le Dicastère pour l'évangélisation.

Mère qui n'abandonne jamais ses enfants

La présence de la bien-aimée statue originale de Notre-Dame de Fatima permettra à tous de faire l'expérience de la proximité de la Vierge Marie", a souligné le Propréfet du Dicastère pour l'Évangélisation, Mgr Rino Fisichella, "l'une des icônes mariales les plus significatives pour les chrétiens du monde entier qui, comme le souligne le Saint-Père dans la Bulle de Convocation du Jubilé". Spes non confunditIls la vénèrent comme "la plus aimante des mères, qui n'abandonne jamais ses enfants". 

A Fatima, la Vierge a dit aux enfants trois petits bergers Il continue d'assurer à chacun d'entre nous : "Je ne vous abandonnerai jamais. Mon Coeur Immaculé sera votre refuge et le chemin qui vous conduira à Dieu".

La Dame, pèlerine de l'espoir

"Cette statue ne quitte le sanctuaire de la Cova da Iria qu'à titre exceptionnel et à la demande des papes", a commenté le recteur du sanctuaire de Fatima, don Carlos Cabecinhas.

En ce temps jubilaire, la Vierge de Fatima est la femme de la joie pascale, même dans les moments de tristesse que vit le monde. Une fois de plus, la "Dame vêtue de blanc" sera une pèlerine de l'espérance et, à Rome, elle sera avec "l'évêque vêtu de blanc", comme les enfants bergers de Fatima appelaient affectueusement le Saint-Père.

Habituel : Chapelle des apparitions

La sculpture, œuvre de l'artiste portugais José Ferreira Thedim en 1920, est habituellement conservée dans la chapelle des apparitions du sanctuaire de Notre-Dame de Fatima. 

C'est là, en effet, que de mai à octobre 1917, la Vierge est apparue six fois aux enfants bergers Lucia dos Santos, âgée de 10 ans, Jacinta Marto, âgée de 7 ans, et Francisco Marto, âgé de 9 ans.

La statue, haute de 104 centimètres, a été sculptée dans du cèdre brésilien, en suivant les indications des trois enfants bergers. Elle a été couronnée solennellement le 13 mai 1946 et la balle qui a touché Jean-Paul II lors de la tentative d'assassinat de 1981 a ensuite été incrustée dans la couronne.

L'auteurFrancisco Otamendi

Un nouvel appel 

Le monde attend l'hospitalisation du pape François et la nécessité d'une présence chrétienne dans la société face à la laïcité.

1er mars 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Ces dernières semaines, le monde catholique s'est tourné vers Rome. La longue Hospitalisation du pape Françoiset ses conséquences sur le développement de ce qui semble être les dernières étapes de son pontificat, ont mis l'Église au premier plan de l'actualité dans le monde entier. 

La situation actuelle pose de nombreuses questions à la conscience de nombreux catholiques. Parmi elles, le fait que ce que nous appelons aujourd'hui témoignage personnelL'objectif est de se demander si nous sommes vraiment convaincus que la lumière de la foi est capable d'éclairer tous les aspects de notre vie et de la porter à sa plénitude de manière à pouvoir proposer une réflexion philosophique solide qui émerge d'une perspective chrétienne, traduite par une présence active et critique dans les espaces où se construisent les idées qui guident nos sociétés. 

Il ne s'agit pas de construire une société chrétienne en marge de la société actuelle, ni même en opposition à celle-ci, mais de faire en sorte que le fait d'être catholique ne soit pas un obstacle, mais plutôt un élan pour une action publique résolue et une transformation de la société. 

Ces dernières années, nous avons vécu un pontificat au cours duquel, à partir de la considération de Dieu comme le père de tous, le pape a placé au centre ce qu'il a appelé la périphéries existentiellesLes plus pauvres des pauvres, ceux qui n'ont pas de patrie, pas de lieu où retourner, pas de soins où vivre, etc. Les fruits d'une société du jetable qui a, en premier lieu, écarté Dieu de ses principes et donc de toute sa création. 

La laïcité a gagné du terrain et, avec elle, une vision du monde qui laisse de côté les racines chrétiennes qui, pendant des siècles, ont donné un sens à la réflexion sur l'humain. Une laïcité qui est également présente, dans la pratique, dans les institutions d'inspiration chrétienne et qui, en de nombreuses occasions, est remplie de philosophies qui ne sont pas seulement éloignées de la tradition chrétienne, mais qui lui sont même opposées.

Il n'est peut-être pas nécessaire que la vie de l'Église fasse la une des journaux, au-delà des nouvelles "extraordinaires" comme celle que nous vivons ces jours-ci, mais il est urgent que les idées chrétiennes retrouvent leur place dans les débats publics, dans les universités, dans les médias et, surtout, dans la vie quotidienne des citoyens. Non pas comme un ajout ou un "habillage" du christianisme, mais comme la source d'un raisonnement dialogique. Ce n'est qu'à cette condition que l'option missionnaire sera réelle. "capable de tout transformer". demandée par le pape François dans Evangelii GaudiumLe "programme de son pontificat" ne s'achève pas avec la fin d'une époque.

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Vatican

Le pape souffre d'une aggravation de son état respiratoire

Après plusieurs jours d'amélioration légère mais constante, le Pape a souffert aujourd'hui d'un épisode de bronchospasme qui a aggravé son état clinique.

Maria José Atienza-28 février 2025-Temps de lecture : < 1 minute

La santé du Pape François a subi un revers après plusieurs jours de "stabilité" malgré la gravité de son état. Selon le Saint-Siège cet après-midi, le pape a subi "une crise isolée de bronchospasme qui a conduit à un épisode de vomissements avec inhalation et à une aggravation soudaine de son état respiratoire" en début d'après-midi.

Un épisode grave dû à l'état de santé délicat du Pape qui "a été rapidement bronchoaspiré et une ventilation mécanique non invasive a été mise en place, avec une bonne réponse au niveau des échanges gazeux".

Le communiqué souligne que le Pape n'a perdu connaissance à aucun moment et qu'il a pu coopérer aux manœuvres thérapeutiques.

Le pronostic pour la santé du Pape "reste réservé". Cet après-midi, comme c'est le cas depuis le 24 février, la Place Saint-Pierre accueillera la prière du Saint Rosaire pour la santé du Pape, présidée par le Cardinal Victor Manuel Fernandez, Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi.

Évangélisation

Le bienheureux Trojanowski (Auschwitz), et les martyrs du Japon, de Chine et d'Alexandrie.

La liturgie catholique célèbre plusieurs saints et bienheureux le 28 février. Parmi eux, le bienheureux polonais Timothy Trojanowski, mort à Auschwitz ; les bienheureux martyrs d'Unzen, laïcs japonais, et les martyrs d'Alexandrie ; le missionnaire français Saint-Auguste Chapdeleine, martyrisé en Chine ; Saint Hilaire, pape, et l'anachorète Saint Romain.  

Francisco Otamendi-28 février 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Le bienheureux Timothy Trojanowski est né à Sadlowo (Pologne) en 1908 dans une famille modeste, ce qui l'empêcha d'aller à l'école et il commença rapidement à travailler. À l'âge de 22 ans, il a revêtu l'habit franciscain chez les Conventuels de Niepokalanów, où il a travaillé à la rédaction du "Chevalier de l'Immaculée", à la distribution des journaux franciscains et à l'infirmerie.

En octobre 1941, il est arrêté et déporté au camp d'extermination de Auschwitzoù, malgré les conditions extrêmement difficiles, réconfortés et exhortés à se confier à Dieu aux prisonniers, rapporte le Directoire franciscain. En raison des conditions de détention difficiles, il a contracté une pneumonie au bout de deux mois et est décédé le 28 février 1942. Il est l'un des martyrs de la Seconde Guerre mondiale, béatifié par saint Jean-Paul II en 1999.

Les laïcs japonais martyrisés

Les bienheureux martyrs d'Unzen sont 16 laïcs japonais du diocèse de Funai, martyrisés dans les sulfates du mont Unzen à Nagasaki le 28 février 1627, et béatifiés en 2008 au sein d'un groupe de 188 martyrs, dirigé par le samouraï Paul Uchibori. Presque tous les martyrs avaient été emprisonnés et torturés. Certains étaient des descendants ou des parents de martyrs, des catéchistes qui avaient accueilli des missionnaires dans la clandestinité, au péril de leur vie. Paul Uchibori est mort en disant : "Loué soit le Saint-Sacrement".

