Vatican

Le synode débute à Rome "Sur de nombreux chemins et à partir de nombreuses églises".

Le mois d'octobre a marqué le "signal de départ" du Synode qui impliquera l'Église universelle et qui se déroulera jusqu'en octobre 2023. Les paroles du Pape nous offrent le guide pour cet itinéraire synodal. 

Giovanni Tridente-8 novembre 2021-Temps de lecture : 3 minutes
Le Pape s'exprimant lors de la rencontre avec les évêques.

"Vous êtes venus de nombreuses routes et de nombreuses Églises, chacun d'entre vous portant dans son cœur des questions et des espoirs, et je suis sûr que l'Esprit nous guidera et nous donnera la grâce d'avancer ensemble, de nous écouter et de commencer un discernement en notre temps, en solidarité avec les luttes et les désirs de l'humanité".

C'est par ces mots d'introduction que le pape François a entamé le processus synodal, qui impliquera tous les fidèles dispersés aux quatre coins du monde et à différents niveaux de responsabilité et d'engagement, à partir de leur appartenance baptismale commune, jusqu'en octobre 2023.

Des mots qui, à notre avis, résument l'essentiel de ce que l'évêque de Rome entend donner à l'humanité entière pour qu'elle puisse trouver une lueur d'espoir dans les nombreuses crises qui l'affligent. 

Il s'agit d'un transfert, mais aussi d'un engagement. L'engagement d'une Église qui, malgré les difficultés du moment, forte de l'histoire qui l'a forgée au cours des millénaires, ne veut pas abdiquer son rôle de mère et d'éducatrice, pèlerinant avec ses enfants vers le prix éternel promis par son fondateur Jésus-Christ.

Le Pape est conscient de tout cela depuis le début de son pontificat, et il a étayé toutes ses prédications et son magistère par des documents majeurs, en commençant inévitablement par les Evangelii gaudiumdont on peut dire qu'il est le point d'appui de cette vision globale que "....".anticipe" y "couvre"Le reste.

Ce n'est un secret pour personne que dans les débats qui ont précédé le conclave qui a élu Jorge Mario Bergoglio, l'appel à une plus grande collégialité et participation entre les différents organes ecclésiaux a résonné à plusieurs reprises. 

Il est certain que nous sommes à un point de non-retour, et les nombreuses politiques de "non-retour" de l'UE ne sont pas seulement une question de "non-retour", mais aussi de "non-retour".processusLe "christianisme" de l'Église et des fidèles, et finalement du "christianisme", a généré un mouvement dynamique dont le but ultime est de redevenir des "protagonistes" en accompagnant le développement naturel de la société et des peuples. Ce n'est certainement pas un chemin sans obstacles ni risques, mais le but n'est pas tant de "résoudre" ou de "réparer" que de stimuler la compréhension et le désir de "solution" et de "réparation", non pas comme un maquillage mais comme un changement profond qui commence d'abord et avant tout à l'intérieur.

Revenons à ces mots d'introduction au début du Synode 2021-2023. 

"Ils sont venus de nombreux chemins et de nombreuses églises.". Ce que nous essayons d'exprimer ici, c'est la variété et l'universalité du Peuple convoqué et présent sur ce chemin, dont on ne connaît que le début et non le développement, confié, comme on le dira plus tard, aux "surprises" de l'Esprit Saint.

"Chacun d'entre nous porte des questions et des espoirs dans son cœur.". Il reflète l'agitation et la perspective d'avenir de l'époque contemporaine, où les gens ont des attentes pour lesquelles ils attendent des réponses définitives.

"Je suis convaincu que l'Esprit nous guidera et nous donnera la grâce d'avancer ensemble.". Le Pape est conscient que sans l'Esprit, sa direction et sa grâce, personne ne peut rien faire, et il le répète concrètement dans la suite de sa réflexion.

"S'écouter les uns les autres et commencer un discernement dans notre temps". Ici, les deux mots clés qui accompagneront le parcours synodal sont évidents : l'écoute - qui doit être communautaire mais aussi et surtout personnelle dans la prière - et le discernement, comme étape suivante et comme disponibilité à comprendre vraiment ce que l'Esprit demande à son Église.

Enfin, "être solidaire des peines et des désirs de l'humanité". Nous sommes tous dans le même bateau et la crise de la pandémie l'a montré très clairement ; François l'a répété à plusieurs reprises. La seule façon de "sortir meilleur" est donc d'appliquer la solidarité, de devenir proche, voisin et même, dans de nombreux cas, tendre, ce qui est le style de Dieu et le type d'Église auquel nous aspirons tous, à commencer par le Vicaire du Christ, dans ce grand processus qui s'ouvre sur notre chemin de baptisés.

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