Chaque don d'enfant, en effet, nous rappelle que Dieu a foi en l'humanité, comme le souligne la devise "Soyez là, plus de jeunes, plus d'avenir"", a déclaré le Saint-Père au début de son discours lors de la quatrième édition de la Journée mondiale de l'enfance. Taux de natalité généraux Notre "présence" n'est pas le fruit du hasard : Dieu nous a voulus, il a un grand et unique projet pour chacun d'entre nous".
Dans cette perspective, "il est important de se rencontrer et de travailler ensemble pour promouvoir la natalité avec réalisme, prévoyance et courage", a ajouté le Souverain Pontife, qui a décliné ces trois concepts.
"Les êtres humains ne sont pas des problèmes".
Tout d'abord, le "réalisme". Dans le passé, les études et les théories n'ont pas manqué pour mettre en garde contre le nombre d'habitants de la Terre, car la naissance d'un trop grand nombre d'enfants créerait des déséquilibres économiques, un manque de ressources et de la pollution. J'ai toujours été frappé par le fait que ces théories, aujourd'hui dépassées et obsolètes depuis longtemps, parlaient des êtres humains comme s'il s'agissait de problèmes", a déclaré le pape.
"À l'origine de la pollution et de la faim dans le monde, il n'y a pas les enfants qui naissent, mais les décisions de ceux qui ne pensent qu'à eux-mêmes, le délire d'un matérialisme débridé, d'un consumérisme qui, tel un virus malin, érode l'existence des personnes et de la société à la racine", a-t-il déclaré.
Avec des mots qui ressemblent à ceux de saint Paul VI, François a souligné que "le problème n'est pas de savoir combien nous sommes dans le monde, mais quel genre de monde nous construisons ; ce ne sont pas les enfants, mais l'égoïsme, qui crée des injustices et des structures de péché, au point de tisser des interdépendances malsaines entre les systèmes sociaux, économiques et politiques".
L'engagement du gouvernement en faveur de la famille
"Non, le problème de notre monde n'est pas que des enfants naissent : c'est l'égoïsme, le consumérisme et l'individualisme qui rendent les gens repus, seuls et malheureux. Le nombre de naissances est le premier indicateur de l'espoir d'un peuple. Sans enfants et sans jeunes, un pays perd son désir d'avenir", a poursuivi le pape François.
Sur ce point, le Saint-Père a appelé à "un plus grand engagement de la part de tous les gouvernements, afin que les jeunes générations puissent réaliser leurs rêves légitimes. Il s'agit de faire des choix sérieux et efficaces en faveur de la famille. Par exemple, mettre la mère en situation de ne pas avoir à choisir entre le travail et l'éducation des enfants ; ou libérer de nombreux jeunes couples du poids de la précarité de l'emploi et de l'impossibilité d'acheter une maison".
Il est également important de "promouvoir, au niveau social, une culture de la générosité et de la solidarité intergénérationnelle, de revoir les habitudes et les modes de vie, en renonçant au superflu pour donner aux plus jeunes un espoir pour demain, comme c'est le cas dans de nombreuses familles".
Courage aux jeunes
Le troisième mot est "courage", a-t-il poursuivi. "Je m'adresse ici tout particulièrement aux jeunes. Je sais que pour beaucoup d'entre vous, l'avenir peut sembler inquiétant et qu'entre la baisse de la natalité, les guerres, les pandémies et le changement climatique, il n'est pas facile de garder l'espoir. Mais ne baissez pas les bras, ayez la foi, parce que demain n'est pas quelque chose d'inéluctable : nous le construisons ensemble, et dans cet "ensemble", nous trouvons avant tout le Seigneur".
"Le défi de la natalité est une question d'espoir".
L'année dernière, le Pape était également présent lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies. Taux de natalité généraux. Dans une interview accordée à Omnes, son promoteur, Gianluigi De PaloUn pacte mondial sur les naissances est une proposition qui pourrait être discutée au niveau international", a-t-il déclaré. M. De Palo a également rappelé quelques mots du discours du pape.
"Le défi de la natalité est une question d'espoir. L'espoir se nourrit d'un engagement pour le bien de chacun, il grandit lorsque nous avons le sentiment de participer et de nous impliquer pour donner un sens à notre vie et à celle des autres. Nourrir l'espoir est donc une action sociale, intellectuelle, artistique et politique au sens le plus élevé du terme ; c'est mettre ses propres capacités et ressources au service du bien commun, c'est semer les graines de l'avenir".
Les déclarations générales de naissance sont une initiative de la fondation Birthet leurs réunions rassemblent de nombreuses initiatives civiles, publiques, des entreprises privées et des particuliers autour du problème démographique qui devrait, selon eux, unir l'ensemble du pays indépendamment des choix politiques ou culturels.
L'Italie et le Vieux Continent, "sans espoir pour demain".
Le pape François a également fait référence aujourd'hui au problème de l'Italie, qui est le problème de nombreux pays européens. Omnes à plusieurs reprises : "En Italie, par exemple, la moyenne d'âge est aujourd'hui de 47 ans, et de nouveaux records négatifs continuent d'être battus. Malheureusement, si nous devions nous baser sur ces données, nous serions obligés d'affirmer que l'Italie perd progressivement l'espoir du lendemain, comme le reste du monde, le reste de l'Europe : le Vieux Continent devient de plus en plus vieux, fatigué et résigné, tellement occupé à exorciser la solitude et l'angoisse qu'il ne sait plus savourer, dans la civilisation du don, la vraie beauté de la vie".
Une œuvre d'espoir
Au début de son discours, le pape François s'est adressé à Gianluigi de Palo : "Merci Gianluigi et à tous ceux qui travaillent pour cette initiative. Je suis heureux d'être à nouveau parmi vous car, comme vous le savez, la question de l'accouchement me tient particulièrement à cœur.
En conclusion, le Souverain Pontife a déclaré : "Comme les mères et les pères de la Fondation pour la naissance, qui organisent chaque année cet événement, cette œuvre d'espérance nous aide à réfléchir, et elle se développe, impliquant de plus en plus le monde de la politique, de la banque, du sport, du spectacle et du journalisme. Chers amis, merci pour ce que vous faites, merci à vous tous. Je suis proche de vous et je vous accompagne de mes prières. Et je vous demande de ne pas oublier de prier pour moi.