Martyrs d'Alexandrie : ils ont attrapé la peste

Les saints martyrs d'Alexandrie sont également appelés "martyrs de la peste". En 262, la peste a ravagé la ville d'Alexandrie et causé des milliers de morts. Un grand groupe de chrétiens, prêtres, diacres et laïcs, ont aidé les victimes de la peste sans hésiter, leur fournir des services dans la mort et aussi après, et ils ont été contaminés et sont morts martyrs. Saint Dionysius, évêque d'Alexandrie, raconte cela dans une lettre. 

Le prêtre français Saint Auguste Chapdeleine, né à La Rochelle en 1914, est entré dans la Société des Missions Étrangères de Paris en 1851. L'année suivante, il s'embarque pour la mission du Guangxi (Chine), où il arrive en février 1854, après s'être préparé et avoir surmonté de nombreuses difficultés. Il est emprisonné en Chine sur de fausses accusations, et un mandarin le fait enfermer dans une petite cage. Lorsqu'il fut mort, il fut décapité. L'Église l'a canonisé en l'an 2000 (les années bissextiles, sa mémoire est célébrée le 29 février).

L'auteurFrancisco Otamendi

Livres

Lukas Wick : "L'islam est un signal d'alarme pour la chrétienté bourgeoise".

L'auteur de "The Challenges of Islam", Lukas Wick, étudie la foi musulmane depuis plus de 20 ans. Dans une interview accordée à Omnes, Wick estime que "Le débat intellectuel sur l'islam est l'occasion de prendre au sérieux l'héritage chrétien". Selon lui, "l'islam est un signal d'alarme pour la chrétienté bourgeoise".  

Francisco Otamendi-28 février 2025-Temps de lecture : 6 minutes

Lukas Wick a étudié la littérature arabe, les études islamiques et la philosophie à Genève et à Damas, a obtenu son doctorat à Berne sur la théologie musulmane et l'État constitutionnel, et écrit sur des sujets liés à l'islam.

Il vient de publier "The Challenges of Islam" (Les défis de l'islam) dans la revue Ediciones Palabra. Il note que les gens ne prennent pas le contenu de l'islam au sérieux et suggère qu'il serait bon de reconnaître que "l'islam est très différent, incompatible avec une vision chrétienne du monde à bien des égards, et de l'exprimer ouvertement et honnêtement dans le cadre d'un dialogue".

Partager avec Rémi Brague que l'islam et l'islamisme sont deux variétés de la même religion, toutes deux ayant l'intention d'amener le monde sous la domination d'Allah, et qu'elles ne diffèrent que par les moyens et la patience pour atteindre cet objectif.

En conclusion, il affirme que la progression de l'Islam est une grande opportunité d'approfondir notre histoire, nos valeurs fondamentales et nos racines chrétiennes. 

Tout d'abord, la genèse de votre livre, ce qui vous a poussé à l'écrire, est-ce simplement l'ignorance que vous mettez en garde contre l'Islam ? Il semble qu'il y ait plus que cela. Avec l'immigration, l'islam se répand.

- Il y a deux ou trois ans, j'ai organisé une série de conférences sur l'islam. Par la suite, on m'a demandé d'éditer mes remarques pour un public plus large. Le résultat est le petit livre "Les défis de l'Islam". Cependant, cela fait plus de vingt ans que j'étudie la foi musulmane et son histoire intellectuelle, notamment dans ma thèse sur "L'islam et l'État constitutionnel". Face à l'immigration musulmane massive et aux innombrables violences islamistes de ces dernières années, nous ne pouvons pas faire l'économie d'un débat intellectuel sur l'islam. Avec mon livre, je m'adresse avant tout à un large public et non à un petit cercle d'experts.

Vous soulignez les défis que l'islam pose à la théologie, à l'anthropologie, au droit et à la politique. Et vous dites que "nous devons prendre l'islam tel qu'il est, sans l'adoucir ni essayer de l'adapter à nos sensibilités". Expliquez-nous un peu.

- Dans le discours public, je remarque souvent que le contenu de l'islam n'est pas pris au sérieux. Les gens essaient de passer sous silence les aspects déplaisants et de les aligner sur la conception occidentale de la personne, de la liberté et des droits de l'homme, mais ce faisant, ils déforment ouvertement le contenu du Coran. 

Il serait beaucoup plus efficace si les gens n'essayaient pas constamment de trouver des parallèles et des dénominateurs communs, mais reconnaissaient que l'Islam est très différent, incompatible avec une vision chrétienne du monde à bien des égards, et l'exprimaient ouvertement et honnêtement dans le dialogue.

Par exemple, les différences entre le Dieu chrétien et Allah selon le Coran, la relation avec Dieu, la graduation dans la dignité de l'homme, l'autorité de l'homme sur la femme, etc.

- Le concept de Dieu distingue fondamentalement la foi chrétienne de l'islam. Les chrétiens croient en un Dieu trinitaire. Dieu est amour, se révèle à l'homme, lui permet de participer à sa vie intérieure et se rapproche même de lui en Jésus-Christ. L'islam, en revanche, a une conception d'Allah qui ne diffère guère d'une image philosophique de Dieu. Bien qu'Allah soit le Dieu unique, il reste en fin de compte éloigné de l'homme. La crainte de Dieu est énorme dans l'islam, car il menace constamment de châtiments terrifiants dans le Coran. Il est logique que ces différences se reflètent également dans le concept de l'homme et de sa dignité.

Les défis de l'Islam

AuteurLukas Wick
Editorial: Ediciones Palabra
Nombre de pages: 128
Langue: anglais

Dans l'ordre social, un ordre politique qui sépare le spirituel du temporel n'est pas concevable. Il est peut-être intéressant de commenter le concept de guerre sainte ou "djihad", avec la citation du jésuite égyptien Samir Khalil Samir.

- Au cours de ma thèse de doctorat, j'ai analysé un livre de Mahmut Shaltut. Il a été le cheikh d'al-Azhar entre 1958 et 1963 et donc la plus haute autorité de l'islam sunnite. Dans un passage, il écrit que la politique et la religion ne peuvent être séparées dans l'Islam, tout comme on ne peut séparer la tête d'une personne de son corps sans la tuer. Toute tentative d'ignorer cette exigence théologique est malhonnête. Bien que la réalité politique des pays islamiques soit souvent très différente, l'unité de la politique et de la religion reste l'idéal à atteindre dans l'Islam.

Il en va de même pour le djihad. La différence supposée entre le "grand djihad" et le "petit djihad" n'a pas de fondement historique. L'idée que le grand djihad est la lutte ascétique contre les mauvais penchants, pour la vertu et l'amélioration de soi, comme le prônent certains soufis, et que le petit djihad est une lutte défensive contre les ennemis de l'islam, est une pure illusion. Omar Abdel-Rahman, chef de l'organisation terroriste al-jama'a al-islamiyyaDans une longue dissertation à l'université d'Al-Azhar, il a rejeté cette idée comme étant ridicule. On peut le tourner comme on veut, l'islam a cette dimension militante. Elle ne doit pas toujours et partout s'exprimer dans un jihad guerrier, mais l'objectif de conquête du monde ne disparaît pas pour autant.

Parlons un instant de la liberté religieuse, de la violence et de la menace de violence, du djihadisme. Quelle est votre thèse ?

- La liberté religieuse est en fin de compte la question cruciale. Une démocratie ne peut s'en passer. Toutefois, une démocratie ne peut la garantir que si ses citoyens sont intérieurement convaincus de la valeur de cette liberté. Ernst-Wolfang Böckenförde, le regretté juge constitutionnel allemand, a dit un jour de manière succincte : "L'État libéral et sécularisé vit sur des conditions préalables qu'il ne peut pas garantir lui-même".

Par conséquent, si de plus en plus de personnes parmi nous ne reconnaissent pas cette liberté, elle s'érodera et pourrait même disparaître complètement à un moment donné. C'est également le cas pour d'autres droits qui sont de plus en plus érodés pour d'autres raisons (liberté de conscience, droit à la vie, liberté d'expression).

Les migrants musulmans sont souvent les premières victimes de la diminution du nombre de migrants. la liberté de religion. La pression sociale et la menace de violence auxquelles ils sont exposés les empêchent, dans d'innombrables villes européennes, d'exercer leur liberté religieuse et, éventuellement, de s'éloigner de l'islam et de se tourner vers d'autres religions.

Votre livre indique qu'il convient de faire une distinction entre la doctrine de l'islam (dimension normative) et les adeptes de l'islam (dimension effective). De nombreux musulmans des pays occidentaux ne pratiquent pas leur religion et ne voudraient pas vivre sous un régime islamique. Est-ce le cas ?

