Ces derniers jours, le ".Message du pape François pour la 58e journée mondiale de la paix"Le "Message du Conseil épiscopal permanent de la Conférence épiscopale italienne" pour la 47e Journée nationale pour la vie, prévue le 2 février.
Les deux documents - même s'ils ont un impact différent en termes de public cible et de "poids" de ceux qui les promeuvent - sont encadrés par l'imminence de l'Année jubilaire et, précisément pour cette raison, présentent des appels directs à l'espoir et à la responsabilité envers les autres et envers l'avenir. Sur la base du respect de la vie et de la construction de la paix, qui sont les idées centrales des deux textes, la société peut enfin reprendre confiance en elle-même.
L'espoir qui apporte la justice et la paix
Dans son message pour la Journée mondiale de la paix, le pape insiste sur l'urgence d'écouter "l'appel à l'aide désespéré" qui naît des injustices sociales, environnementales et économiques, comme il l'avait déjà souligné dans le message de la Journée mondiale de la paix. Bulle de convocation de l'année sainte. "Briser les chaînes de l'injustice" devient un impératif, avec une invitation au changement culturel et structurel qui reconnaît la responsabilité partagée pour le bien commun.
Dans ce contexte, François propose des gestes concrets de réconciliation : l'annulation de la dette internationale, l'abolition de la peine de mort et la création d'un fonds mondial pour lutter contre la faim et le changement climatique. La paix est ainsi le fruit d'un "cœur désarmé" - expression chère à son prédécesseur saint Jean XXIII - capable de reconnaître ses dettes envers Dieu et son prochain, mais aussi de pardonner et de construire des ponts.
"L'amour et la vérité se rencontreront, la justice et la paix s'embrasseront", a souligné le souverain pontife en se référant au psaume 85, indiquant que la véritable paix n'est jamais un simple compromis, mais le résultat d'un désarmement intérieur qui surmonte l'égoïsme et, par conséquent, s'ouvre à l'espérance.
La vie, une espérance incarnée
Dans le message des évêques italiens, le thème de l'espérance résonne dans l'appel à transmettre la vie comme un acte de confiance en l'avenir. Face au "grand massacre des innocents" causé par les guerres, les migrations et la faim, mais aussi par la baisse de la natalité et l'avortement, la Conférence épiscopale italienne dénonce la logique de l'utilitarisme qui dévalorise la vie humaine. "Chaque nouvelle vie est une espérance qui se fait chair", affirme le message, appelant à une "alliance sociale" qui promeut des politiques favorables à la natalité et au soutien des familles, contre la culture de la mort et le cynisme.
Les évêques rappellent également la nécessité de dépasser la mentalité qui réduit l'avortement à un droit, en soulignant que la défense de la vie naissante est étroitement liée à la défense de tous les droits de l'homme. Ici aussi, le Jubilé devient une occasion de repartir sur de "nouveaux commencements" : le pardon, la justice et l'espérance sont des dons divins pour un monde qui regarde l'avenir avec confiance.
Un seul horizon
Comme le rappelle le pape, "la paix ne vient pas seulement avec la fin de la guerre, mais avec le début d'un monde nouveau" ; un monde dans lequel la vie est accueillie comme un don et la justice est vécue comme une responsabilité mutuelle.
La "culture de la vie" invoquée par les évêques italiens et le "cœur désarmé" promu par le Souverain Pontife représentent donc les deux faces d'une même médaille : une humanité réconciliée avec Dieu et avec elle-même, capable de donner des perspectives d'avenir aux nouvelles générations. Et chacun est appelé à ne pas rester spectateur, mais à s'engager personnellement, à travers des gestes concrets qui peuvent répondre à la soif d'espérance que le monde réclame.