Editorial

François au Mexique, devant la Vierge de Guadalupe

Omnes-6 mars 2016-Temps de lecture : 2 minutes
Le pape François au Mexique

L'affection et la spontanéité du peuple mexicain ont rendu la visite du Pape dans leur pays inoubliable, et il est compréhensible que François l'ait décrite à son retour comme une expérience inoubliable. "expérience de transfiguration".. Quiconque a suivi le voyage de près ne sera pas en mesure de dire quel événement a été le plus significatif ou le plus émouvant. Six "périphéries", six lieux et six thèmes ont été choisis comme objectif des étapes, comme l'explique notre envoyé Gonzalo Meza dans son article : à Mexico, le dialogue avec les autorités ; à Ecatepec, la pauvreté et la marginalisation ; à San Cristóbal de las Casas et Tuxtla Gutiérrez, les peuples indigènes et les familles ; à Morelia, le trafic de drogue et les jeunes ; et à Ciudad Juárez, la violence, la migration, le trafic de drogue, les jeunes et les femmes.

Mais le pape a souligné que son objectif principal était de "rester en silence devant l'image de la Mère". à Guadalupe. Il a en effet pu prier seul devant la figure imprimée sur la tilma de saint Juan Diego, peut-être moins longtemps qu'il ne l'aurait souhaité. Dans ce numéro, tant le journaliste Andrea Tornielli que le célèbre philosophe mexicain Guillermo Hurtado s'accordent à dire que ce moment a été la clé du voyage, et pas seulement en tant que réalisation du souhait du pape, mais aussi dans leur propre perspective d'analyse. Ce dernier estime que le pape a redonné de la force à une société désabusée qui a besoin d'espoir, tant au Mexique qu'ailleurs. Les lecteurs trouveront également les rapports de nos correspondants sur le voyage papal.

Sur le chemin du Mexique, un rêve s'est réalisé à Cuba : l'accolade fraternelle entre François, pape et évêque de Rome, et Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie, avec une longue conversation privée et la signature d'un document. La rencontre, autant souhaitée par François que par ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, ouvre une nouvelle perspective dans les relations entre catholiques et orthodoxes, rompues il y a mille ans. Il ne s'agit évidemment pas d'une étape définitive dans la recomposition de l'unité, mais c'est tout simplement un événement historique, un cadeau très spécial. La déclaration commune, dont les énoncés sont soigneusement équilibrés, et indépendamment de toute évaluation détaillée, "est pleine de richesses pour le dialogue œcuménique".Romà Casanova, membre de la Commission épiscopale pour les relations interconfessionnelles de la Conférence épiscopale espagnole, dans la contribution publiée dans ces pages.

Entre-temps, la grâce de l'Année jubilaire de la miséricorde continue de porter ses fruits partout, avec une multitude d'initiatives et de propositions. Et la figure de saint Joseph se profile à l'horizon, puisque la pétition annuelle de l'Église pour les vocations sacerdotales et pour les familles est concentrée sur sa solennité. Si les prévisions concernant la date de publication de l'exhortation apostolique attendue après le Synode sur la famille se réalisent, l'Église lui confiera cette année son service aux familles comme intercesseur et soutien.

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