- La normativité islamique peut difficilement être réformée. Le caractère sacré du Coran, la tradition et le poids de l'histoire sont des hypothèques insurmontables. Pourtant, de nombreux musulmans d'Europe n'ont souvent qu'une vague idée de l'islam et inventent quelque chose qu'ils vendent ensuite comme étant "l'islam". Ils tentent de s'adapter et de naviguer entre leurs croyances traditionnelles et le confort de la société de consommation moderne. Ils représentent la majorité silencieuse qui ne veut pas d'un régime islamique et qui ne participe pas à la guerre sainte. 

Cependant, les croyants fondamentalistes, en particulier, tentent de prendre le contrôle de l'interprétation et d'atteindre un nombre stupéfiant de jeunes sans racines et en quête de sens par le biais de plateformes de communication modernes. Les sondages indiquent qu'un nombre alarmant de jeunes veulent un ordre islamique sous la loi de la charia. Malheureusement, l'histoire nous enseigne que des groupes restreints et bien organisés peuvent obtenir de grands résultats. Nous devons être vigilants.

Deux questions pour conclure. Tout d'abord, vous ne croyez pas à un processus d'"adoucissement de l'islam et de sa doctrine" car, à la suite de Rémi Brague, la différence entre l'islamisme et l'islam dit modéré est une différence de degré et non de nature.

- On ne peut affaiblir l'islam sans le dénaturer. Ceux qui croient vraiment que le Coran a été révélé par Allah dans un arabe pur ont peu de marge d'interprétation. Les musulmans dits fondamentalistes sont donc des musulmans plus cohérents. Ils organisent leur vie entièrement en fonction du Coran et ne font aucune concession, même si cela irrite nos sensibilités. A mon avis, Rémi Brague résume bien la situation. L'islam et l'islamisme sont deux variétés d'une même religion, toutes deux ayant pour but de placer le monde sous la domination d'Allah. Ils ne diffèrent que dans le choix des moyens et dans la patience pour atteindre ce but, mais pas dans leur contenu.

Deuxième et dernière question. L'Occident est faible intellectuellement et surtout spirituellement, et l'Islam est en expansion. Sa thèse est que nous sommes face à une grande opportunité pour le vieux continent, et pour les chrétiens, d'approfondir notre histoire, nos valeurs fondamentales et nos racines chrétiennes. Comment y parvenir ?

- Il serait trop facile de stigmatiser les musulmans et l'islam. Malgré ses aspects hautement problématiques et effrayants, la présence de l'Islam nous offre une bonne occasion de prendre conscience de la spécificité de la vision chrétienne du monde. L'islam est un signal d'alarme pour le christianisme bourgeois et pour les innombrables non-chrétiens ou ex-chrétiens. 

Notre culture est encore fortement marquée par les idées chrétiennes, qui se reflètent dans la vie quotidienne et dans nos institutions politiques. Les fondements chrétiens de l'Occident et leurs manifestations très spécifiques sont aujourd'hui menacés d'une part par l'Islam et diverses dictatures, qui rejettent ces fondements, et d'autre part par une "élite" laïque, indifférente ou même antireligieuse, qui veut se débarrasser de ces fondements. Le débat intellectuel avec l'Islam est l'occasion de prendre au sérieux l'héritage chrétien au lieu de le gérer comme un musée.

L'auteurFrancisco Otamendi

Culture

Le roseau de Dieu (1944) de Caryll Houselander. Une sensibilité particulière

La traduction espagnole de Le roseau de DieuL'auteur parle d'une voix très particulière, montrant comment la sensibilité peut conduire à Dieu et faire partie de la relation avec Lui, comme ce fut le cas pour Marie.

Sara Barrena et Jaime Nubiola-28 février 2025-Temps de lecture : 4 minutes

Caryll Houselander (1901-1954) était un écrivain religieux anglais, très populaire en Angleterre, mais totalement inconnu en Espagne. Elle a été traduite pour la première fois en espagnol par Enrique Naval : il s'agit de son livre Le roseau de Dieu [Le roseau de Dieuécrit en 1944 (Rialp, 2023). Le titre fait référence à Marie, qui est le roseau de Dieu, parce que "Elle était comme une flûte de roseau à travers laquelle l'amour éternel devait résonner comme un chant de berger". (p. 21).

Houselander a été baptisée à l'âge de six ans en tant que catholique avec sa mère, mais dans sa jeunesse, elle s'est détachée de l'Église et a exploré d'autres traditions religieuses. "Il est revenu à l'Église catholique à l'âge de 25 ans avec une intensité passionnée et a continué à travailler en tant qu'artiste, tout en écrivant des livres et en donnant des conseils spirituels. (p. 194). 

Tout au long de sa vie, il a vécu diverses expériences mystiques qui l'ont amené à découvrir le Christ dans les autres : "Nous devons laisser le Christ grandir en nous comme il l'a fait en Marie. Et nous devons être conscients que tout ce qui grandit en silence en nous est le Christ qui grandit en nous. Nous devons laisser les pensées, les mots et les chants grandir lentement et se développer en nous dans l'obscurité. (p. 67).

En présence de Dieu

En entrant dans ce livre, le lecteur perçoit immédiatement le ton très particulier de la voix de Houselander, qui transmet son expérience personnelle de Dieu et de l'ordre surnaturel. "En ce moment même, au moment où j'écris ces mots", -il jaillit de sa plume en pleine guerre mondiale- ".Tous les pays du monde consacrent leur temps et leur énergie à tuer. Les jeunes sont sur le champ de bataille, sur les navires de guerre, dans les bombardiers ou en train de s'entraîner à la guerre. Des millions et des millions de livres sterling sont consacrés à la fabrication d'armes destinées à tuer, non pas de temps à autre, mais tous les jours. La faim s'installe ou s'aggrave dans tous les pays. Des enfants gisent dans les rues. Sachant avec une terrible sagesse que la fin est arrivée, ils se couvrent de haillons et se préparent à mourir. Face à tout cela, je suis assis ici, dans une ville bombardée, et je dis qu'il y a deux mille ans, une jeune femme s'est donnée à Dieu, et [que] la nature de l'homme peut être constamment renouvelée, vivre une vie toujours jeune, et que tous portent dans le monde, non pas la mort, mais la vie miraculeuse de l'Esprit : tous comme porteurs du Christ dans le monde". (p. 85).

Caryll Houselander n'est pas une "mystique" retirée du monde, mais sa prière et son écriture sont enracinées dans sa vie : "En réalité, c'est à travers la vie ordinaire et les choses de tous les jours que s'opère notre union avec Dieu. (p. 26). Ailleurs, il dit précisément que "Ce qui nous sera demandé, c'est de donner à Dieu notre chair et notre sang, notre vie quotidienne : nos pensées, notre service aux autres, nos affections et nos amours, nos paroles, notre intelligence, notre démarche, notre travail et notre sommeil, nos joies et nos peines quotidiennes". (p. 36). Et quelques pages plus tôt : "Qu'est-ce qu'elle [la Vierge] a fait et fait la seule chose que nous devons tous faire, à savoir donner naissance au Christ dans le monde. Le Christ doit naître dans chaque âme, être formé dans chaque vie. (p. 16)".

La force poétique

La force poétique de l'écriture de Houselander est très impressionnante, avec de courts paragraphes, certains très courts, mais avec une force qui éveille l'âme. Elle rappelle sans aucun doute la définition de la poésie comme étant "quelques mots vrais".que Machado a exprimé avec une grande simplicité (GaleriesXXXXVIII). Le lecteur perçoit que ce qu'écrit l'auteur est vrai dans son sens le plus radical, le plus vital. Houselander ne décrit pas une théorie, mais son expérience de Dieu : "C'est incroyable de penser que Dieu est réellement présent en moi. (...). Cet acte de foi donne la paix. Il fait taire le bruit de la distraction, le bruit de la peur. C'est le calme des eaux" (p. 153). "Comme il est dans notre petite maison, nous apprendrons à contrôler notre esprit, à faire taire nos pensées, en les couronnant de paix" (p. 153). (p. 154). 

Une telle relation intime avec Dieu n'élimine pas les préoccupations du monde ou les limites personnelles. Parfois, la lassitude ou la souffrance sont si intenses qu'elles nous empêchent de faire plus, mais le sentiment que Dieu est en nous sera toujours une source de grand réconfort : "Il est inutile de flageller un esprit fatigué, inutile de faire des reproches à un cœur fatigué. Le seul chemin vers Dieu quand nous sommes épuisés est un simple acte de foi sans paroles (...) La conscience de la présence de Dieu en nous nous fait éviter toutes les distractions et les préoccupations destructrices comme l'apitoiement, l'anxiété et l'irritabilité à l'égard des autres". (p. 154). En effet, pour Caryll Houselander, il n'y a qu'un seul remède : la confiance en Dieu, une confiance absolue qui ne nous libère pas de la souffrance, mais qui nous libère de l'anxiété, du doute et surtout de la peur. 

