La nouveauté remarquable de la visite du pape François aux réfugiés de l'île grecque de Lesbos ne réside pas seulement dans son message de miséricorde. C'est aussi un voyage véritablement œcuménique.
Dans son Voyage rapide à Lesbos -Le pape François nous a donné un témoignage important sur l'urgence humanitaire des réfugiés. Le cardinal Joseph Ratzinger de l'époque a écrit à plusieurs reprises qu'en Europe, nous revenons à une forme de "néo-paganisme", expliquant que l'une des caractéristiques du paganisme ancien était "l'insensibilité". C'est le christianisme qui a enseigné à avoir pitié et à considérer l'autre qui souffre comme notre "prochain". Aujourd'hui, sur notre vieux continent, qui devient de moins en moins chrétien, nous voyons et lisons des réactions de dirigeants dits chrétiens, mais aussi d'autres personnes, caractérisées par cette "insensibilité".