Après la mort d'un pontife, l'Église entre dans une période de vacance, de réflexion et de prière qui culmine avec le conclave : la réunion des cardinaux électeurs chargés d'élire un nouveau pape. Alors qu'au Moyen Âge, les conclaves pouvaient durer des mois, voire des années, le XXe siècle et, jusqu'à présent, le XXIe siècle ont fait preuve d'une remarquable agilité dans les délibérations, les élections étant résolues en quelques jours seulement.
L'histoire récente montre comment les cardinaux ont pris des décisions rapides à des moments cruciaux pour l'Église. Le conclave le plus court des 100 dernières années a été celui qui a élu Benoît XVI, après la mort de Jean-Paul II en 2005. Il n'a duré que 26 heures, ce qui en fait l'un des plus rapides depuis des siècles. En revanche, le conclave le plus long de l'histoire a été celui qui a élu Grégoire X, qui a duré deux ans et neuf mois entre 1268 et 1271.
Les 120 dernières années
Au cours des XXe et XXIe siècles, les conclaves ont été notoirement courts. L'élection de Pie X en 1903 a été résolue en trois jours seulement, tandis que son successeur, Benoît XV, a été élu en cinq jours en 1914. En 1922, Pie XI a été nommé après quatre jours de délibérations. L'élection de Pie XII en 1939 a également été rapide, puisqu'elle n'a duré que trois jours.
L'employeur a poursuivi avec Jean XXIIILe processus le plus court du XXe siècle a été celui de Jean-Paul Ier, élu en trois jours en 1958, et celui de Paul VI, dont le conclave en 1963 a duré trois jours. Le processus le plus court du XXe siècle a été celui de Jean-Paul Ier, élu en deux jours en 1978. La même année, Jean-Paul II, premier pape non italien depuis des siècles, a été élu à l'issue d'un conclave de quatre jours.
Au 21ème siècle, le choix des Benoît XVI Il se distingue par sa rapidité exceptionnelle : 26 heures seulement ont suffi en 2005 pour le désigner comme successeur de Jean-Paul II.
Si l'on en croit tous ces précédents, le dimanche 11 mai, il y aura certainement un nouveau pape.