Bonne humeur

Houselander était un fervent défenseur de l'amour éclairé par l'humilité, la souffrance, la patience - qui apporte la patience du Christ dans le monde - et la bonne humeur. Comme l'indique la brève biographie qui clôt le livre Le roseau de Dieu, était particulièrement doué pour travailler avec des personnes émotionnellement blessées et était capable de guérir des personnes profondément troublées. "Elle les a aimés jusqu'à ce qu'ils retrouvent la santé.disait le psychiatre anglais Eric Strauss. Servir Dieu et les autres avec bonne humeur est devenu la marque de fabrique de Caryll Houselander (p. 194).

Livre

Le roseau de DieuCaryll Houselander
RialpLe projet de loi sur l'immigration et la protection des réfugiés est en cours d'élaboration : Madrid, 2023.
L'auteurSara Barrena et Jaime Nubiola

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Vatican

Le pape François reste stable

L'état de santé du Pape continue de s'améliorer, bien que d'autres jours de stabilité soient nécessaires pour une évaluation définitive.

Javier García Herrería-27 février 2025-Temps de lecture : < 1 minute

Rapport médical sur la santé du Pape par le Bureau de presse du Vatican :

L'état clinique du Saint-Père continue de s'améliorer aujourd'hui.

Aujourd'hui, il alterne l'oxygénothérapie à haut débit avec la Masque Venturi.

Compte tenu de la complexité du tableau clinique, d'autres jours de stabilité clinique sont nécessaires pour dissoudre le pronostic.

Le site Le Saint Père Il a passé la matinée en kinésithérapie respiratoire, alternant avec du repos, tandis que l'après-midi, après une nouvelle séance de kinésithérapie, il s'est rendu à la chapelle de l'appartement privé du 10ème étage pour prier et recevoir l'Eucharistie, après quoi il est retourné au travail.

Le Vatican a également informé qu'en raison de l'hospitalisation prolongée du Saint-Père, l'audience jubilaire du samedi 1er mars est annulée.

Ce soir, le rosaire sera à nouveau récité sur la place Saint-Pierre pour prier pour la santé du pape.

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Espagne

Monseigneur García Magán : "Nous ne sommes pas en pré-conclave".

La Commission permanente de la Conférence épiscopale espagnole s'est réunie les 25 et 26 février. Lors de la conférence de presse qui a suivi, les questions des thérapies de conversion, du plan de réparation intégrale pour les victimes d'abus, de la situation du pape et d'un éventuel prochain conclave ont été abordées.

Rédaction Omnes-27 février 2025-Temps de lecture : 3 minutes

Dans la Comité permanent de la Conférence épiscopale espagnole s'est réunie les 25 et 26 février. Au cours des sessions, les évêques espagnols ont prié en particulier pour la santé du Pape François. Cependant, Monseigneur Francisco César García Magán a admis lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion que la Conférence épiscopale n'a pas envoyé de message au Pape, mais a exprimé par le biais d'un message sur les réseaux sociaux qu'elle souhaitait accompagner le Saint-Père par ses prières.

Outre la santé du Pape François, la Commission permanente a commencé à définir les orientations pastorales pour la période 2026-2030, avec le président Mgr. Luis Argüello en proposant des idées préliminaires. Les propositions faites seront reflétées dans un premier projet qui sera présenté lors de la prochaine Assemblée plénière, prévue du 31 mars au 4 avril. En revanche, les orientations pastorales actuelles, contenues dans le document "Fidèles à l'envoi missionnaire", resteront en vigueur jusqu'à la fin de l'année 2025.

La réunion a également abordé l'application en Espagne du document final du Synode "Pour une Église synodale : communion, participation et mission", avec un résumé présenté par Mgr Francisco Conesa, qui était le Père du Synode. Comme les orientations pastorales, ce thème sera étudié lors de la prochaine Assemblée plénière.

Commémorations

La Commission a également discuté de l'organisation de l'événement œcuménique commémorant le 1700e anniversaire du Concile de Nicée, qui comprendra la publication d'une déclaration invitant à renouveler la foi de Nicée. Le projet de texte de cette déclaration sera examiné par les évêques lors de l'assemblée du mois prochain.

La Conférence épiscopale travaille également à la commémoration du centenaire des apparitions de la Vierge à Sœur Lucie à Pontevedra. À cette fin, l'archevêque de Santiago, Monseigneur Francisco José Prieto, et le directeur du Secrétariat pour les laïcs, la famille et la vie, Luis Manuel Romero, préparent des propositions pastorales et organisent des réformes dans le sanctuaire où ont eu lieu les apparitions.

D'autre part, la directrice du Bureau des causes des saints, Lourdes Grosso, a présenté à la Commission un projet sur la sainteté dans les Églises particulières, basé sur la lettre du Pape François du 16 novembre 2024. Dans ce document, le Saint-Père encourage la célébration des saints, bienheureux, vénérables et serviteurs de Dieu de chaque Église particulière.

Nominations et publications

En outre, la Commission permanente a approuvé l'ordre du jour de la prochaine Assemblée plénière et un certain nombre de nominations, dont celle de l'évêque Santos Montoya Torres en tant que nouveau Consiliaire de l'Action catholique en Espagne, et celle de Juan Antonio Pérez Mena en tant que président de la Fédération des Scouts de Castille-La Manche. La publication conjointe par la CAB et la maison d'édition San Pablo du livre "La Biblia. Escrutad las Escrituras" (La Bible. Examinez les Écritures).

Rumeurs de conclave

À la fin de l'intervention de M. García Magán, lors de la série de questions, les journalistes ont de nouveau soulevé la controverse des thérapies de conversion dans le diocèse. La réponse du secrétaire général a été que la Conférence épiscopale "est contre les thérapies de conversion, mais n'approuve pas non plus les thérapies d'affirmation comme solution exclusive". En ce sens, l'évêque a déclaré qu'il était essentiel de "différencier l'accompagnement spirituel de la thérapie".

La question du PRIVA (Plan de Reparación Integral a las Víctimas de Abusos sexuales) a également été abordée. Selon le secrétaire général, ce plan "fonctionne et les cas présentés sont traités". Au bout d'un an, la Commission rendra compte de ses travaux, mais d'ici là, nous ne donnerons pas plus d'informations".

Enfin, interrogé par plusieurs journalistes sur le pape, les rumeurs de démission et la possibilité d'un prochain conclave, le secrétaire général de la Conférence épiscopale espagnole a assuré que "nous ne sommes pas du tout dans une période pré-conclave" et a encouragé les personnes présentes à continuer de prier pour le souverain pontife.

Écologie intégrale

Rapport "Meter 2024" : le matériel pédophile en ligne augmente à un rythme alarmant

Le rapport de l'Association Compteur met en évidence l'ampleur d'une réalité souvent invisible qui appelle des réponses urgentes de la part de la société, des autorités et des plateformes technologiques.

Javier García Herrería-27 février 2025-Temps de lecture : 3 minutes

Le rapport Compteur 2024lancé le 27 février en Italie par l'association Meter ETS, dresse un tableau choquant de la prolifération des contenus pédopornographiques sur Internet. Chaque information a été vérifiée individuellement par l'Observatoire mondial contre la pédophilie, qui collabore avec les services répressifs pour identifier et poursuivre ces crimes.

Le document confirme une croissance sans précédent de la pédophilie en ligne, les chiffres montrant l'ampleur du problème. En un an seulement, le nombre de vidéos à contenu pédophile a augmenté de 220%dépassant les 2 millions de fichiers disponibles sur le réseau. En outre, les éléments suivants ont été détectés près de 2 millions d'images, 410 groupes de distribution des médias sociauxla plupart d'entre eux en Signal, y 8 034 liens vers des sites web dédié à la diffusion de ce contenu.

L'une des conclusions les plus inquiétantes du rapport est la localisation de 269 dossiers compressés contenant du matériel explicite d'abus sexuel d'enfants, ce qui témoigne de l'existence de réseaux organisés opérant dans une impunité alarmante.

Augmentation des mauvais traitements infligés par les mères à leurs enfants

Le rapport met en évidence un autre phénomène inquiétant : l'augmentation des abus sexuels perpétrés par des femmes, en particulier par des mères envers leurs propres enfants, une tendance connue sous le nom d'"abus sexuels". Pedomama. L'enquête de Meter a révélé un cas choquant où un seul lien partagé via Signal contenait 1,49 téraoctet de pédopornographie, soit l'équivalent de 148 720 vidéos et photos.

