Cinéma

"Le primat de Pologne", un film sur le cardinal qui a ouvert la voie à saint Jean-Paul II.

A Contracorriente Films sort en salles le 24 mai "Le Primat de Pologne", un film qui raconte l'histoire du cardinal Stefan Wyszynski (1901-1981), une figure clé de la Pologne pendant la période de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide.

Loreto Rios-20 mai 2024-Temps de lecture : 2 minutes

Scène du film "Le primat de Pologne".

Dans la film "Le primat de Pologne", réalisé par le cinéaste polonais Michal Kondrat ("Divine Mercy", "Two Crowns"), met en scène Slawomie Grzymkowski ("Alarm", "War Victim"), Adam Ferency ("Cold War", "Pornography"), Marcin Tronski ("And the Violins Stopped Playing"), et Katarsyna Zawadzka ("Bod obnovy"), Marcin Tronski ("Et les violons ont cessé de jouer") et Katarsyna Zawadzka ("Bod obnovy"), et se concentre sur la vie du cardinal Wyszynski après ses trois années d'emprisonnement par les communistes, lorsqu'il a dû entamer un combat pour la liberté religieuse.

Ce cardinal béni, ordonné prêtre en 1924, a souffert de persécutions religieuses de la part des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il était également aumônier de l'hôpital des insurgés de l'Armée nationale polonaise. Après la guerre, il a été ordonné évêque et a reçu le titre de "primat de Pologne".

Cependant, la fin de la guerre n'a pas apporté la paix à l'Église en Pologne, mais la persécution par le parti communiste s'est poursuivie. Le cardinal Wyszynski a été emprisonné en 1953, puis assigné à résidence.

Le film se concentre précisément sur cette étape de la vie du protagoniste, avec un début choquant : la torture brutale par le parti communiste de l'évêque polonais Antoni Baraniak, qui avait une relation étroite avec le cardinal Wyszynski et le futur Jean-Paul II.

Affiche du film

Cependant, le développement du film ne s'arrête pas à ces épisodes violents, mais aux relations tendues entre Wyszynski et le gouvernement, qui souhaite que le primat use de son influence pour inciter le peuple polonais à voter lors des élections. Pendant ce temps, le cardinal fait l'objet d'une surveillance constante. Mis sur écoute à son domicile, les tentacules du parti s'étendent jusqu'à ses plus proches collaborateurs. Il aura donc besoin de toute son expertise et de son intelligence pour mener à bien ses relations avec le gouvernement, sans permettre au parti d'infiltrer l'Eglise, mais en recherchant un équilibre pour que le peuple polonais ne subisse pas de répression et que la liberté religieuse ne soit pas limitée.

En arrière-plan, on assiste à la progression du jeune Karol Wojtyla jusqu'à son élection comme pape, à la répression violente des manifestations ouvrières contre le gouvernement communiste à Gdansk et à Gdynia, et à la célébration du millième anniversaire du baptême de la Pologne, un anniversaire que le gouvernement tente d'éclipser par des événements parallèles de nature politique et athée.

Le développement de l'histoire maintient l'intérêt à tout moment, avec un acteur principal qui aborde son rôle avec sobriété et excellence.

Wyszynski a été récemment béatifié le 12 septembre 2021. Bien que, pour des raisons logiques, il ait été éclipsé par la figure de Saint Jean Paul IICe film est un magnifique hommage à son important héritage. Jean-Paul II s'est d'ailleurs adressé à lui après son élection en ces termes : "Il n'y aurait pas de pape polonais [...] s'il n'y avait pas eu ta foi, qui n'a pas reculé devant la prison et la souffrance".

Bande-annonce du film "Le primat de Pologne".
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