Espagne

Les abus dans l'Église espagnole "affectent de façon minime et très grave".

Le travail des bureaux diocésains pour la protection des mineurs et l'évolution de la loi sur l'euthanasie ont été deux des sujets abordés par le porte-parole des évêques espagnols à l'issue de la conférence de presse de la Commission permanente. 

Maria José Atienza-25 février 2021-Temps de lecture : 3 minutes
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Photo : Conférence épiscopale espagnole

Mgr Luis Argüello a dirigé la conférence de presse télématique avec laquelle la Conférence épiscopale espagnole a publié les conclusions de la Commission permanente qui s'est tenue, en personne et par voie télématique, les 23 et 24 février.

José Manuel Lorca, comme président de la Commission épiscopale pour les communications sociales, suite au décès de l'évêque Juan del Río. En tant que membre le plus âgé par ordination épiscopale, l'évêque de Carthagène assurera ces fonctions jusqu'à la prochaine plénière.

"Il est préoccupant que l'euthanasie soit vendue comme un acte de liberté".

Mgr Argüello a développé les questions qui ont été discutées au sein de cette Commission permanente, bien que, dans les questions des journalistes, certaines questions soient apparues qui continuent à préoccuper sérieusement l'Église espagnole.

À cet égard, le porte-parole des évêques a souligné que "pour l'Église, la loi dans sa première version était déjà une grande préoccupation pour les évêques. Nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises, par exemple avec le document de la CEE sur la bonne mort. Les amendements qui rendent l'exercice du suicide, en le présentant comme un exercice d'autodétermination ou comme l'aboutissement de la liberté, nous inquiètent beaucoup et aggravent la qualification négative de la loi elle-même".

Les abus dans l'Église "nous affectent de façon minime et très grave".

Le cas des bureaux pour la prise en charge des victimes d'abus qui ont été mis en place dans les diocèses espagnols suite aux souhaits du Pape François a également été discuté. À cet égard, Mgr Argüello a souligné que "dans notre pays, le nombre d'abus au sein de l'Église est très faible. Toutefois, cela n'enlève rien à la culpabilité et à la gravité de chacun des cas".

Les évêques membres de la Commission permanente ont rendu compte des travaux de la Commission. des bureaux diocésains pour la protection des mineursLe rapport sur son activité au cours des premiers mois de son fonctionnement et les initiatives menées dans les domaines de la prise en charge des victimes, de la prévention et de la formation.

Ils ont également étudié l'opportunité d'un service dans la CEE "d'aide et de coordination, d'assistance, de ressources et de propositions pour avancer dans la prévention, s'occuper des victimes et offrir un service aux diocèses pour faire face à ces situations, le tout en contact avec les Congrégations religieuses". La question sera portée devant l'Assemblée plénière prévue du 19 au 23 avril.

Dans cette ligne, le porte-parole des évêques a souligné que "dans l'Église, nous sommes préoccupés par la situation générale de l'augmentation des cas d'abus, quel que soit le domaine, mais surtout, par exemple, dans la famille, qui a augmenté en cette période de pandémie", a-t-il dit, en se référant aux données offertes par la fondation ANAR.

Mgr Argüello a voulu souligner que la réalité des abus dans l'Église espagnole "nous affecte dans une petite mesure et dans une mesure très sérieuse" dans le sens où "le pourcentage de cas dans l'Église espagnole est beaucoup plus faible que dans d'autres pays européens", mais cela "ne diminue pas la gravité, cela ne diminue pas l'effort pour l'éradiquer".

En plus de montrer la volonté de l'Eglise d'accepter la réparation que les juges déterminent comme appropriée dans les cas jugés, Mgr Argüello a souligné que "la première compensation que les victimes veulent est que l'Eglise qui les a blessées, les accueille et les console, reconnaisse leur culpabilité et fasse réparation".

Le site immatriculations Le Secrétaire général de la CEE, qui a expliqué le processus juridique de l'immatriculation et a montré une fois de plus sa volonté de dialogue dans le cas d'immatriculations pouvant présenter des doutes quant au droit de propriété, a été interrogé sur d'autres questions.

Questions spécifiques au Comité permanent

Parmi les sujets traités par la commission permanente, Mgr Argüello a notamment mis l'accent sur les questions suivantes travail effectué sur la nouvelle loi sur l'éducationLOMLOE. Outre les félicitations adressées à Raquel Pérez San Juan, secrétaire de la Commission, pour sa nomination en tant que membre du Consejo Escolar del Estado, elle a également tenu à souligner l'importance de l'action de la Commission en matière d'éducation. Forum "Vers un nouveau programme de religion catholiqueLa première session a eu lieu le mardi après-midi et a vu la participation, entre autres, du Card. Bagnasco, Président du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE) et Alejandro Tiana Ferrer, Secrétaire d'État à l'Éducation.

À propos de ce forum, qui se poursuivra dans les semaines à venir, le porte-parole des évêques a souligné qu'il s'agit d'un "exercice de dialogue, ce que la CEE a voulu mettre en avant par rapport à la nouvelle loi". Nous voulons poursuivre ce dialogue en cette période de développement et d'application d'une loi aussi importante que l'éducation". Il a également souligné qu'en tant qu'évêques, "nous sommes convaincus que l'éducation religieuse peut fournir une proposition humanisante, transcendante et solide en ce moment de défi".

D'autres sujets tels que l'Année de la famille ont également été abordés. Amoris Laetitia ou l'application des procédures de conformité dans les diocèses espagnols, comme l'indique le document Note publiée par la CEE à la fin de ce Comité permanent.

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