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Directives pour agir si une personne est victime de violence

Omnes-15 mai 2018-Temps de lecture : 2 minutes

Les schémas comportementaux avec les personnes qui subissent cette violence peuvent être résumés comme suit :

  1.  Soutien immédiat. Soutenez-le d'abord. Ne mettez pas en doute la véracité de son histoire, de son expérience ou de ses sentiments. Ce n'est pas à vous de juger, c'est le juge qui jugera. Vous avez la possibilité de soutenir, d'aider et de valider les émotions. C'est déjà une aide essentielle pour prendre conscience du problème, ne pas le minimiser et intervenir le plus tôt possible.
  2. N'intervenez pas. Il est très nécessaire de maintenir des limites dans la relation avec cette personne, de lui laisser le temps de prendre des décisions et de respecter les décisions qu'elle prend. Écoutez-le, sans le pousser à répondre ou à révéler des informations. Elle ne vous a peut-être dit qu'une partie de ce qui se passe. Vous ne devez rien décider à sa place, sauf si elle vous le demande explicitement ou si des personnes sont gravement menacées.
  3. Écoutez ce qu'ils veulent vous dire. Il n'est pas nécessaire que vous connaissiez tous les détails de l'histoire ; les professionnels concernés les écouteront. Écoutez ce qu'ils ressentent, comment ils l'ont vécu, comment ils se sentent. Offrez du réconfort et aidez-les à soulager ou à réduire leur anxiété.
  4. Fournir des informations. Des indications précises sur les services vers lesquels ils peuvent se tourner et des informations sur les ressources et l'accompagnement social : 016, tribunal de permanence, médecins spécialisés, foyers, maisons d'accueil, etc. S'il le souhaite, vous pouvez l'accompagner pour faciliter les démarches et l'aider. Ne pas faire ce qui devrait être fait par le professionnel de la santé.
  5.  Évaluer si eux-mêmes ou d'autres personnes risquent d'être victimes d'agressions ou d'abus violents. Il y aura des cas où une intervention urgente sera nécessaire pour éviter un préjudice très probable, surtout s'il s'agit de mineurs. Il sera nécessaire de faire des rapports urgents, et en même temps de trouver des moyens suffisants pour assurer la sécurité des personnes et pour que la tentative d'aide ne favorise pas des situations encore plus violentes. Donner la priorité à la sécurité et au fait de ne pas causer de dommages supplémentaires : évaluer le rapport risques-avantages de chaque mesure à prendre.
  6. La confidentialité. Assurez-lui que vous serez discret, que si vous en discutez avec quelqu'un, vous le lui direz, que vous serez prudent dans l'utilisation des informations, afin de protéger la personne et de ne pas gâcher ses éventuels projets.
  7. Soutien. Essayez de faire en sorte que la relation soit fondée sur le soutien, la collaboration et la promotion de l'autonomie de la femme. Même si elle a besoin d'aide, ne l'annulez pas et ne répétez pas le schéma qui consiste à la faire se sentir incapable. Essayez de faire en sorte qu'elle prenne les décisions, qu'elle devienne le protagoniste de son rétablissement.
  8.  Plan d'action. Si vous allez l'accompagner dans le processus de résolution de la situation, essayez de concevoir un plan efficace, avec des objectifs et des attentes réalistes à court terme, dans l'espoir d'une liberté à long terme.
  9. Suivi. Continuez à interroger la personne sur ce qu'elle vous a dit, afin qu'elle ait une chance d'avancer. Faites en sorte qu'ils se sentent vraiment pris en charge. Ce n'est pas agréable et nous pouvons avoir tendance à l'ignorer ou à l'abandonner inconsciemment.
  10.  Portez une attention particulière. En particulier pour les personnes handicapées ou aux moyens financiers limités, qui peuvent être victimes d'agressions. Elle se produit également dans les classes sociales supérieures, avec des moyens financiers et une éducation suffisants ; ne l'excluez pas pour ces raisons.
  11. Demandez en l'absence de l'auteur du crime. Si vous êtes un partenaire et que vous soupçonnez des violences, donnez à votre partenaire la possibilité d'en parler seul, éventuellement avec une autre personne qui vous accompagne et fait office de témoin, afin qu'il puisse en parler sans subir de mauvaises conséquences.

Texte - Inés Bárcenas, María Martín-Vivar et Carlos Chiclana

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