Le président de l'association, Fortunato Di NotoLe rapport, publié par la Commission européenne, note que "Signal est devenu complice du mal" car, si son cryptage de bout en bout protège la vie privée de ses utilisateurs, il rend extrêmement difficile l'identification des criminels et le retrait du matériel illégal, favorisant ainsi l'impunité des réseaux criminels de pédopornographie.

L'Amérique et l'Europe en tête de la diffusion de la pédopornographie

Le rapport Meter 2024 identifie les Amériques et l'Europe comme les principales plaques tournantes de la diffusion de matériel pédophile en ligne. Selon les données recueillies, 4 977 liens ont été identifiés sur des serveurs en Amérique et 1 475 en Europe, ce qui confirme le rôle clé de ces deux continents dans la gestion des plateformes qui facilitent la diffusion de ce type de contenu.

En ce qui concerne les domaines nationaux, le rapport révèle que la Nouvelle-Zélande est en tête de liste avec 930 liens signalés, suivie du territoire britannique de l'océan Indien avec 642 liens, et de la Colombie avec 390 liens. Ces données montrent que les criminels se réfugient dans des juridictions moins réglementées pour héberger et échanger du matériel illégal.

L'intelligence artificielle, nouvelle menace de l'exploitation des enfants

L'intelligence artificielle apparaît comme un dangereux allié des réseaux d'exploitation des enfants. Selon le rapport, des groupes criminels utilisent l'IA pour générer des images et des vidéos d'abus d'enfants d'un réalisme troublant. Bien que ces images ne représentent pas nécessairement des situations réelles, le danger est indéniable : elles objectivent les enfants, alimentent la demande de contenus pédophiles et normalisent les abus réels.

L'association Meter a demandé que les images générées par l'IA soient universellement reconnues comme des crimes contre les enfants, même si elles ne représentent pas des abus physiques réels.

Le rôle de la culture et de la permissivité historique

Le rapport Meter ETS se concentre sur le présent, mais le contexte culturel et idéologique qui a permis à ce phénomène de se développer de manière incontrôlée au cours des dernières décennies ne peut être ignoré.

Dans les années 1970 et 1980, des secteurs progressistes de l'intelligentsia européenne ont encouragé la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et mineurs. Un épisode particulièrement révélateur s'est produit en France en 1977, lorsque 80 intellectuels de gauche ont demandé à ce que les relations sexuelles entre adultes et mineurs soient dépénalisées. a signé un manifeste pour défendre la légalisation de la pédophilie. Parmi les signataires figuraient des personnalités de renom telles que Michel Foucault, Jean-Paul Sartre, Jacques Derrida, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze et Félix Guattari.

A l'époque, même l'Eglise catholique a été montrée du doigt par certains de ces milieux comme une institution "répressive" qui, en s'opposant à ces idées, "empêchait le bonheur des enfants". Paradoxalement, on lui reproche aujourd'hui, à juste titre, de ne pas avoir traité de manière adéquate les abus commis en son sein, en oubliant que ces dérives se sont déroulées dans un climat culturel qui cherchait à relativiser les préjudices causés aux victimes.

La position en faveur de la pédophilie s'est affaiblie au fil des ans et les tentatives de normalisation se heurtent aujourd'hui à une forte résistance sociale. Cependant, le marché noir de la pédopornographie continue de se développer de manière incontrôlée, alimenté par des réseaux criminels internationaux opérant sous le couvert de l'impunité numérique.

Comment lutter contre ce phénomène

Face au tableau préoccupant présenté dans le rapport, l'Association des compteurs propose plusieurs lignes d'action :

  • Inclure dans les programmes éducatifs une formation sur l'affectivité et l'utilisation responsable d'Internet.
  • Fournir des conseils et un soutien aux familles à partir des institutions scolaires.
  • Mobiliser la presse et les organisations de la société civile pour faire prendre conscience de la gravité du problème.
  • Mettre en place une législation plus restrictive et doter les autorités de moyens efficaces pour lutter contre ce crime.

Le rapport Compteur 2024 met en évidence l'ampleur d'une réalité souvent invisible qui exige des réponses urgentes et énergiques de la part de la société, des autorités et des plateformes technologiques.

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Vatican

Le monde en prière pour le pape François

Des fidèles du monde entier, de l'Italie à l'Amérique latine en passant par la Syrie et l'Égypte, se joignent aux prières et aux veillées pour le prompt rétablissement du pape François.

Giovanni Tridente-27 février 2025-Temps de lecture : 3 minutes

Depuis que le pape François a été admis à la Policlinico Gemelli À Rome, les fidèles catholiques d'Italie et de nombreux autres pays se sont unis dans une extraordinaire mobilisation de prière pour son rétablissement. Des églises paroissiales aux places, en passant par des rassemblements spontanés devant l'hôpital, les veillées, les messes et les chapelets dédiés au pape "venu du bout du monde" se multiplient. De nombreuses autorités ecclésiastiques ont encouragé ce "marathon de prières", soulignant l'importance de "manifester la proximité de l'Eglise avec le Pape et les malades".

De Saint-Pierre à Gemelli

Pour des raisons évidentes de proximité géographique, la réponse des fidèles en Italie a été immédiate et sincère. La Conférence épiscopale a invité les paroisses et les communautés religieuses à intensifier leurs prières pour le Saint-Père.

A Rome, suite à la mobilisation du Vicariat avec le Cardinal Baldassare Reina, le Vatican, par l'intermédiaire de la Secrétairerie d'Etat, organise chaque soir la prière du Rosaire sur la Place Saint-Pierre à partir de 21 heures, animée tour à tour par les cardinaux résidents, les collaborateurs de la Curie et le clergé diocésain romain, avec la participation de centaines de fidèles. La première de ces veillées a été présidée par le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin, suivi par le cardinal Luis Antonio Tagle, pro-préfet du Dicastère pour l'évangélisation, et le cardinal Giovan Battista Re, doyen du Collège des cardinaux.

Des ballons blancs, des bougies allumées et des compositions florales apparaissent depuis plusieurs jours sur la piazza de l'hôpital Gemelli, où des groupes de fidèles se réunissent quotidiennement pour prier sous les fenêtres de la chambre du pape, située au dixième étage.

Dans cette même polyclinique, une chaîne de prière permanente a été mise en place : tous les jours à l'heure du déjeuner, dans la chapelle de l'hôpital dédiée à saint Jean-Paul II, médecins, patients et personnel médical participent à une heure d'adoration eucharistique suivie d'une messe, priant "de manière spéciale" pour le Souverain Pontife.

Sur la place devant la statue de Jean-Paul II, le chapelet du soir est également prié avec les visiteurs et les fidèles présents. "En ce moment, je voudrais que nous demandions la même foi qu'Abraham, la même foi que les autres. spes vs. spemNunzio Corrao, aumônier des Gemelli, lors d'une adoration eucharistique pour le pape François. Même la prière habituelle de l'Angélus du dimanche est vécue de manière particulière.

À Rome, plusieurs universités pontificales, telles que Sainte-Croix, la Grégorienne et le Latran, ont invité leurs communautés académiques à prier pour la santé et le prompt rétablissement du souverain pontife.

De l'Argentine à la Syrie

La vague de prière pour la santé du Souverain Pontife a dépassé les frontières nationales pour prendre une dimension mondiale. La mobilisation en Amérique latine, patrie de François, a été particulièrement émouvante.

À Buenos Aires, sa ville natale, des centaines de fidèles se sont rassemblés sur la Plaza Constitución pour une messe en plein air présidée par l'archevêque Jorge Ignacio García Cuerva. "Le pontificat de Bergoglio est une bouffée d'air frais pour un monde asphyxié par la violence et l'exclusion. Maintenant qu'il manque un peu d'oxygène, il a besoin de nous : que notre prière soit ce souffle qui atteigne ses poumons pour qu'il guérisse", a déclaré Mgr García Cuerva dans son homélie, évoquant par une image forte l'unité spirituelle du peuple avec son berger.

Les échos de la prière collective ne manquent pas dans d'autres parties du monde. En Syrie, par exemple, les douze paroisses de l'archiéparchie de Homs se sont jointes à une neuvaine spontanée : "Des messes et des chapelets ont été célébrés tous les jours depuis que le pontife est au Gemelli", a déclaré l'archevêque syro-catholique de Homs, Mgr Jacques Mourad, aux médias du Vatican.

Il en va de même pour l'Église d'Autriche. L'archevêque émérite de Vienne, le cardinal Christoph Schönborn, a rappelé que François demande souvent aux fidèles de prier pour lui, et "en ces jours, il en a plus que jamais besoin. Prions ensemble pour lui. En Suisse, la Conférence épiscopale a déclaré que "les évêques et les fidèles sont unis dans la prière pour le pape et son prompt rétablissement, avec le reste du monde".

