Avec les laïcs, les prêtres, les femmes consacrées... etc. François Saleh Moll est l'une des voix de la campagne de la Journée de prière pour les vocations autochtones de cette année, promue par la CEE, la CONFER, la CEDIS et les Œuvres Pontificales Missionnaires (PMS), avec le slogan "Pour qui suis-je ?".
Ce missionnaire xavérien du Tchad qui vit au Maroc a voulu partager avec Omnes un message d'encouragement et d'espoir en ce jour. Pour Saleh Moll, "lorsque nous parlons de vocations autochtones, le terme le plus approprié serait celui de vocations d'église locale".
Ce missionnaire nous rappelle que dans des continents comme l'Asie et l'Afrique "il y a une réponse positive à l'évangélisation. Il y a beaucoup de conversions et de vocations". Une réponse qui, souligne-t-il, "donne un sens à notre vocation, à notre existence chrétienne".
Comment des Journées de prière pour les vocations autochtones comme celle-ci peuvent-elles aider au développement des Églises locales dans les pays de nouvelle évangélisation ? Outre la nécessaire contribution financière, Saleh Moll souligne l'importance du "témoignage de la foi" et note : "On parle aujourd'hui d'une perte de la foi européenne. L'encouragement que nous aimerions voir dans les églises européennes est qu'elles témoignent elles-mêmes de leur foi, qu'elles vivent les sacrements et les soutiennent par la prière.
Un appel à l'encouragement
Vous pouvez le faire aussi ! C'est ainsi que François Saleh Moll fait ses adieux aux lecteurs d'Omnes, car "dans chacune de vos églises locales, vous êtes aussi des vocations natives".