Espagne

Les évêques espagnols approuvent une instruction sur les abus sexuels

La présente instruction précise les règles en vigueur dans ces cas et sera mise à jour en fonction de l'évolution des normes.

María José Atienza-21 avril 2023-Temps de lecture : 3 minutes
assemblée plénière des évêques espagnols

Conférence de presse après l'Assemblée plénière des évêques espagnols

La 121ème Assemblée plénière des évêques espagnols s'est réunie à Madrid au siège de la Conférence épiscopale espagnole. CEE pendant la semaine du 17 au 21 avril. Le dernier jour, ils ont rencontré des journalistes au siège de la Conférence épiscopale.

Note sur la maternité de substitution

La plénière a eu une surprise "hors ordre du jour" avec la publication d'une note de la Commission épiscopale pour les laïcs, la famille et la vie sur la gestation pour autrui.

Une note dans laquelle les évêques rappellent qu'aucune fin, aussi noble soit-elle, ne justifie les moyens et rappellent également l'importance de la protection des droits des mineurs, oubliés dans tout le processus de la maternité de substitution. "L'utilisation de certaines personnes par d'autres ne peut être objectivée", a souligné Mgr García Magán, qui a rappelé que ce type de pratique transforme "la maternité en un objet de commerce".

Instruction sur les abus

L'un des points centraux de la réunion des évêques espagnols a été l'approbation d'une instruction de la Conférence épiscopale espagnole sur les abus sexuels.
L'instruction, adressée à l'application, vise à savoir comment procéder selon les règles en vigueur une fois la plainte reçue", a expliqué le secrétaire général de la CEE, "la prévention fait partie de l'objectif des protocoles".
Cette Instruction est basée sur un document sur lequel les évêques espagnols travaillent depuis la Plénière d'avril 2019. Ils avaient alors demandé au Saint-Siège l'autorisation de publier un décret général mais, après plusieurs consultations, il a été jugé opportun d'attendre la publication du vade-mecum de la Congrégation pour les évêques, le Motu Proprio "...".Vos estis lux mundi"et la réforme du livre VI du code de droit canonique.
L'Instruction approuvée contient les nouvelles dispositions prévues dans le texte définitif de Vos estis Lux mundi, et sera mise à jour chaque fois que les normes canoniques en vigueur changeront. En outre, le caractère de l'Instruction, en unifiant et en expliquant le droit actuel en la matière, renforce l'aspect normatif du document, qui aura la force de Normes et pas seulement de lignes directrices.

Courtiers en hôtellerie

L'état d'avancement du projet "Corridors d'hospitalité" a également été abordé lors de cette plénière. "Les évêques espagnols ont pris connaissance des expériences pilotes destinées aux jeunes migrants qui se trouvent en dehors des mécanismes de protection", a-t-il souligné. García Magán.

Congrès de l'éducation et synodes des parents

L'éducation reste un sujet d'actualité dans l'Église espagnole. À cet égard, Mgr García Magán a fait état d'un projet présenté par le président de la Commission épiscopale pour l'éducation et la culture, Mgr Alfonso Carrasco, concernant la mise en place d'un Congrès de l'éducation qui réunirait non seulement les écoles catholiques mais aussi tous les organismes éducatifs présents.

Les évêques ont choisi les noms des trois Pères synodaux qui représenteront l'Église espagnole lors de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques en 2023. Les noms seront annoncés une fois que le Pape François aura confirmé les noms proposés. Il s'agit de trois membres et de deux suppléants.

L'Église n'a pas de parti politique 

Interrogé sur les prochaines élections en Espagne, le secrétaire général de l'épiscopat espagnol a souligné son espoir que "personne n'utilise l'Église comme une arme dans ces élections". "L'Église n'a pas de parti politique, il n'y a pas de parti qui soit le parti de l'Église, je le confirme et le réaffirme", a souligné M. García Magán.

Le secrétaire général de la CEE a répété que "l'Eglise annonce la doctrine sociale de l'Eglise, qui couvre un large spectre du droit à la vie, du droit du travail, etc. En ce sens, il a reconnu que "certains partis sont plus proches sur certaines questions ou plus proches sur d'autres", mais ce sont toujours "les fidèles laïcs qui doivent juger concrètement qui choisir. Nous, les prêtres, n'avons pas à indiquer le Vito de qui que ce soit ; ce serait du cléricalisme".

L'auteurMaría José Atienza

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