Le quatrième dimanche de CarêmeLe dimanche de la joie, le pape François a prié l'Angélus et donné une méditation sur le passage de l'Évangile concernant l'aveugle-né, un prodige qui "n'est pas bien perçu par beaucoup de personnes et de groupes".
François a commencé par regarder les disciples, qui cherchent un coupable et se demandent si c'est la faute des parents ou de l'aveugle lui-même. Le pape a souligné qu'"il est confortable de chercher un coupable, au lieu de poser des questions plus exigeantes, telles que : que signifie pour nous la présence de cet homme, que nous demande-t-il ?
Après la guérison et la première question, viennent les réactions. Certains sont sceptiques, d'autres considèrent qu'il est illégal de guérir le jour du sabbat, et enfin il y a des réactions de peur. "Dans toutes ces réactions, des cœurs fermés émergent face au signe de Jésus, pour diverses raisons : parce qu'ils cherchent un coupable, parce qu'ils ne savent pas s'étonner, parce qu'ils ne veulent pas changer, parce qu'ils sont bloqués par la peur.
La joie dans la simplicité
Cependant, il y a une personne dont la réaction est tout à fait différente. Comme l'a souligné le Pape, "le seul qui réagit bien est l'aveugle : heureux de voir, il témoigne de ce qui lui est arrivé de la manière la plus simple : "J'étais aveugle et maintenant je vois"". L'aveugle "n'a pas peur du qu'en-dira-t-on : il a déjà connu toute sa vie le goût amer de la marginalisation, il a déjà senti l'indifférence et le mépris des passants, de ceux qui le considéraient comme un rebut de la société, utile tout au plus pour la pitié de quelques aumônes".
Tout cela devrait nous amener à nous demander "qu'aurions-nous dit à l'époque ? Et surtout, que faisons-nous aujourd'hui ? Comme l'aveugle, savons-nous voir le bien et être reconnaissants pour les dons que nous recevons ? Témoignons-nous de Jésus ou répandons-nous la critique et la suspicion ? Sommes-nous libres face aux préjugés ou nous associons-nous à ceux qui répandent la négativité et les ragots ? Sommes-nous heureux de dire que Jésus nous aime et nous sauve ou, comme les parents de l'aveugle-né, nous laissons-nous mettre en cage par peur de ce que les gens vont penser ? Et aussi, comment accueillons-nous les difficultés et les souffrances des autres, comme des malédictions ou comme des occasions de nous rapprocher d'eux avec amour ?
En conclusion, le Pape a demandé l'intercession de la Vierge Marie et de Sainte Marie. JoséL'"homme juste et fidèle".