Depuis la lointaine Finlande, l'évêque Raimo Goyarrola a envoyé un message de solidarité, recommandant François à Notre Dame "Santé des malades" et se joignant aux catholiques finlandais dans les appels universels à la guérison du Saint-Père.

Le courant de bienveillance qui s'étend au-delà des frontières du catholicisme est significatif : il vient d'Égypte, Ahmed al-Tayeble grand imam d'Al-Azhar et figure de proue de l'islam sunnite, a salué publiquement le pape en l'appelant "mon cher frère" et en l'assurant de ses prières.

L'imam italien Yahya Pallavicini a souligné que François était "un champion du dialogue et de l'amitié avec les musulmans", assurant que pendant le mois sacré du Ramadan, la communauté islamique se souviendrait également de lui dans ses prières, lui souhaitant un prompt rétablissement.

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Évangélisation

Saint Gabriel de la Dolorosa et Sainte Anne Line, martyrisés pour avoir accueilli des prêtres

La liturgie de l'Église célèbre le 27 février le saint italien Gabriel della Dolorosa, la sainte britannique Anne Line et ses compagnons martyrisés dans l'Angleterre d'Élisabeth Ire, et saint Grégoire de Narek, entre autres saints.  

Francisco Otamendi-27 février 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Francesco Possenti, qui a pris le nom de Gabriel de la Dolorosaest né à Assise en 1838 dans une famille aisée. Il est le onzième de treize enfants. Dès son plus jeune âge a appris à prier par la main de ses parents, qui lui ont transmis une foi solide. Ils s'installent à Spoleto et, alors qu'il n'a que quatre ans, sa mère meurt et son éducation est confiée à son père, Santos. Adolescent, il réussit très bien à l'école. 

La mort de sa sœur Maria Luisa le marque profondément et il envisage la possibilité d'une vie religieuse. Le 22 août 1856, selon les Passionistes, il entendit clairement au cours d'une procession que l'image de Marie Très Sainte lui a dit quelques motsFrançois, cette vie n'est pas pour toi". Quinze jours plus tard, à l'âge de 18 ans, il se rend à Morrovalle pour rejoindre les Passionistes.

Saint Gabriel della Dolorosa a partagé avec ses proches la joie de l'appel de Dieu : "La joie que je ressens à l'intérieur de cette maison est indescriptible par rapport au plaisir que j'ai eu à l'extérieur. Je n'échangerais pas un quart d'heure passé ici contre tous les spectacles de Spoleto". Il prononce des vœux religieux dans la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ, accroît sa dévotion à la Mère de Dieu et se consacre aux pauvres. Il meurt de la tuberculose à l'âge de 24 ans, avant son ordination.

Courageux dans la poursuite

Anne Line, veuve de Londres sous le règne d'Elizabeth I (XVIe-XVIIe siècles), a offert un refuge à des prêtres catholiques, ce qui l'a amenée à l'église de Londres. martyre. On se souvient d'elle en Angleterre pour sa bravoure en temps de persécution : elle a été exécutée à Tyburn, à Londres. À ses côtés ont été martyrisés les prêtres Mark Barkworth, de l'ordre de Saint-Benoît, et Roger Filcock, de la Compagnie de Jésus. Elle a été canonisée par St. Paul VI en 1970 avec le reste des quarante martyrsd'Angleterre et du Pays de Galles.

L'auteurFrancisco Otamendi

Évangélisation

Rosaire de bénédictions pour la famille

Le "Grand Rosaire des bénédictions pour la famille", lancé en 2012 à Montevideo, rassemble chaque année en janvier des milliers d'Uruguayens sur la Rambla pour prier au bord de la mer.

Agustín Sapriza-27 février 2025-Temps de lecture : 4 minutes

Le samedi 25 janvier, la 14e édition du "Grand Rosaire de bénédiction pour la famille" s'est déroulée sur la Rambla de Montevideo, en Uruguay. C'est un événement qui grandit d'année en année et qui est devenu un signe d'amour pour la Sainte Mère chaque quatrième samedi de janvier.

Marie bénit les familles

L'été en Uruguay, surtout en janvier, l'attraction principale est la plage, car le pays offre plusieurs centaines de kilomètres de plages, ce qui est la destination habituelle de la plupart des familles.

C'est ainsi qu'il y a quatorze ans, une initiative a été lancée par des laïcs pour promouvoir la dévotion à la Vierge sur la plage. Ils ont choisi comme lieu de rencontre une zone de la Rambla de Montevideo, un grand espace face à la mer. L'objectif de la réunion était la prière du rosaire en famille, un événement public le dernier samedi de janvier.

Au début, il s'agissait d'un petit groupe de fidèles, aujourd'hui ils sont des milliers, qui se réunissent pour prier le chapelet au bord de la mer, au coucher du soleil, comme une manifestation publique d'amour pour la Vierge, un appel à regarder vers le ciel pour demander avec foi les intentions que nous portons dans notre cœur.

Initiative et impulsion des laïcs

L'idée initiale est venue de Mario Viloria, décédé pendant la pandémie de covidie. Il était bien connu dans le monde catholique et on le décrivait comme "un camion qui descend la pente sans freins". C'était un homme simple et d'une grande foi. Il a eu cette idée, mais elle ne s'est pas concrétisée. Il voulait faire un chapelet à cet endroit. Dans sa jeunesse, il pratiquait l'arc et les flèches... il voulait tirer sur cette idée, et il a réussi.

Il est allé parler au curé de la paroisse où se trouve le lieu. Il voulait demander la permission et l'a obtenue après avoir insisté en 2012. Comme il était membre d'une autre paroisse, il a engagé un groupe de laïcs pour l'accompagner. Les deux paroisses, Saint-Pierre et la Médaille Miraculeuse, ont uni leurs forces. L'objectif était de prier le rosaire un samedi après-midi de janvier à l'Aduana de Oribe, devant le petit port de Buceo.

Sous son impulsion enthousiaste, le travail entre les deux paroisses a commencé, et il a été décidé qui prêcherait et qui conduirait le rosaire. Deux cents chandeliers ont été fabriqués à partir de bouteilles de soda pour accueillir une bougie. Des chapelets en plastique sont achetés.

Le caractère du groupe a été discuté et défini comme un "groupe qui se réunit pour prier le rosaire". Un groupe de musique, appelé Hinneni (me voici), a également été incorporé et chargé de l'animation musicale. La grande surprise a été que le premier rosaire a été suivi par plusieurs centaines de fidèles, à la surprise générale.

Une initiative en plein essor

A partir de ce premier rosaire, une commission a été mise en place pour organiser le deuxième rosaire. Une troisième paroisse a été créée récemment car le lieu où s'est déroulé le rosaire faisait partie de son territoire. Des arrangements ont été pris avec les autorités municipales, les organismes nationaux et le ministère de l'intérieur pour toute la logistique. 

Le deuxième rosaire a été suivi par environ deux mille personnes, et ce qui n'était au départ qu'une idée un peu farfelue est devenu une réalité. En outre, un espace a été aménagé pour les confessions, avec l'aide de prêtres d'autres paroisses, où de nombreux fidèles viennent recevoir le sacrement. 

Un programme télévisé bien connu et l'aide d'Esther Meikle pour ce deuxième appel ont été fournis par Esther Meikle, qui a encouragé, et continue d'encourager, le soin de tous les détails de l'organisation. C'est ainsi qu'est né un groupe permanent de serviteurs, sous le nom de "Grand rosaire de bénédiction pour la famille"Le site web est maintenant disponible sur leur site web, où ils encouragent les gens à prier le rosaire quotidiennement, sous la devise : "Une famille qui prie ensemble, reste ensemble".

L'image de la Vierge était à l'origine celle de la médaille miraculeuse, mais elle a été remplacée par l'image actuelle, une Immaculée Conception apportée du Mexique, qui est apportée à l'endroit où l'on récite le chapelet. 

Lors du troisième rosaire, il a été proposé d'y installer l'image de façon permanente, ce qui a suscité un grand émoi dans le pays. Une campagne a été lancée en faveur de son installation, avec le slogan : "Oui à Marie". Mais... elle n'aboutit pas. L'approbation au niveau du conseil départemental a fait défaut. L'illusion est présente chez tous de la placer définitivement à cet endroit, lorsque les autorités l'autoriseront.

Un présent et un avenir passionnants

" La célébration annuelle de l'événement a fait de ce lieu une référence, raison pour laquelle il a été choisi pour accueillir la messe de clôture du IIe Congrès marial de l'Uruguay ", " Rencontre avec Marie ", le 7 octobre 2017, avec la participation de 25 000 personnes. Une nouvelle consécration de l'Uruguay à la Vierge de Treinta y Tres y a eu lieu, comme Jean-Paul II l'avait fait en 1988 lors de sa visite dans le pays. 

