Le Pape a déclaré dans le Angelus de ce dimanche que Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (Alençon, 1873-Lisieux 1897France), dont la fête est célébrée aujourd'hui 1er octobre, "est la sainte de la confiance en nous", et qu'"une exhortation apostolique sur son message sera publiée le 15 octobre. Prions Sainte ThérèseIl a encouragé les fidèles à prier la Sainte Mère et la Vierge pour qu'elles nous aident à avoir confiance et à travailler pour la mission".
Parallèlement à la nouvelle de l saintLe Saint-Père a tenu à rappeler qu'"aujourd'hui commence le mois d'octobre, le mois du Rosaire et des missions. J'exhorte tout le monde à faire l'expérience de la beauté de la prière du Rosaire, en contemplant avec Marie les mystères du Christ et en demandant son intercession pour les besoins de l'Église et du monde.
En même temps, en rappelant la figure du jeune saint français, patron des missions, le Pontife romain nous a encouragés à prier pour "l'évangélisation des peuples" et "pour le Synode des évêques", qui tient ce mois-ci sa première Assemblée sur "la synodalité de l'Église".
Prière pour le Caucase et l'Ukraine
Le Pape a également prié, comme il le fait habituellement, "pour la paix dans l'Ukraine tourmentée et dans toutes les terres blessées par la guerre". Et suite à "la situation dramatique des personnes déplacées dans le Haut-Karabagh" dans le Caucase, il a renouvelé son "appel au dialogue entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, en espérant que les discussions entre les parties, avec le soutien de la communauté internationale, aboutissent à un accord durable qui mette fin à la crise humanitaire" en cours.
"Apprenons des enfants
Le Successeur de Pierre est sorti de la fenêtre d'étude du Palais apostolique accompagné de cinq enfants représentant les cinq continents, pour annoncer que "le 6 novembre, dans la salle Paul VI, je rencontrerai des enfants du monde entier", a-t-il déclaré.
L'événement est parrainé par le Dicastère pour la culture et l'éducation et aura pour thème "Apprenons des enfants". Il s'agit d'une rencontre pour exprimer le rêve de chacun de "revenir à des sentiments purs comme ceux des enfants, parce que celui qui est comme un enfant appartient au Royaume de Dieu". Les enfants nous enseignent la propreté des relations, l'accueil spontané de ceux qui sont étrangers", a déclaré le pape.
"Pécheurs oui, corrompus non".
Avant de réciter la prière mariale de l'Angélus, le Saint-Père a commenté le texte de l'Évangile de l'Angélus. Dimanche XXVI du temps ordinaire. C'est celui des "deux fils à qui leur père demande d'aller travailler à la vigne (cf. Mt 21, 28-32). Le premier répond immédiatement "oui", mais n'y va pas. Le second, au contraire, s'y oppose d'abord, puis réfléchit et s'en va".
Le problème d'un homme qui se comporte de la sorte, a souligné le pape en se référant au premier des fils, est "qu'il n'est pas seulement pécheur, mais aussi corrompu, parce qu'il ment sans problème pour couvrir et camoufler sa désobéissance, sans accepter aucun dialogue, ni aucune confrontation honnête".
Le deuxième fils, celui qui dit "non" mais qui s'en va, "est par contre sincère. Il n'est pas parfait, mais il est sincère", a ajouté Francisco. Certes, nous aurions aimé qu'il dise "oui" tout de suite. Il n'est pas comme ça, mais au moins il est franc et d'une certaine manière courageux dans ses réticences. Ensuite, avec cette honnêteté de base, il finit par se mettre en discussion, par comprendre qu'il s'est trompé et par revenir sur ses pas".
"Chrétiens sincères".
"On peut dire qu'il est pécheur, mais pas corrompu. Et pour le pécheur, il y a toujours un espoir de rédemption ; pour le corrompu, en revanche, c'est beaucoup plus difficile. En effet, ses faux "oui", apparemment élégants mais hypocrites, et ses fictions devenues habitudes sont comme un épais "mur de caoutchouc", derrière lequel il s'abrite de la voix de la conscience".
Le successeur de Pierre a ensuite posé à haute voix quelques questions pour l'examen et a prié pour que "Marie, miroir de la sainteté, nous aide à être des chrétiens sincères".