Le 18 septembre 2023, l'évêque Michael B. Burbidge d'Arlington, président du Comité des activités pro-vie de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), a publié une déclaration sur le Mois du respect de la vie : "Vivre la solidarité radicale". Il invite tous les catholiques à commémorer le 50e anniversaire du "Mois du respect de la vie" et appelle à une "solidarité radicale" avec les mères et les bébés dans le besoin.
En 1973, la Cour suprême a légalisé l'avortement dans tout le pays dans l'affaire Roe v. Wade, et depuis lors, le mois d'octobre a été mis à part par les évêques américains comme "un temps pour se concentrer sur la protection du don précieux de Dieu qu'est la vie humaine". Mgr Burbidge a rappelé aux fidèles que, bien que l'arrêt Roe v. Wade ait pris fin, les catholiques ne sont que trop conscients que l'avortement se poursuit dans la plupart des États et qu'il "fait l'objet d'une promotion agressive au niveau fédéral". Mais nous avons encore désespérément besoin "...de beaucoup de prières, de sacrifices et de bonnes œuvres pour transformer une culture de la mort en une culture de la vie". Il nous a encouragés à poursuivre nos actions de plaidoyer et nos marches, mais a ajouté qu'il fallait faire plus, car "les lois seules" ne mettront pas fin aux horreurs de l'avortement.
Mettre fin à la légalisation de l'avortement est une priorité absolue ; cependant, la chose la plus immédiate que les catholiques puissent faire est d'"entourer les mères dans le besoin d'un soutien vital et d'un accompagnement personnel", a écrit l'évêque Burbidge. Cet accompagnement et ce soutien peuvent sauver les bébés et leurs mères de l'avortement.
Dans ce document, il cite saint Jean-Paul II et la manière dont notre Saint-Père a défini pour la première fois la "solidarité radicale" : "En rejetant fermement le "pro-choix", il est nécessaire de devenir courageusement "pro-femme", en promouvant un choix réellement favorable aux femmes... La seule position honnête, dans ces cas, est celle de la solidarité radicale avec les femmes. Il n'est pas juste de la laisser seule.
Le pape François nous rappelle également que la solidarité n'est pas "quelques actes sporadiques de générosité. Elle implique la création d'une nouvelle mentalité". Nous devons faire passer les besoins des mères vulnérables et des enfants à naître avant les nôtres, et c'est ce que signifie être "radicalement solidaires" des femmes enceintes ou qui élèvent des enfants avec peu ou pas de ressources. Et nous devons transformer nos propres cœurs et mettre l'amour en action. Le Saint-Père a déclaré que cette nouvelle mentalité signifie "affronter les défis fondamentaux qui conduisent une future mère à croire qu'elle est incapable d'accueillir l'enfant que Dieu lui a confié".
La déclaration suggère également que nous nous alignions au sein de nos communautés locales, de nos diocèses, de nos paroisses et de nos écoles dans le cadre d'efforts mutuels visant à mettre en œuvre des politiques qui répondent aux besoins émotionnels, spirituels et autres de ces femmes et de ces enfants. En outre, Mgr Burbidge encourage les catholiques à dépasser "le statu quo et à sortir de nos zones de confort". Nous savons que nous sommes toujours meilleurs ensemble que seuls.
Comment aider ?
"Marcher avec les mamans en détresseL'"initiative paroissiale", par exemple, est une initiative nationale et paroissiale, et constitue un excellent moyen de contribuer à "transformer les paroisses en lieux d'accueil, de soutien et d'assistance pour les femmes enceintes et les mères confrontées à des difficultés". Et les récompenses sont divines !
Si beaucoup ont ressenti l'"appel" à servir leur communauté locale, ils se sentent submergés par des emplois exigeants, des responsabilités familiales et les défis à relever pour se mettre en route. Heureusement, Dieu tout-puissant trouve toujours un moyen pour que ses disciples exécutent son plan.
Après avoir assisté à une séance d'information dans son église, Melissa, mère de trois jeunes enfants qui travaille, a ressenti "l'appel du Seigneur" lorsqu'elle s'est portée volontaire pour être la coordinatrice du ministère "Walking with Moms in Need" (marcher avec les mères dans le besoin). Aujourd'hui, sa paroisse organise une fois par mois des "journées mains en l'air", qui permettent aux familles dans le besoin de faire des achats gratuits de produits de première nécessité offerts par les paroissiens.
Melissa est une source d'inspiration pour tous ceux qui veulent aider. Elle déclare : "Je pense que pendant trop longtemps, nous nous sommes contentés de laisser le travail d'accompagnement des femmes en situation de crise - enceintes ou avec des enfants - à d'autres personnes du secteur non marchand et du secteur public. Il est très clair dans l'Évangile que c'est notre travail à tous !
Sensibilisation et prière
Il existe de nombreuses ressources et informations sur la manière de s'impliquer. Sur le site web des activités pro-vie de l'USCCB, vous pouvez choisir la manière dont vous voulez aider. Deux des quatre piliers mentionnés sont la sensibilisation et la prière. Nous savons que lorsque nous frappons, Il ouvre les portes, alors inscrivez-vous à la "Neuvaine des 9 jours pour la vie". Il s'agit d'une prière annuelle pour la protection de la vie humaine. L'intention de chaque jour est accompagnée d'une brève réflexion, de conseils et d'une action recommandée pour "aider à construire une culture de la vie".
Les femmes enceintes sont confrontées à une litanie de défis, mais beaucoup de celles qui envisagent l'avortement ont des problèmes financiers qui peuvent sembler insurmontables et qui influencent trop souvent leur décision. Mais "Dieu a donné à chacun de nous des dons particuliers, et avec ces dons, il nous confie un rôle et un devoir au sein du Corps du Christ. .... Si nous pouvons alléger un tant soit peu la charge, quelle différence cela peut faire : c'est littéralement une question de vie ou de mort", a écrit l'évêque Burbidge.