Cinéma

Une lettre d'amour de Pâques

Patricio Sánchez-Jáuregui-4 mars 2022-Temps de lecture : 2 minutes
PÂQUES

Parasceve : Portrait d'une semaine de Pâques

Réalisation et scénarioHilario Abad
Pays: Espagne
Année: 2022

Peu de lettres d'amour dans le cinéma espagnol ont été aussi sincères que ce film. Une ode d'affection infinie aux fêtes de Pâques, à la semaine sainte, au Dieu vivant, au Dieu mort, au Dieu ressuscité... au rite, au folklore, au peuple. Du mercredi des Cendres au dimanche des Rameaux, puis au dimanche de Pâques, le tout dans la ville de Séville. C'est ainsi que cette carte postale nous est présentée.

Jeune réalisateur ayant de nombreux plans à son actif (cinq longs métrages, de multiples clips et séries, et un bon catalogue de prix locaux), Hilario Abad a passé les dix dernières années de sa vie (2012-2021) à vivre la Semaine sainte avec sa caméra afin de créer une image vivante de ce qui se passe chaque année dans la ville de Séville, comme s'il s'agissait d'une sorte de prière : parasceve. Préparation.

Préparation dans les magasins. Préparation dans les ateliers, les usines, les foyers et dans la rue. Parasceve est un portrait quasi-impressionniste des coutumes locales, qui transmet l'émotion de celui qui est représenté et de celui qui est représenté, créant quelque chose d'intangible mais de puissant. Il n'entre pas dans des arguments, des débats ou des discussions. Il nous tend seulement la main et nous invite à le rejoindre dans cette expérience.

Avec soin, tact, détail et préciosité, nous obtenons ce documentaire de rue, réalisé avec goût et bon rythme, dynamique mais contemplatif, qui joue habilement ses cartes lorsqu'il s'agit d'utiliser les silences, les bruits et la musique, mettant en valeur l'essence des célébrations de Pâques tant pour l'œil que pour l'oreille. Il évite la narration et la voix off. offIl s'agit d'une pièce risquée, mais qui sait néanmoins pénétrer le public et créer son propre rythme, éveillant et mûrissant de véritables émotions chez le spectateur, alors que nous la regardons défiler sous nos yeux, alors que nous la regardons défiler sous nos yeux. Cela fait de la pièce une œuvre risquée, mais qui sait néanmoins pénétrer le public et créer son propre rythme, éveillant et mûrissant des émotions réelles chez le spectateur, alors que nous voyons défiler sous nos yeux les étiquettes des jours, dans l'ordre chronologique.

Pour tout cela, Hilario a bénéficié de l'aide de Francisco Javier Torres Simón, un compositeur local avec lequel il a bâti un projet qui est passé d'une maquette en carton dans sa maison - littéralement - au long-métrage qui sort dans les salles de cinéma de toute l'Espagne. Une excellente contribution au début du Carême.

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