Samedi dernier, l'événement a eu lieu, avec vingt prêtres qui ont entendu des confessions. Chaque année, des prêtres différents prononcent le sermon. Des témoignages ont été ajoutés : l'année dernière, ils ont été donnés par deux survivants de l'accident dans les Andes qui a été reflété dans le film "La Société des Neiges". Un des mystères du rosaire est prié par une famille et un autre est impressionnant parce qu'il est prié en silence, tous unis dans la prière, chacun faisant ses propres intentions. 

Il s'agit d'une initiative promue dès le début par des laïcs et qui s'est développée sous leur impulsion, avec le désir de répandre la dévotion à la Vierge Marie. Depuis quatorze ans, chaque dernier samedi de janvier, elle attire des milliers d'Uruguayens, des familles entières, qui témoignent de leur foi. 

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Évangile

Conversion du cœur. 8ème dimanche du temps ordinaire (C)

Joseph Evans commente les lectures du septième dimanche du temps ordinaire (C) du 23 février 2025.

Joseph Evans-27 février 2025-Temps de lecture : 2 minutes

Le mercredi marque le début du Carême et les lectures d'aujourd'hui nous aident à nous y préparer en mettant l'accent sur deux besoins fondamentaux de notre âme : la conversion et l'examen de conscience qui y conduit. Ou, comme le dit Notre Seigneur, produire de bons fruits et non de mauvais fruits. Tel est le sens du Carême : se débarrasser des mauvais fruits et s'efforcer de produire de bons fruits. Et pour cela, nous devons nous examiner nous-mêmes. 

La première lecture propose quelques métaphores utiles pour l'examen personnel. On secoue un tamis pour séparer le bon grain de l'ivraie. Le tamis laisse passer le bon grain dans le sac, mais retient l'ivraie inutile. Nous pourrions nous demander : quel est le bon grain en moi, et quelle est l'ivraie inutile, c'est-à-dire seulement l'apparence mais pas la substance ? Le four teste le travail du potier : son feu montre ce qui est bon et ce qui est mauvais. Ou encore les arbres fruitiers : de même que le fruit révèle la qualité de l'arbre, nos pensées révèlent la qualité morale de notre esprit.

Nous n'avons peut-être pas l'habitude d'examiner notre conscience pour voir l'état de notre âme. Beaucoup de gens pensent qu'ils vont bien, tout comme un homme à la vue déficiente peut penser que ses vêtements sont propres parce qu'il ne voit pas bien ou ne regarde pas attentivement, alors qu'en fait il y a beaucoup de taches.

Jésus donne des exemples amusants du peu de connaissance que nous avons de nous-mêmes, en commençant par deux aveugles qui essaient de se guider l'un l'autre. Comme il le ditNe vont-ils pas tomber tous les deux dans le trou ?. Bien sûr, ils tombent. Nous faisons parfois la même chose. Nous cherchons des guides aveugles, des personnes qui nous disent ce que nous voulons entendre, qui nous confirment dans notre mauvaise vie. 

Le deuxième exemple est celui de la personne qui voit une écharde dans l'œil d'autrui et ne remarque pas la poutre dans le sien. Avec une grosse bûche dans son propre œil, il serait même difficile de marcher ! Et pourtant, au lieu d'essayer de s'en sortir, certaines personnes se focalisent (et exagèrent) sur les petits défauts, les "speckles".du regard des autres.

Il y a donc deux façons d'éviter la conversion : la première est de chercher de mauvais guides qui ne font que nous confirmer dans nos péchés ; la seconde est de se concentrer sur les fautes (souvent minimes) des autres pour éviter d'affronter les nôtres. Pour se convertir, il faut donc chercher de bons guides (comme l'accompagnement spirituel ou la lecture de bons livres spirituels), de bons compagnons, qui nous guident sur le bon chemin, et se rendre compte que c'est moi qui dois me convertir, et non les autres. 

Nous serons alors de bons arbres portant de bons fruits, comme le dit Jésus dans l'Évangile. Du réservoir de bonté de nos cœurs naîtront de bonnes actions, et non de mauvaises.

Vatican

Le Pape reste stable et son pronostic est réservé.

Le Pape a connu une légère amélioration et s'est bien reposé la nuit dernière.

Javier García Herrería-26 février 2025-Temps de lecture : < 1 minute

Tel est le communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège envoyé le mercredi 26 février à 18 h 34 :

L'état clinique du Saint-Père s'est encore légèrement amélioré au cours des dernières 24 heures.

La légère insuffisance rénale observée ces derniers jours a disparu.

La tomodensitométrie du thorax, réalisée hier après-midi, a montré une évolution normale du tableau inflammatoire pulmonaire.

Les analyses hématochimiques et hématométriques effectuées aujourd'hui ont confirmé l'amélioration de la veille.

Le Saint-Père continue de recevoir une oxygénothérapie à haut débit ; aujourd'hui, il n'a pas eu de crise respiratoire asthmatique.

La physiothérapie respiratoire se poursuit.

Malgré une légère amélioration, le pronostic reste réservé.

Au cours de la matinée, le Saint Père a reçu l'Eucharistie. L'après-midi a été consacré aux activités de travail.

Voilà pour les termes du communiqué.

Le Vatican a annoncé ce matin quatre nominations d'évêques au Mexique, en Tanzanie et en Australie.

Il a également a publié la catéchèse que le pape aurait donné sur la place Saint-Pierre, en réfléchissant à l'enfance de Jésus.

Évangélisation

Saint Alexandre, patriarche et promoteur de Nicée, et Saint Paula Montal

Le 26 février, l'Église célèbre, entre autres saints, saint Alexandre, patriarche d'Alexandrie et promoteur du concile de Nicée, qui a condamné les doctrines ariennes et formulé le credo de Nicée, et la Catalane sainte Paula Montal, fondatrice des Filles de Marie ou Piaristes, inspirée par l'œuvre de saint Joseph Calasanz.  

Francisco Otamendi-26 février 2025-Temps de lecture : < 1 minute

Aujourd'hui, la liturgie commémore saint Alexandre, patriarche d'Alexandrie, connu pour son zèle pour la foi. Selon le martyrologe romain, L'évêque Alexander a été le premier à découvrir l'hérésie d'Arius et à la combattre, ce qui a beaucoup préoccupé l'Église aux IIIe et IVe siècles. Alexandre est connu pour sa doctrine apostolique et pour avoir ordonné un jeune diacre, Saint Athanasequi est devenu célèbre dans toute la chrétienté.

San Alejandro a été l'une des forces motrices de l'action de l'Union européenne. Conseil de Nicée en 325, qui, avec plus de trois cents pères conciliaires, a condamné l'arianisme, selon lequel seul Dieu le Père était Dieu. Il est considéré comme un grand médiateur Il est également fêté par l'Église orthodoxe (29 mai). À ne pas confondre avec Saint Alexandre de Jérusalem, évêque et martyr, qui est fêté le 18 mars. 

Fondatrice des Piaristes

Sainte Paula Montal, fondatrice des Filles de Marie ou Piaristes, est née à Arenys de Mar (Barcelone) le 11 octobre 1799 et est décédée le 26 février 1889, dans la dernière école qu'elle a fondée, à Olesa de Montserrat. 

Le travail de les écoles piaristes dans l'Église et la société est orientée vers l'éducation humaine et chrétienne des enfants et des jeunes, et vers la formation intégrale des enfants et des jeunes. la femme. Sainte Paula Montal, identifiée au charisme de saint Joseph Calasanz, a voulu la spiritualité calasanctienne pour l'institut. En 1993, Mère Paula a été béatifiée par Saint Jean Paul II et en 2001, elle a été canonisée. Ils sont aujourd'hui présents dans plus de 20 pays.

L'auteurFrancisco Otamendi

Culture

Jésus et les sources non canoniques le concernant

On pense souvent que seules les Écritures chrétiennes parlent de Jésus de Nazareth et qu'il n'y a pas d'autres indices ou références à lui en dehors de celles-ci, mais nous disposons de sources non canoniques, que nous pouvons diviser en non chrétiennes et chrétiennes, dans lesquelles on trouve également des preuves de l'existence de Jésus.

Gerardo Ferrara-26 février 2025-Temps de lecture : 5 minutes

On pense souvent que seules les Écritures chrétiennes parlent de Jésus de Nazareth et qu'il n'y a pas d'autres indices ou références à lui en dehors d'elles. Mais ce n'est pas le cas.

