Gesù Viaggio in Terra Santa (II) : Groupes dans lesquels le judaïsme était divisé

A l'époque de Jésus, le giudaïsme ne constituait pas un bloc uniforme, mais était divisé en sept, ou écoles, dont les principales sont les suivantes :

- I sadducei (in ebraico saddoqím(dal loro capostipite, Saddoq), qui constituaient la classe sacerdotale et l'élite de l'époque. Il s'agissait de riches fonctionnaires religieux, attachés au service dans le temple, qui ne croyaient pas à la résurrection des morts ni à l'existence d'anges, de démons et d'esprits et estimaient que la seule loi à suivre était la Loi écrite, contenue dans la Torah, ou plutôt les cinq premiers livres de la Bible (Pentateuque).

- Je farisei (en ebraico perushímqui signifie "séparé"), certains observateurs de la Loi, voulaient se concentrer sur les détails de la Loi, qui pour eux n'était pas seulement l'écrite (Torah), mais aussi et surtout l'orale, l'écoute de la Loi. halakhaLes farisei étaient très semblables aux Juifs ultra-orthodoxes d'aujourd'hui, dont les anciens sont en pratique les "séparés". Les Farisei étaient très semblables aux Hébreux ultra-orthodoxes d'aujourd'hui, dont les ancêtres sont en pratique. Ils se définissaient comme des "séparatistes" car ils se considéraient comme des adversaires de tout ce qui n'était pas purement hébreu, ou plutôt d'eux-mêmes. Il suffit de penser que la populace a été définie comme la leur. ‛am ha-areṣ, popolo della terra, in senso dispregiativo.

- Les Erodiens, connus plus que tout autre pour leur loyauté envers le Roi Erode. Ils devaient également être très proches des Sadducéens, car ces derniers constituaient l'élite la plus sensible au pouvoir d'Erode et des Romains, déterminés qu'ils étaient à maintenir les privilèges découlant du statu quo.

- I Dottori della legge, o scribi (in ebraico) ṣofarím). Ils ont progressivement codifié tout ce sur quoi il était possible de légiférer. Par exemple, à l'époque de Jésus, le sujet le plus difficile, dans les deux principales écoles rabbiniques des grands maîtres Hillel et Shammai, était de savoir s'il était licite de manger un œuf provenant d'une poule du samedi).

- Gli Zeloti (il cui nome italiano deriva dal greco zélotesmais en arabe, c'est qana'ím). I termini zélotes che qana' īm Ils signifient tous deux "adeptes" et font référence au zèle avec lequel ce groupe adhère à la doctrine juive, également dans un sens politique. Parmi les disciples de Jésus, il y en a un appelé Simon le Cananéen, où "Cananéen" ne fait pas référence à l'origine géographique, mais plutôt à son appartenance au groupe des qana'īmet les Zélotes aussi. Les Costoro étaient en pratique des pharisiens intransigeants également d'un point de vue politique, et pas seulement religieux. Ils étaient appelés Sicarii par les Romains, en référence aux pugnali (sicæ) nascosti sotto il mantello con cui uccidevano chiunque venisse da loro trovato a infrangere precetti della legge ebraica.

- Les Esséniens, jamais mentionnés dans les écrits hébraïques ou chrétiens mais dont parlent Flavius Giuseppe, Philon, Pline et d'autres, constituaient une véritable confrérie religieuse propre, répandue sur tout le territoire d'Israël mais concentrée en particulier autour de la mer Morte, dans les pressoirs de l'oasis d'En Gedi (Qumran). Ils étaient très proches d'un ordre religieux et considéraient le culte du Temple et des sept autres cultes giudaïques comme impurs. Ils étaient littéralement fanatiques de la pureté rituelle et de la séparation rigide du reste du monde, qu'ils considéraient comme impur, et avaient une aversion rigide pour les femmes. Parmi eux, il n'y avait pas de propriété privée et ils pratiquaient, à quelques exceptions près, le célibat. On a émis l'hypothèse que Jésus et Jean Baptiste étaient tous deux des Esséniens, mais cela est contraire à l'universalité de leur message (ouvertement, entre autres aussi aux femmes).

Tels étaient donc les grands groupes en lesquels se divisait le giudaïsme de l'époque de Jésus. Après la grande catastrophe de 70 après J.-C. et de 132 après J.-C., les seuls à survivre, d'un point de vue doctrinal, furent les Pharisiens, dont dérive le judaïsme moderne.

Créances, usages et coûts

L'ébraïsme à l'époque de Jésus se trouve dans la phase dite "mishnique" (10-220 AD), à partir de la racine ébraïque shanàla stessa delle parole Mishnah e shanahqui signifie année. La Mishnah, en effet, ainsi que le Talmud et le Tanakh (terme utilisé pour désigner les textes de l'Ancien Testament), sont des sources d'information et de référence. corpus della Bibbia ebraica) è testo sacro della Legge ebraica. Le Talmud et la Mishnah, cependant, ne sont pas la Bibbia, mais plutôt des textes exégétiques qui rassemblent les écrits de milliers de rabbins et de savants jusqu'au 4ème siècle de notre ère. Ebbene, l'immenso materiale di tali testi esegetici era in fase di elaborazione proprio all'inizio dell'era cristiana, quindi sotto occupazione romana, per opera dei Tannaim (tannà est l'équivalent araméen de shanah et il indique l'acte de répéter), véritables "répétiteurs" et diffuseurs de la doctrine acquise auprès des maîtres et des mêmes maîtres du droit oral. Cette phase est illustrée par les scribes, qui ont progressivement codifié tout ce sur quoi il était possible de légiférer, des livres interdits aux règles de pureté.

