Testo original del articolo in inglese qui
"La Chiesa nasce dal costato di Cristo, e quindi, in quanto donna, procede anche dalla sostanza di Lui e sta sempre in Lui come elemento femminile". C'est par ces mots que le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour la Sainte Vierge Marie et président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, a présenté le 14 juin l'Observatoire mondial des femmes (OMF), promu par l'Union mondiale des organisations féminines catholiques (UMOFC).
La WUCWO elle-même nous dit qu'il s'agit d'une initiative qui implique tous les types de femmes dans le monde, y compris beaucoup de celles qui normalement n'ont pas de "voix" ou sont "invisibles".
L'objectif est non seulement d'inspirer et de générer des stratégies pastorales, mais aussi d'encourager le renouvellement des politiques publiques en faveur du développement humain intégral des femmes, de leurs familles, des communautés et des populations.
Le cardinal Ouellet a ajouté que "pour connaître, il faut garder. Mais, pour que notre ego acquière sa véritable dimension, nous devons aussi veiller à le conserver. Toutes ces gardes, d'une certaine manière, sont rassemblées dans celle de Marie, qui nous garde toujours avec bonté et compassion, même lorsque tant de fois nous avons commis des péchés d'omission, ou lorsque tant de fois nous avons échangé. Marie transforme tout cela en un appel à la conversion. Une conversion du cœur dont nous avons tous besoin".
Impatto del Covid-19
L'un des premiers fruits de cet Observatoire a été la préparation du premier rapport sur l'impact du Covid-19 sur les femmes en Amérique latine et dans les Caraïbes, réalisé par l'OMM en collaboration avec l'Osservatorio Pastorale Socio-Antropologico del Centro di Gestione della Conoscenza della Conferenza Episcopale dell'America Latina (CELAM), représenté par son président, Mgr. Miguel Cabrejos Vidarte, OFM.
Commentant ce rapport, Mónica Santamarina de Robles, trésorière de l'UICT, a expliqué comment ce premier travail a réussi à rassembler les exemples de la force et de la ténacité des femmes qui ont contribué à faire face à la crise, et a également permis de mettre en évidence les principales propositions exprimées par les femmes d'Amérique latine et des Caraïbes.
Parmi les effets de la pandémie enregistrés dans le rapport, on peut citer l'augmentation des signalements de violence sexiste, avec les interventions de l'État qui en découlent en matière de protection de ces victimes et de soutien, et en revanche la détérioration des différentes situations dans divers domaines : autonomie économique des femmes en raison des mesures de quarantaine ; santé physique et mentale (pauvreté, dépression, etc.) ; difficultés en matière d'éducation ; augmentation de la criminalité organisée et du trafic d'êtres humains ; expériences de protection et de solitude en raison d'une éducation inadéquate ; augmentation de la criminalité organisée et du trafic d'êtres humains ; expériences de protection et de solitude en raison d'une éducation inadéquate.) ; les difficultés en matière d'éducation ; l'augmentation de la criminalité organisée et de la traite des êtres humains ; les expériences de solitude et la solitude due au partage inattendu de membres de la famille.
Les soins, une dimension essentielle
Alessandra Smerilli, secrétaire du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral et déléguée de la Commission Vaticane Covid-19, a également participé à la présentation et a déclaré : "Se l'economia fosse donna, parlerebbe di cura, perché è proprio della donna l'esempio della capacità di dedicare insieme al lavoro anche attenzione e cura, come dimensione essenziale dell'essere umano". Il a ajouté : "Nous rêvons d'un monde dans lequel, lorsque nous rencontrons quelqu'un pour la première fois, nous lui demandons "à qui t'intéresses-tu ?" et pas seulement "que fais-tu pour vivre ?".
Fondée en 1910
L'Union mondiale des organisations féminines catholiques a été fondée en 1910 et comprend aujourd'hui près de 100 organisations dans le monde. Elle est présente dans plus de 50 pays et compte environ 8 millions de femmes qui s'impliquent dans tous les aspects de leur vie.
En 2006, le Saint-Siège l'a érigée en association internationale publique de Fedeli, qui conserve son statut consultatif auprès des Nations unies devant le Conseil économique et social, le Conseil des droits de l'homme, la FAO et le Conseil de l'Europe, et est également un partenaire officiel de l'UNESCO.
Parmi les principaux domaines d'activités de l'Union, on trouve la promotion de l'éducation des femmes pour les préparer à faire face aux défis du monde contemporain, la sensibilisation au respect de la diversité culturelle, la promotion et la coordination des activités des autres organisations impliquées.