Si, en effet, nous avons d'une part les sources dites "canoniques" (c'est-à-dire les textes acceptés et reconnus par l'Église catholique comme inspirés par Dieu et donc sacrés : les quatre Évangiles canoniques, la Bible et la Bible), d'autre part, nous avons une autre source, la Bible, qui n'est autre que la Bible. Actes des ApôtresD'autre part, nous avons les sources non canoniques, que nous pouvons diviser en non chrétiennes et chrétiennes (dans ce dernier groupe, nous trouvons les sources dites "apocryphes", c'est-à-dire les Évangiles apocryphes, les Apocryphes et les "Logia Iesu"). Enfin, les sources archéologiques constituent une catégorie à part.

Dans cet article, nous aborderons brièvement les sources chrétiennes non chrétiennes et non canoniques.

Sources non évangéliques : documents historiques non chrétiens

Parmi ces sources, on trouve des références à Jésus ou surtout à ses disciples. Elles sont l'œuvre d'anciens auteurs non chrétiens tels que Tacite, Suétone, Pline le Jeune, Lucien de Samosate, Marc Aurèle et Minucius Felix. On trouve également des allusions à Jésus de Nazareth dans le Talmud de Babylone. Toutefois, les informations fournies par ces sources ne sont pas particulièrement utiles, car elles ne fournissent pas d'informations détaillées sur Jésus.

Parfois, en effet, voulant diminuer son importance ou la légitimité du culte né de lui, ils se réfèrent à lui de manière inexacte et calomnieuse, en parlant de lui, par exemple, comme du fils d'un peigneur, ou d'un magicien, ou même d'une certaine Panthère, nom qui est une transcription et une mauvaise interprétation du mot grec "parthenos" (vierge), déjà utilisé par les premiers chrétiens pour se référer à la personne du Christ, le Fils de la Vierge Marie. Virgin.

Cependant, des documents historiques non chrétiens confirment déjà l'existence de Jésus de Nazareth, même si ce n'est que de manière fragmentaire.

Le "Testimonium Flavianum".

De tous les documents historiques non chrétiens concernant Jésus de Nazareth, le plus célèbre est sans aucun doute le "Testimonium Flavianum" de l'auteur juif Josèphe Flavius (vers 37-100).

Le passage en question se trouve dans l'ouvrage "Antiquités juives" (XVIII, 63-64). Jusqu'en 1971, une version circulait qui faisait référence à Jésus de Nazareth en des termes jugés excessivement sensationnels et pieux pour un juif pratiquant comme Josèphe Flavius. En fait, on soupçonnait que la traduction grecque connue jusqu'alors avait été remaniée par les chrétiens.

En 1971, le professeur Shlomo Pines (1908-1990) de l'université hébraïque de Jérusalem a publié une traduction différente, basée sur une version qu'il avait trouvée dans un manuscrit arabe du Xe siècle, l'"Histoire universelle d'Agapius de Hiérapolis" (d. 941). Ce texte est considéré comme plus fiable, car on n'y trouve aucune interpolation possible, et il est aujourd'hui universellement considéré comme le plus ancien récit de Jésus de Nazareth dans une source non chrétienne (l'ouvrage "Antiquités juives" date de 94 après J.-C.).

Voici le passage : "En ce temps-là, il y avait un homme sage, nommé Jésus, qui menait une bonne vie et était considéré comme vertueux, et il avait beaucoup de disciples parmi les Juifs et les autres peuples. Pilate le condamna à la crucifixion et à la mort, mais ceux qui avaient été ses disciples ne renièrent pas sa doctrine et déclarèrent qu'il leur était apparu trois jours après la crucifixion et qu'il était vivant, et qu'il était probablement le Christ dont les prophètes avaient parlé".

Josèphe Flavius lui-même décrit, toujours dans les "Antiquités juives" (XX, 200), la lapidation de l'apôtre Jacques (chef de la communauté chrétienne de Jérusalem) : "Ananus (le grand prêtre Anne) [...] convoqua le Sanhédrin pour le juger et y conduisit le frère de Jésus, appelé le Christ, appelé Jacques, et quelques autres, les accusant d'avoir transgressé la loi et les condamnant à la lapidation". Cette description coïncide avec celle donnée par l'apôtre Paul dans sa lettre aux Galates (1.19). Dans un autre passage (XCIII, 116-119), l'historien évoque la figure de Jean-Baptiste.

Un autre témoignage important est celui du païen Tacite qui, dans ses "Annales" (vers 117 après J.-C.), à propos de Néron et de l'incendie de Rome en 64 après J.-C., raconte (XV, 44) que l'empereur, pour détourner les rumeurs qui le rendaient responsable du désastre qui avait presque totalement détruit la capitale de l'Empire, accusa les chrétiens, alors connus du peuple sous le nom de Chrestines, raconte (XV, 44) que l'empereur, pour détourner les rumeurs qui le rendaient responsable du désastre qui avait presque totalement détruit la capitale de l'Empire, blâma les chrétiens, alors connus du peuple sous le nom de Chrestines : "L'auteur de ce nom, le Christ, sous le règne de Tibère, avait été condamné au supplice par le procurateur Ponce Pilate ; mais, réprimée pour le moment, l'exécrable superstition éclata de nouveau, non seulement pour la Judée, origine de ce mal, mais aussi pour l'Urbe, où de toutes parts affluent et s'exaltent toutes les choses atroces et honteuses...".

Sources non évangéliques : documents chrétiens non canoniques

Ágrafa et "logia Iesu".

Les Agrapha, c'est-à-dire les "non écrits", sont de courtes paroles ou des aphorismes attribués à Jésus qui ont néanmoins été transmis en dehors de l'Écriture Sainte (Grafè) en général ou des Évangiles en particulier (par exemple la phrase "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir", que Paul rapporte dans Actes 20:35 mais qui ne se trouve dans aucun des Évangiles).

Un argument similaire peut être avancé dans le cas des "logia Iesu" (paroles), également de courtes phrases attribuées au Nazaréen, à cet égard assez semblables aux Agrapha, sauf que ces dernières se trouvent plus typiquement dans les œuvres des Pères de l'Église (auteurs de la littérature patristique, par exemple Athanase, Basile le Grand, Grégoire Nazianze, Jean Chrysostome, Jérôme, Ambroise, Augustin, Grégoire le Grand, Jean Damascène, Jean Damascène) ou sont relatées dans des documents, Athanase, Basile le Grand, Grégoire Nazianze, Jean Chrysostome, Jérôme, Ambroise, Augustin, Grégoire le Grand, Jean Damascène) ou relatés dans des documents anciens tels que les Actes des Apôtres ou trouvés dans des documents anciens tels que les papyrus, comme ceux d'Oxyrhynque (entre le 1er et le 6e siècle après J.-C., trouvés en Égypte entre le 1er et le 6e siècle après J.-C.).C, trouvés en Égypte entre le XIXe et le XXe siècle et contenant des fragments d'auteurs tels qu'Homère, Euclide, Tite-Live, etc.)

D'un point de vue historique, ces sources ne sont pas considérées comme entièrement fiables.

Évangiles apocryphes

C'est ici que l'on parle enfin des évangiles apocryphes. Par ce terme, dérivé du grec ἀπόκρυϕος ("apocryphos", c'est-à-dire "caché", "secret" et, par extension, d'auteur inconnu), on désigne ces écrits nombreux (une quinzaine) et hétérogènes sur Jésus de Nazareth qui n'entrent pas dans le canon biblique chrétien pour diverses raisons :

  • tardifs par rapport aux évangiles canoniques (une différence moyenne d'un siècle : pour les évangiles canoniques, on parle d'une rédaction datant de la seconde moitié du 1er siècle après J.-C., pour les apocryphes du milieu du 2e siècle après J.-C.) ;
  • forme textuelle distincte de la forme canonique (les évangiles canoniques sont reconnaissables à leur organicité expressive et linguistique et à leur style simple dépourvu de sensationnalisme, tandis que les évangiles apocryphes se distinguent par leur aura légendaire et féerique) ;
  • transmettre des doctrines qui contredisent les doctrines officielles (souvent des documents gnostiques "intelligemment" construits pour diffuser de nouvelles doctrines et justifier les positions politiques et religieuses d'individus ou de groupes).

Cependant, les évangiles apocryphes ne sont pas totalement dépourvus de fiabilité (par exemple, le Protoévangile de Jacques contient des récits et des traditions sur l'enfance de Jésus, la vie de Marie ou des apôtres qui sont entrés dans l'imaginaire populaire chrétien). Cependant, les contradictions qu'ils contiennent, leur non-conformité avec les textes considérés comme officiels, ainsi que les déficiences évidentes de la doctrine, de la véracité et de l'indépendance des sources ne permettent pas de leur attribuer une autorité d'un point de vue historique.

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