Grâce à ce processus de codification, la loi hébraïque ne s'étendait plus seulement aux dix règles contenues dans le Décalogue, mais dominait désormais chaque action du pio osservante, avec 613 commandements principaux, divisés en 365 divisions (comme les jours de l'année) et 248 obligations (le même nombre que les os du corps humain). 

Du vivant de Jésus, il y avait deux grandes écoles de pensée juive, celle de Hillel et celle de Shammai, qui représentaient deux perspectives différentes de la Loi juive, la première étant plus rigoriste et la seconde proposant une réforme spirituelle du judaïsme basée sur le concept "Amerai il prossimo tuo come te stesso", exprimé dans un midrash. Gesù, qui d'un point de vue purement juif pourrait être considéré comme l'un des TannaimLes deux écoles de Hillel et Shammai, dans la prédication que jamais personne iota della Legge sarebbe stato abolito ma che il compimento della Legge stessa era l'amore per Dio e per il prossimo.

Deux piliers fondamentaux de la vie de tout hébreu, outre la profession de l'unicité de Dieu, et sur ces piliers, surtout après les persécutions d'Antiochus IV Epiphane (167 av. J.-C.), s'est établie l'identité même du peuple d'Israël :

• Circoncisionequi était pratiquée huit jours après la naissance de chaque enfant et qui était pratiquée seule à la maison, en donnant son nom à l'enfant. Pie tradizioni narravano che persino gli angeli del cielo fossero circoncisi e che in paradiso non sarebbe entrato nessun incirconciso (la non circoncisione era obbrobrio per i giudei, in quanto simbolo del paganesimo).
• Osservanza del sabatoqui a débuté le jour de la fête du dimanche. parasceve) et a conclu avec l'étape suivante. Cette observance était si rigoureuse que deux traités du Talmud étaient consacrés à sa casuistique, avec toute une série de divieti (par exemple, allumer un feu un jour de sabbat) et les dix minuties qui permettaient d'y échapper (par exemple, il était permis de connaître un nœud de fune, mais dans le cas de la chute d'un bœuf, d'un cheval ou d'un chameau, il était permis de savoir s'il s'agissait d'un nœud de fune ou d'un chameau, il était permis de brûler un nœud de feu mais, dans le cas de la chute d'un bœuf, d'un cheval ou d'un chameau, si l'on recourait à une seule main pour le brûler, il n'y avait pas violation du sabbat ; oppure, chi ha mal di denti può sciacquarseli con aceto, purché dopo lo ingerisca e non lo risputi fuori, poiché nel primo caso sarebbe prendere cibo, cosa lecita, e nel secondo assumere una medicina, cosa illecita). Le samedi était, et est, pour le giudaïsme, un jour de repos et de fête, où il était consacré à consommer en famille les aliments préparés pour la veillée, à préparer la nourriture et les ornements adéquats et à passer le temps dans la salle de prière, au Temple ou à la synagogue.

Ai due pilastri summenzionati va aggiunta anche la purità rituale, alla che nel Talmud sono dedicti ben dodici trattati (le Tohoroth) qui régissaient ce qu'il était licite de manger, de toucher, de consommer, etc. Une grande importance, afin de maintenir ou de rétablir la pureté, était accordée au lavage des mains, des cheveux et de divers objets, à tel point que, dans certaines phrases, ceux qui ne se lavent pas les mains sont assimilés à ceux qui accompagnent une femme méchante. Sur ce point, nous pouvons comprendre le scandale causé par les disciples de Jésus en prenant la nourriture à mains nues (Marco 7, 1-8. 14-15. 21-23).

Le feste

Outre le sabbat hebdomadaire, le judaïsme observait d'autres fêtes périodiques, dont les principales étaient la Pâque (Pesah, la fête célébrant la libération du peuple d'Israël du schiavitu d'Égypte) le 14 du mois de Nisan, suivie de la fête des Azzimi ; la Pentecôte (Shavu'otqui en hébreu signifie semaines et indique les cinquante jours après Pâques) et les Tabernacoli (Sukkòt(La "fête des Juifs", entre septembre et octobre, qui commémore le séjour des Hébreux en Égypte, en fait il était et il est coutume de construire des tabernacles ou des tentes et de passer le temps). Ces trois fêtes étaient appelées "fêtes de pèlerinage", car tout Israélite jeune et pubère était obligé de se rendre au Temple de Jérusalem.

Altre feste erano Yom Kippur (le jour de l'espionnage, un jour de dignité pour tout le peuple et le seul jour où le grand prêtre était autorisé à entrer dans le Sanctum Sanctorum du Tempio), Hannukah e Purìm.